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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Travaux U.F. Educateur spécialisé

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Ce Dossier de Pratique Professionnelle a pour objectif de m’interroger sur ma fonction en tant que future professionnelle, sur ma relation à l’usager et sur ma pratique afin de favoriser la construction de son identité et le développement de ses compétences et capacités. Cet écrit se rapporte au domaine de compétence 1 qui inclus l’organisation d’une action socio éducative et l’animation de la vie quotidienne. Quel accompagnement pour ces jeunes qui traversent un stade de développement important pour leur construction personnel ?Comment pouvoir aider ces jeunes dont le comportement , les actes et les paroles peuvent être, à tout moment, imprévisibles et dont les caractères sont parfois si changeant ?Quel est le rôle de l’éducateur ?Comment poser un cadre et une autorité sans être dans la toute puissance ?
Mon premier stage s’est déroulé en IME avec des jeunes de 14/15 ans. C’était la première fois que je travaillais avec un public d’adolescent et j’appréhendais un peu leur comportement. Par moment j’ai été déstabilisé par certains d’entre eux qui testaient mon autorité. J’ai découvert qu’il fallait avoir de la répartie et ne pas prendre pour soi les attaques qu’ils me faisaient. Je n’aime pas crier et m’énerver ou jouer la « méchante », je contournais le conflit soit par l’humour, soit en discutant en gardant toujours mon calme même si eux s’énervaient. Je crois que ce comportement les ont déstabilisé, ils sont habitués à « obéir » à leur éducateur qui lui (il le dit lui-même) joue un rôle, il s’énerve tout de suite et n’hésite pas à faire la grosse voix même pour un petit incident.
Au long de ce stage, j'ai pris conscience de la cohérence de mes appréhensions. Qu'est-ce qu'un éducateur? Quelle place a-t-il au milieu des autres professions médicales et thérapeutiques? L'identité de l'éducateur, particulièrement en milieu médico-éducatif est compliquée à définir, le professionnel se devant de rechercher un certain équilibre entre la prise en compte de la pathologie et les missions propres à son rôle. Rôle également ambigu, car si chacun est soumis aux mêmes législations et orientations politiques institutionnelles, il existe autant d'idées différentes du rôle de l'éducateur qu'il existe d'éducateurs. Les nombreuses écoles de pensées qui se contredisent, se rejoignent ou se complètent nous permettent d'élargir notre compréhension des problématiques, mais brisent également certaines de nos convictions. Lorsqu'on n'a plus aucune certitude, nous nous sentons alors vulnérables, et c'est à ce moment que nous nous posons encore une fois la question de l'identité de l'éducateur, de notre propre identité.
Pour construire mon Dossier de Pratiques Professionnelles, je vais exposer la limite entre la « rencontre » et la « relation ». Pour cela je vais me baser sur trois situations provenant de mes trois terrains de stage. Dans un premier temps, je reviendrais sur mes divers terrains en spécifiant pour chacun leur contexte institutionnel, le public, les missions. Par la suite, j'énoncerais des situations, se rapportant pour chacun d'entre eux, à partir du moment où je me suis sentie, non plus dans la rencontre avec le public accompagné, mais bel et bien dans une relation éducative. Je poursuivrais, dans un second temps, par une analyse. Où je ferais émerger mon questionnement. En effet, à partir de quand peut-on dire que l'éducateur est dans une relation éducative, et non plus dans une simple rencontre ? Quels éléments viennent favoriser la création de lien ? Et pour finir, je reviendrais sur la capacité de l'éducateur spécialisé, à mettre ou non de la distance dans la relation éducative.
