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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

DC3 - Grandir et se construire avec la télévision

DC3 - Grandir et se construire avec la télévision

Je travaille sur un poste de coordination des équipes d’animation au sein du pôle jeunesse dans un centre social. La structure accueille des familles du territoire et propose des activités de loisirs et des ateliers pratiques comme supports d’un accompagnement global. Au sein du pôle jeunesse, nous proposons des accueils de loisirs pour les enfants de 3 à 9 ans et de l’accompagnement scolaire du lundi au vendredi pour des jeunes du CP à la 3ème.

En 2013, suite à un constat partagé avec la référente parentalité, nous avons travaillé avec les familles autours de la thématique des jeux vidéo violents. Lors d’ateliers sur les séances d’accompagnement scolaire, à travers le témoignage des enfants, l’équipe a mis en évidence qu’audelà des problématiques que peuvent poser les jeux vidéo, les enfants passent beaucoup de temps devant la télévision. Des élèves de primaire nous ont parlé de films visionnés après 22h, d’autres racontaient leur rendez-vous quotidien avec une émission, certains parents admettaient ne pas toujours savoir ce que regardent leurs enfants. Ces témoignages m’ont amenée à me questionner, à en discuter avec les animateurs. Lors des discussions quotidiennes, les animateurs de l’accueil de loisirs ont posé des questions aux enfants dès 3 ans sur leurs pratiques télévisuelles, des réponses similaires que sur les ateliers AS ont été données. Même si une certaine exagération de certains enfants a été mise en évidence (« moi je regarde la télé toute la nuit »), il apparait que la télévision est une pratique très ancrée dans le quotidien des familles, quel que soit l’âge des enfants.

(...)

L’objet TV est utilisé pour son côté ludique, parfois éducatif ou encore comme « nourrice », il est donc important de travailler le rapport à la télévision qu’ont les jeunes et leurs familles. Ces documents permettent d’aborder les impacts néfastes qu’elle peut avoir sur la construction et le développement de l’enfant ainsi que sur la vision du monde qu’elle peut modeler. Le travail d’accompagnement passe donc par une mise en évidence des risques encourus par les enfants. Il doit se faire auprès de ces derniers mais aussi auprès des parents.

Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Comment accompagner les personnes porteuses de déficience mentale dans leur continuité identitaire ?
Je suis actuellement en cours d'emploi en C.H.U. /C.H.R.S. où je reçois des publics en grandes difficultés sociales. Dans ma pratique, je suis habituée à remonter les histoires de vie des personnes accueillies afin de découvrir les séquelles traumatiques ou les points d'achoppement qui les ont conduits à l'échec social. C'est à partir de ces éléments que je construis avec les personnes accueillies un projet personnalisé visant à permettre un dépassement de leurs difficultés, et de construire un véritable avenir. Ainsi, je mets en place avec elles, les moyens, les outils qui lui permettront d’avancer aussi bien sur les plans professionnels, de leur santé ou encore l’accession au logement. Cette prise en charge globale en lien avec les partenaires concernés contribue parfois à les aider à se libérer de leurs addictions qui représentent un frein à leur inclusion sociale. Ayant effectué un stage de première année dans un I.M.E. dans le groupe des jeunes majeurs, j'ai été confrontée à préparer leur départ pour un établissement adulte dans lequel ils pourraient continuer leur vie. Je sais à quel point celui-ci doit se dérouler en douceur, selon les rythmes du résident, afin qu’il soit ressentie de la manière la moins violente possible. En seconde année, j'ai effectué un stage dans une MAS où les publics ne verbalisent que rarement. Par ces deux dernières expériences j'ai pu mesurer le décalage qu'il existe entre un public capable de partager ses goûts, ses souvenirs, ses craintes, ses joies et une population qui de par ces déficiences ou de ses pathologies à les plus grandes difficultés à faire partager tout ou partie de son histoires de vie. Il m'est apparue comme injuste et certainement frustrant pour les personnes accueillies et en tout cas pour moi en tant que travailleur social de ne pouvoir partager avec les gens ce qui fait sens, ce qui a pu faire sens pour eux dans leur histoires, soit des ressenties, des souvenirs, des impressions... Dans ce cas, face à ces manques, ce vide, comment instaurer une relation éducative ? Comment construire un projet et viser des objectifs ? Pour tenter de répondre à ces questions, je vais en premier lieu vous présenter deux situations particulières rencontrées lors de mes stages. En s’appuyant sur tous les points que je développe au-dessus je m’aperçois que les moniteurs-éducateurs sont capable de mettre en place une relation éducative permettant aux personnes de rentrer dans un échange verbal ou non-verbal aboutissant à une expression plus libre et détendu des ressentis, des demandes. Par cet accompagnement global de qualité qui vise à proposer un mieux-être en tenant compte de toutes les composantes de ce qui fait un individu, nous visons à lui garantir des conditions épanouissantes favorables à son bien-être et à son évolution personnelle. En étant vigilants et attentifs aux rythmes de chacun, en acceptant les allers-retours entre les progressions et les régressions parfois immuables, on met en place les conditions d’une évolution et d’un épanouissement, on favorise un accompagnement de qualité. Il faut garder à l’esprit que nous ne cherchons pas à atteindre des objectifs techniques mais avant tout, le bien-être, le bonheur des personnes que nous accompagnons.
La violence des adolescents déplacés en MECS
Suite à un poste de monitrice-éducatrice pré-stagiaire en Maison d’Enfants à Caractère Sociale, j’ai pu être amenée à faire face à des situations de violence. Qu’il soit question de la violence institutionnelle, de la violence des adolescents à l’égard d’autrui et ou de l’agressivité … le professionnel se doit d’y pallier. Lors de ce premier emploi auprès d’adolescents, j’ai eu l’expérience au premier abord fâcheuse de me trouver confronté à cette violence. Face à cette situation, il m’a été difficile dans les premiers jours d’entreprendre, d’envisager une démarche, ces conduites violentes m’ont réellement questionnée dés mon arrivée. Dans l’optique d’évoluer professionnellement, j’ai voulu comprendre cette violence, pourquoi les adolescents montrent une telle violence (verbale, physique) envers l’institution, les autres jeunes accueillis ou le personnel éducatif. J’avais le sentiment que la violence était un des moyens privilégiés de communication pour ces jeunes placés. Comprendre son origine et les manières par laquelle elle peut se décliner me permettra de mieux l’appréhender et de poser des actes et des paroles adaptées dans mon accompagnement.

