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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Comment le Moniteur-Educateur peut il favoriser les interactions mères-enfants dans le but d'améliorer leur relation ?

Comment le Moniteur-Educateur peut il favoriser les interactions mères-enfants dans le but d'améliorer leur relation ? Lors et après cet atelier peinture, la relation mère-enfant telle que j’ai pu l’observer a pu s’améliorer dans 2 familles sur 3 présentes. J’ai pris le temps d’en parler ensuite en réunion, puis avec les mères concernées. J’ai pu constater à quel point ces mères n’avait pas conscience de leur potentialité et encore moins des ressources qu’elles avaient pour faire avec leur enfant et que le résultat soit gratifiant. Mon rôle de guidant, soutenant et valorisant a été primordial pour permettre à ces mamans d’aller jusqu’au bout de la démarche. De même qu’il m’a fallu appréhender chaque mère dans son histoire familiale, dans son parcours personnel afin d’adapter ma posture, de ne pas les brusquer, de ne pas attendre trop, trop vite quant à l’interaction entre elle et leur(s) enfant (s).
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Documents associés

DC1 - La balle est dans ton camp

« C’est souvent lorsqu’il donne l’impression de ne rien faire que l’éducateur en fait le plus… » ( "Philippe Gaberan, La relation éducative, édition Erès, 1er édition 2003, page 63")

Cette phrase m’a fait sourire : alors que je mettais en place mon atelier ping-pong pendant les temps de pause en place, je rencontrais plusieurs obstacles. J’avais donc, essayé de partager, pendant une réunion, les difficultés auxquelles je faisais face, afin, qu’en équipe, nous trouvions des solutions et une professionnelle avait répondu : « il n’y a pas de projet, tu passes ton temps à jouer ».

Dans le service où j’ai effectué mon stage, j’ai observé que le planning des usagers était chargé et que les seuls moments où l’usager regagnait un peu de liberté se situait pendant les repas et les pauses. Malgré l’omniprésence des professionnels pendant les temps de médiations, je n’étais pas certain que l’équipe était suffisamment présente durant les pauses et les repas.

recherche sur l'activité

Dans l’intérêt de l’enfant, le moniteur éducateur adapte sa prise en charge dans une visée éducative et socio-éducative. Le but est  d’accompagner l’enfant pour qu’il acquiert de l’autonomie et qu’il se sociabilise. Dans le cadre des missions de la MECS, le moniteur éducateur partage la vie quotidienne en observant et en créant du lien afin d’instaurer une relation. Il analyse les comportements, les attitudes, les modes relationnels, en étant attentif à ce que les enfants sont, ou pas, en capacité de verbaliser. Le moniteur éducateur aborde l’enfant dans sa globalité, ce qui permet une meilleure compréhension de chacun d’eux.

L’aide aux devoirs, le partage d’activités, les temps de douche, les repas, les soirées et les accompagnements  au moment d’aller se coucher, sont propices à la construction du lien. Dans ce dispositif, le moniteur éducateur aide également aux apprentissages scolaires en échangeant régulièrement  avec les instituteurs des écoles. Il s ‘agit de repérer les besoins et les possibilités de l’enfant. Ce suivi permet de le soutenir dans ses acquis et de pouvoir construire un projet d’avenir.

DC 1 : A la rencontre de l'ennui
Au long de mes deux stages, j’ai pu constater que la vie en institution pouvait être aliénante. Le rythme de vie est institutionnalisé, soit en lien avec l’emploi du temps des professionnels, soit en lien avec les attentes qu’ont les familles ainsi qu’avec le projet individualisé des usagers. Celui de chaque résident est organisé par des prises en charge de soins physique et/ou psychique, d’ateliers, de sorties, de loisirs, de sports... Cet accompagnement me semble nécessaire, afin de permettre à la personne d’avancer dans ses démarches de soins, de socialisation, de projet professionnel. Cependant, des instants qui pourraient permettre aux usagers de se retrouver seuls, me semblent importants. Serait-il nécessaire de dégager des temps libres, de façon institutionnelle, afin que les personnes puissent prendre des moments pour eux ? Je me suis beaucoup interrogée sur les temps libres dont disposent les personnes accueillies. Ils ne sont pas réfléchis de la même manière, selon ce qui a amené à cet accueil, l’institution, le public et l’âge. Comment peut-on préserver leur intimité lorsque l’institution ne laisse que peu de place à ces moments ? Mais alors, que se passe-t-il durant ces moments ? Comment dans une institution, où chaque minute est organisée, ces personnes peuvent-elles faire face à elles-mêmes ? D'après mes observations, ces personnes étaient rapidement envahies par l’ennui. Celui-ci, souvent perçu comme négatif « est synonyme de désoeuvrement, pouvant parfois être mortifère, sur son versant « positif », l’ennui permet à l’enfant de développer son imaginaire, sa créativité et de penser. Mais pour que celui-ci soit constructif, il s’avère nécessaire que l’enfant ait « appris » à s’ennuyer très tôt et qu’il puisse trouver dans son environnement de quoi y pallier par lui-même2 ». Dès lors, comment l’équipe et moi-même pouvons nous le travailler avec les personnes accueillies, et lui laisser la place dans la construction de l’être ?
L'annonce du Handicap autour de la naissance

En première année de formation de Moniteur Educateur, nous avons eu un cours sur l’annonce du handicap. L’intervenante nous transmettait au travers ses 30 années d’expérience professionnelle combien la façon d'annoncer une naissance différente  a pu évoluer. Elle nous expliquait qu’au début de sa carrière, il n’était pas rare que les médecins proposent  aux parents d’abandonner leur bébé disant même "Vous en ferez un autre", ne prenant absolument pas en considération l’enfant qui venait de naître, ni la douleur que pouvait ressentir les parents. 

Sans doute fallait-il y voir beaucoup de maladresse mais aussi  la peur que pouvait susciter une telle naissance. Henri Jacques Stiker écrit dans un texte intitulé l’infirmité est le miroir de notre monde : "la rencontre avec le handicap est violente, elle bouscule notre narcissisme, l’idée de ce que nous voulons être, de ce que nous sommes, elle n’est jamais indifférente".

Cela soulève donc la difficulté pour les professionnels de nommer l'arrivée de cet enfant "pas comme les autres" mais aussi pour les parents d'admettre une telle vérité

Quoi qu’il en soit, nous savons aujourd’hui que cette annonce est déterminante pour les relations futures des parents avec leur enfant, et des efforts considérables ont été fait pour que les parents rencontrent d'abord un enfant et non un handicapé.

Quel travail s'attache t-on alors  à réaliser auprès de ces parents pour qu'ils puissent dépasser le choc et accueillir leur enfant ?  

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