À mon arrivée à l’ASE, l’équipe m’a expliqué comment accéder aux dossiers des usagers. Pour chaque dossier existe une « fiche partenaire » où figurent les parents. Intriguée par ce statut donné aux parents, dans le cadre de la protection de l’enfance, et l’utilisation du mot « partenaire » par l’équipe pour désigner tous les acteurs travaillant autour de l’enfant, je sens un décalage dans la nature de ces deux partenariats. Ce dossier est l’occasion non pas de donner une définition unique du partenariat mais tenter de savoir ce qu’est le travail en partenariat en construisant un projet utilisant ce moyen. Dans une première partie, je m’attacherai à conceptualiser mon lieu de stage, à savoir l’Aide Sociale à l’Enfance, tout en présentant les partenaires, le territoire et le public. La seconde partie présentera un projet que j’ai pensé autour d’une famille portugaise. Le thème central de ce projet est l’interprétariat. Ce projet n’a pu voir le jour. La troisième partie sera consacrée à l’évaluation de mon projet au regard de ma démarche et de ce que ce projet aurait pu apporter aux acteurs et aux usagers.
Dans le cursus de ma formation d’éducateur spécialisé, une unité de formation est consacrée aux ateliers de techniques éducatives. Cet atelier a pour objectif de nous faire approfondir l’intérêt d’utiliser une ou plusieurs techniques dans la prise en charge que nous aurons à effectuer dans notre future pratique professionnelle et dans notre parcours personnel. Pour ce faire nous devions choisir entre approfondissement théâtre ou art plastique. Ayant pratiqué le théâtre pendant plusieurs années, mon choix s’est directement porté sur cet atelier en première année. Le théâtre est un art qui me plait beaucoup sur le plan culturel et j’ai souhaité découvrir le potentiel éducatif qu’il pouvait apporter avec un public en difficulté. Pourtant cet atelier m’a questionné en première année car j’avais vraiment eu du mal à me sentir à l’aise. Je me suis donc remise en question et j’en ai conclu que c’était surement du au fait que pendant quinze ans j’ai pratiqué le théâtre avec la même troupe et le même professeur et que je redoutais de me retrouver face aux élèves de l’IRTS et face à une autre professionnelle de cet art.
Le cadre législatif et réglementaire régissant l’accueil des personnes handicapées dans un IME pose les principes suivants : - l’usager au cœur du dispositif - l’usager, sujet de droit Ces principes sont inscrits dans le cadre de la loi du 2 janvier 2002, rénovant l’action sociale et médico-sociale. Ainsi que la loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation de la citoyenneté des personnes handicapées ». Les annexes XXIV et la loi du 11 février 2005 relatives à la scolarisation des enfants handicapés, structurent le fonctionnement et l’organisation de l’IME. De façon générale les annexes XXIV définissent les principes suivants : • La priorité doit être donnée au maintien en milieu ordinaire, à l’intégration scolaire et à une collaboration avec les établissements scolaires et périscolaires • L’enfant doit être placé au centre du dispositif de prise en charge et doit bénéficier d’un projet personnalisé régulièrement réévalué • Les parents doivent être informés régulièrement de l’évolution de leur enfant, associés à l’élaboration du projet individualisé et à toutes les décisions le concernant • La structure doit se doter d’un projet d’établissement qui aborde les domaines éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques.
Bon nombre de questions se posent sur ce que sont réellement ces temps informels (définition du Larousse : qui n’obéit pas à des règles déterminées, qui n’a pas de caractère officiel), et ce qu’on peut y faire. On se rend compte tout de suite de la grande différence avec les temps formels, c'est-à-dire des règles peu déterminées, un caractère non officiel, mais aussi des similitudes car il y a tout de même certaines nuances à apporter à cette définition. J’ai choisi de parler des temps informels, car lorsque je suis arrivée en stage à l’école Expérimentale, je me suis retrouvée sur ces temps avec cette impression d’être « inutile » pour ces enfants qui jouaient, qui discutaient, qui écoutaient de la musique, mais aussi qui s’isolaient, voir se cachaient. En fait, je restais là, à les observer, à jouer de temps en temps avec eux. C’est par la suite, ayant pris du recul et discuté avec les éducateurs que j’ai alors pris conscience de la réelle importance de ces temps informels, tant pour les enfants que pour les éducateurs. A l’inverse, ces temps informels sont mal acceptés sur mon lieu de travail, ils sont perçus comme « nous ne faisons rien, nous nous tournons les pouces, rien n’est proposé aux adultes ». Le fait de me retrouver démunie face à différentes situations m’a interrogée et fait réfléchir sur ma pratique éducative dans ces moments, qui à l’école et au foyer de jour, se répètent quotidiennement, différemment bien sur.