Pourquoi ai-je employée le terme « déplacés » « Dire qu’un enfant est placé, c’est à dire que la solution est trouvée. Or il n’y a pas d’enfants placés, il n’y a que des enfants déplacés, des enfants déportés, des enfants déracinés ». (Pierre verdier) A mon sens, la question de placement à l’adolescence contient surtout l’idée de déplacement et suppose une intention de changer l’environnement. Pourtant, bien que cette volonté implique l’assentiment de l’adolescent qui supportera le changement de la réalité externe et, mieux, elle en sera améliorée, il est prudent de ne pas perdre de vue que, pour qu’il en soit ainsi, l’adolescent a été soumis à quelques influences, d’autre part que sa capacité créatrice a été lourdement sollicité et positivement évaluée.
Histoire de l'Education
L'exercice de l'autorité est indispensable dès le plus jeune âge dans l'éducation, et tout au long de la vie. Cependant, comme nous l'avons constaté dans le passé, les dictateurs qui ont souvent mené l'autorité à son paroxysme, en ont fait un sujet tabou qui reste encore aujourd'hui un idéal "dérisoire" comme le dit Luc FERRY. Le déclin de l'autorité paraît résulter de plusieurs causes: - Un nouveau but pour les institutions éducatives : avant on évaluait la capacité à atteindre une norme idéale commune, aujourd'hui on privilégie « l'épanouissement de la personnalité » à l'apprentissage. Cela résulte d'un individualisme démocratique croissant. Faut-il rappeler que l'autorité tire son poids du passé ? Or l'éducation actuelle a tendance à remplacer le goût des grandes œuvres par celui d'articles et de faits d'actualité, alors qu'elle se doit de tirer son autorité du passé.
Note de synthèse en psychologie du développement : vers l’autonomie affective au travers du développement socio affectif de l’enfant de 0 à 6 ans

Dès la première année, l’enfant fait l’expérience que les relations à la mère ne sont pas du même type qu’avec le père, les frères, les grands-parents : les frustrations, les satisfactions diffèrent, ainsi que l’influence qu’il exerce sur chacun. Il en résulte déjà la formation d’attitudes multiples ; l’aptitude à se mettre à plusieurs positions ; à se dépendre d’un mode de communication pour entrer dans un autre.

Lorsque l’enfant sort des relations familiales, pour entrer dans celles de la crèche, de l’école et finalement dans la société globale, d’autres conflits surgissent en lui : il doit se séparer de ses attachements premiers, de ses modes anciens d’adhérer et de s’opposer.

Ces divers registres de relations suscitent des angoisses, mais aussi l’apprentissage du contrôle de soi, de la comparaison entre les personnes, entre les conduites ; le projet de soi qui se transforme et se précise en fonction des succès et des échecs dans les divers groupes où il vit, les conflits. Tout ceci, semble être la garantie de l’autonomie de la personne.

S’il est vrai que les éducateurs se donnent pour tâche d’accompagner, d’initier l’enfant aux activités sociales et, à lui proposer de se vouloir libre, il doit connaitre les déterminants du développement, les conflits de ces déterminants qui créent chez le sujet l’aspiration à les surmonter. Car ce serait bien de l’histoire du sujet, de ses drames que partirait la construction des conduites.

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