Concernant la grille d’observation les dysfonctionnements apparus sont : les prix sont parfois peu clairs car tous les articles sont dispersés. Il y’ a bien un espace adulte avec un côté femme, un côté homme et un espace enfant bien distinct mais ils sont mal ordonnés. Quelques endroits sont horriblement débordés, les personnes ne trouvent souvent pas leur taille. Les sous-vêtements sont rangés dans différents compartiments mais les personnes dérangent tout, ce qui ne permet pas aux clients suivants de trouver ce dont ils ont besoin. Les portants sont trop remplis ce qui empêche de visualiser correctement les vêtements, ils tombent souvent à même le sol car les cintres ne sont pas toujours adaptés. Cependant, les catégories sont bien distinctes (portant pulls, chemises, jupes, pantalons, manteaux …) mais mal indiquées au niveau des tailles. Aussi, les affiches où figurent les renseignements sont en lettres, hors certaines personnes ne parlent pas la langue et ne peuvent donc en aucun cas se retrouver dans la boutique.
J’ai pu réaliser une partie du projet rencontrant des freins de divers ordres. Notamment d’ordre financier et temporel. En effet, un dysfonctionnement qui n’avait pas été prévu au départ a changé tout le déroulement du projet. C’est pourquoi, lors de ma présence, je n’ai pu que réaménager une partie de la vesti-boutique. Quant à l’évaluation, je n’ai pu la réaliser, faute de temps.
Cependant, même si le projet ne s’est pas réellement déroulé, ce stage m’aura surtout appris à faire face aux imprévus, à me familiariser avec un public auquel on peut être confronté. Il ne faut cependant pas oublier, qu’une personne en situation de précarité ou une personne dans la rue reste avant tout une personne, avec une morale, des droits et des devoirs. Je pense qu’il ne faut absolument pas négliger cet aspect là et l’avoir toujours en tête. Ce stage m’aura appris que chaque personne doit être reconnue comme un être humain à part entière.