Nous avons effectué, en trinôme, le stage Action Sociale et Développement au sein d’un CASNAV (Centre Académique pour la Scolarisation des élèves Nouvellement Arrivés en France et des enfants du Voyage). Il s’agit d’un service du rectorat (de l’Education Nationale). L’équipe du CASNAV se compose de trois Professeurs des Ecoles-Formateurs. Mme C, référente de notre stage, est en charge du volet « Scolarisation des Enfants du Voyage ». C’est sur ce thème que nous avons travaillé. Le CASNAV est implanté dans une grande commune du département. Cette ville est depuis longtemps une étape traditionnelle pour les Gens du Voyage. De plus une grande communauté y est installée de manière sédentaire depuis plusieurs générations. De grands rassemblements religieux y ont lieu régulièrement. La commune est également une étape pour leurs pèlerinages.
Au sein de mon institution de tels partenariats existent et fonctionnent très bien sans pour autant qu'ils soient contractualisés par un écrit tel qu'une convention par exemple. Un réseau préexiste, il n’est pas créé par rapport à une situation rencontrée mais est sollicitée pour cette situation. Il n’est pas défini dans le temps contrairement au partenariat, il perdure même après le besoin. Il se développe sur une logique d’acteur par recherche de réponses innovantes à chaque situation rencontrée car il est basé sur l’échange ponctuel de services ou de savoirs. L'ensemble du personnel de mon établissement (éducateurs, personnels de direction…) utilise le terme de réseau pour désigner un ensemble d'entreprise, d'écoles, d'organisme de formations susceptibles d'accueillir en stage ou en formation les jeunes que nous accueillons. Cette liste évolue chaque année de part les connaissances de chacun des employés dans tel ou tel domaine. Nous évoquons au quotidien la création de réseaux et de partenariats en travail social. La loi du 2 janvier 2002, rénovant l'action sociale et médico-sociale, reconnaît la légitimité de ces "coordinations" permettant une plus grande cohérence dans la prise en charge de l'usager.
Le but pour moi étant de pouvoir comprendre, repérer les signes des appels à l’aide pour ces jeunes souffrant notamment de troubles du comportement alimentaire ou encore de pensées suicidaires. Outre le fait de vouloir saisir quelque peu le domaine du trouble psychique, il me fallait étudier le travail en partenariat au sein de ma structure afin de permettre l’analyse que je vais vous présenter J’ai choisi de présenter le partenariat entre l’hôpital et l’éducation nationale parce que durant cette période de stage, les partenaires que j’ai été amené à rencontrer le plus ont été l’une des professeurs de « l’école à l’hôpital ». Comment deux institutions aussi importantes peuvent-elles gérer le quotidien à échelle locale. Comment organisent-elles les actions, les missions ? Comment en sont –elles arrivées la ?
Le Centre d’Education Spécialisée et de Formation est un établissement psycho-éducatif et professionnel, placé sous la tutelle technique du Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, et la tutelle financière du Ministère des Finances et du Budget. Le conseil d’administration est l’autorité suprême qui donne les orientations. Il est dirigé par le président du conseil d'administration. Les membres sont nommés par le conseil des ministres. Seuls deux centres de ce type existent sur le territoire burkinabé. Le deuxième centre se situe à 450kms d’Ouagadougou et se nomme la Maison d’Enfance André Dupont (MEADO).
