« Il n’existe pas de respect de la personne sans respect de la vie privée, de la part la plus intime d’elle même. Mais respecter la vie privée des personnes ayant une déficience intellectuelle c’est respecter en elle une part irréductible de liberté, d’autonomie ».
Sous le poids de la déficience intellectuelle demeure, intacte, une pleine puissance de désirer. Ce désir, aussi bien affectif que sexuel, fondamental chez tout être humain, n’est devenu objet de connaissance et d’étude qu’à partir du milieu des années 50.
Je suis en formation de moniteur éducateur. Dans le cadre du domaine de compétence 3, travail en équipe pluridisciplinaire, il nous ait demandé de réaliser un dossier sur un thème choisi. Deux de mes collègues et moi avons décidé d’aborder le thème de la sexualité des personnes déficientes intellectuelles.
Au travers de cet écrit, j’ai essayé d’approfondir ma réflexion sur ce sujet. Ce que j’ai pu en tirer d’important était que la personne déficiente intellectuelle est une personne à part entière qui a besoin d’aimer et d’être aimée. La déficience peut engendrer une difficulté à pouvoir appréhender sa propre sexualité.
Je pense qu’il faut, dans le projet individuel de la personne, prendre en compte ses attentes, quant à ses désirs de relations affectives et sexuelles, vie en couple.