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L’entrée en relation avec l’Autre, différent de Soi.

L’entrée en relation avec l’Autre, différent de Soi. « Dans son discours, l’éducateur éprouve beaucoup de mal à désigner la personne accompagnée dans une relation éducative ou de soin. Tour à tour, il utilise les termes de « clients », d’»usagers », de « résidants », d’ »handicapés »… En réalité cette pléthore de mots traduit le malaise que constitue la rencontre avec l’Autre, c’est à dire avec la différence. Au commencement de la relation éducative est l’Autre, l’éduqué, et non pas Soi, l’éducateur ; au commencement est ce presque rien et pourtant déjà tout qu’est l’individu en souffrance. L’Autre est le point d’ancrage à la relation ; il est la référence en tant que différence. » P. Gaberan. L’entrée en relation avec autrui peut paraître banale, mais lorsque l’on y réfléchit, cela ne représente pas qu’une simple interaction entre deux personnes, mais englobe bien une multitude de façon de penser et d’agir. Ici, sera traitée la question de l’entrée dans la relation éducative, avec l’Autre, différent de soi. Nous verrons de quelle(s) manière(s) l’éducateur peut entrer en relation avec cet Autre qu’il accompagne et quels sont les enjeux pour chacun des protagonistes de cette relation ? Tout d’abord, il me semble important de définir les termes principaux de ce sujet : Comme il est indiqué dans la citation de Gaberan ci-dessus, l’Autre est « le point d’ancrage » de la relation. Mais qu’entend-t-on par ce mot ? En suivant toujours les idées de Gaberan, l’Autre est « un être réel, incarné par la chair et hanté par une histoire » il est composé d’orifices et « prend figure dans l’existence que si celui qui l’envisage a lui-même un visage » c’est à dire, que l’Autre est ainsi un être humain, et qu’il ne peut exister uniquement grâce aux relations sociales, car c’est un autre être humain, de part la parole, les gestes et le regard qu’il va poser sur lui, qui le fera exister.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Dans l'autisme, il s’agit de l’échec de l'identification primaire et à ce qui aurait pu être une fonction contenante. Echec qui s'accompagne d'un défaut de la continuité d'existence et des contours corporels - peut être relié ce que l'on peut entendre comme efforts, indéfiniment répétés, de la part du sujet, pour établir des bords, une limite, une enveloppe, une constance.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. 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