Dans un premier temps, pour situer le contexte de mon intervention, je présenterai succinctement l’établissement .Ensuite, en me basant d’une situation éducative dans laquelle l’équipe et moi-même avons étés acteurs, je vais décrire les outils de communications utilisés par les professionnels. Alors, je tenterai d’analyser la place de la communication dans le travail d’équipe pour alors situer mon rôle au sein de l'équipe professionnelle Avant de commencer, je vais définir le mot « équipe ». Une équipe peut être définie comme un groupe de personnes interagissant afin de se donner ou d'accomplir une cible commune, laquelle implique une répartition de tâches et la convergence des efforts des membres de l'équipe. Cette définition fait ressortir trois caractéristiques essentielles que présente une équipe de travail : 1. une cible commune : un but ultime à atteindre, un produit final à réaliser ; 2. une tâche à opérationnaliser : une tâche qui s'appuie sur les moyens, les ressources et les outils de chacun, ainsi que sur une procédure spécifique à suivre ; 3. la convergence des efforts de chacun des membres : une collaboration, lors de la réalisation des tâches, qui s'exerce dans un climat de travail sain et de solidarité
La transgression de l'enfant, du jeune est un langage nécessaire et peut être un outil de progrès, à condition qu'il trouve sur son chemin des adultes capables de lui dire " non " et de poser cette triple contrainte : réparer les dommages causés, rendre des comptes quant aux règles bafouées, et réfléchir aux conséquences de ses actes. Ainsi se construira son rapport à la loi, son rapport aux autres et à lui-même. L’époque où l’enfant obéissait sans rechigner. C’était une époque où l’on identifiait éducation et soumission. En outre, le jeune n’est pas pleinement responsable de ce qu’il commet. Il a droit à l’erreur. On ne peut avoir à son égard les mêmes exigences qu’avec les adultes. L’attitude éducative lui permet certes de différer son plaisir, de tempérer ses pulsions et de faire le deuil de la satisfaction immédiate de ses désirs. Mais cela n’est pas suffisant pour éviter des transgressions qui ne peuvent se résoudre par le simple reproche ou l’appel à la raison. Adopter des exigences fermes n’exclut pas un dialogue chaleureux, tout comme écouter ne signifie pas céder.
Les différents types de placements peuvent induire une séparation pas facile pour l’enfant. Nous pouvons alors parler de souffrance. Le placement va être vécu différemment selon l’enfant mais aussi sa situation familiale. La complexité de ce placement va être de ne pas le rendre violent, c'est-à-dire de faire comprendre les raisons de l’arrivée en institution de l’enfant. Le placement peut être considéré violent par l’enfant et engendrer de cette façon de la violence de la part de celui-ci. C’est pourquoi le placement induit une « rupture familiale » qui est source symboliquement à une violence. La qualité de la relation éducative que nous construisons peut alors offrir du temps et de l’espace pour permettre à la personne accompagnée d’accepter les événements subis et de pouvoir exister en tant que telle. Le sens du placement peut échapper à l’enfant. C’est pourquoi il est important de réfléchir à « la difficulté propre à chaque être de se construire un sens à sa vie à partir de matériaux mis à sa portée ». Par la similitude de nos questionnements, nous nous sommes mutualisés et axés sur un objectif commun. En quoi le placement peut-il induire de la violence qui peut entraver la construction de la relation éducative ?
Le stress existe depuis très longtemps. Souvent dans une connotation négative parce qu’on l’associe à la peur, la colère. Ce sont des émotions qui perturbent l’homme. Deux types de stress se distinguent : le stress aidant bénéfique pour notre organisme et l’autre nuisible. On peut donc conclure que le stress c’est l’ensemble des réactions de l’organisme positives ou négatives à une demande d’adaptation. En ce sens, le stress lié au travail est l’ensemble des réactions que les employés peuvent avoir lorsqu’ils sont confrontés à des exigences et pressions professionnelles ne correspondent pas à leurs connaissances et à leurs capacités et qui remet en cause leurs aptitudes à faire face. De ce fait, le stress reste une notion floue, qui caractérise un phénomène qui relève à la fois du biologique, du psychologique, de l’économique et du social. Avant de s’intéresser aux effets du stress, nous évoquerons le processus de mutation des temps modernes et l’évaluation du phénomène « stress ». En second lieu, nous étudierons les causes, conséquences, la prévention des risques psychosociaux. En effet, la nouvelle organisation du travail est-elle génératrice de plus de stress ?
J’ai effectué mon stage à l’Institut médico-éducatif de la Somme, officiellement habilité à accueillir des enfants, adolescents et jeunes adultes de 6 à 21 ans ( une prolongation du suivi est parfois envisagé jusque 25 ans et un enfant est rarement orienté à l’I.M.E de la Somme avant 9 ans ) présentant des déficiences intellectuelles légères à moyenne avec ou sans troubles du comportement et/ou de la personnalité. Dans les faits, les profils des populations accueillis à l’IME de la Somme sont plus diversifiés, les causes sont multiples. L’I.M.E se voit orienter des usagers aux profils divers, il faut pour l’équipe de professionnels pluridisciplinaire s’adapter, la cohabitation de ces usagers entraine différentes conséquences problématiques que j’ai pu constater au quotidien sur mon lieu de stage, certaines situations m’ont interpellé, ce qui m’a poussé à m’interroger sur la question de la place de certains usagers en Institut Médico-éducatif, et du manque de structures spécialisée en Région Picardie. Quelles sont les causes et les conséquences d’un manque de structure d’accueil spécialisée ? Qu’engendrent-t-elle au sein d’un Institut Médico-Educatif ?
Tout le monde prend place autour de la table, Gaston s'installe en face de moi. Le repas a débuté depuis environ cinq minutes et chacun a déjà terminé son hors d'œuvre. Gaston commence son plat de résistance (il s'agit d'un plat en sauce). Il s'aide de la main pour pousser les aliments sur sa fourchette. Lorsque je remarque cela, j'interviens en lui disant : « Gaston, tu ferais mieux d'utiliser ton couteau plutôt que ta main pour pousser les aliments sur ta fourchette » ! Il garde la tête baissé sur son assiette, imperturbable, et continue son repas de la même manière. Je lui réitère alors ma demande en haussant d'avantage le ton : « Gaston, tu as entendu ce que je viens de te dire ? Utilise ton couteau plutôt que ta main pour manger s'il te plaît » ! A ce moment-là, il marque une pause, essuie le bout de ses doigts dans une serviette en papier, lève la tête, plisse le front en fronçant les sourcils, regarde autour de lui les autres jeunes qui sont attablés en tournant rapidement la tête de gauche à droite puis, saisi un morceau de pain et l'utilise pour pousser les aliments sur sa fourchette.
De l'enfant victime à l'enfant délinquant, de l'enfant exubérant à l'enfant mutique, de l'enfant souffrant à l'enfant rageur, de l'enfant rejeté par sa famille d'accueil à l'enfant rendu par une institution, du premier placement à celui qui dure depuis la plus « tendre enfance », les raisons d'accueil des jeunes sur ces services sont diverses. Les situations vécues par les jeunes accueillis au sein du foyer sont d'une grande diversité. Regroupé sous le vocable « d'enfants en danger », ils présentent tous des problématiques particulières. Certains ont vécu au sein d'un environnement familiale pathogène ou disloqué (maltraitances, abus sexuels, négligences, carences affectives, alcoolisme, problèmes psychologiques...). Certains arrivent après une rupture dans leur famille d'accueil ou dans l'établissement spécialisé qui les accueillaient. Tous on vécu ou sont en train de vivre une rupture ou une séparation avec le milieu familial. Par conséquent le travail autour de la relation avec les familles est incontournable.
A travers la situation de Mr O, nous verrons comment cet accompagnement est mis en œuvre dans cette institution. En effet, chaque pôle à un rôle spécifique dans l’accompagnement. Dans un premier temps c’est le pôle administration gestion, et plus particulièrement la secrétaire, qui intervient en programmant avec ce monsieur l’entretien d’accueil au CHRS. Ensuite le pôle hébergement éducation intervient en le prenant en charge à son arrivé en lui présentant la structure. Et enfin le pôle social insertion, sera le pôle qui suivra Mr dans son accompagnement social. Cet accompagnement social qui me semble être la mission première du CHRS est selon moi un processus multidimensionnel mettant en jeu des aspects professionnels, sociaux et culturels. Il s’agit de « tirer le fil » du logement pour repérer les interactions avec les autres dimensions de l’insertion sociale. Ce travail de l’équipe se met en place dans différentes instances : la réunion de régulation, la réunion de synthèse avec différents moyens de communication (cahier de liaison, cahier de réunion et intranet). En effet, au CHRS la communication se fait essentiellement à travers des comptes rendu de réunion ainsi que par intranet ; l’échange verbal au sein de l’équipe est réduite et peu présente.

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