Dans le cadre de ma formation d’éducatrice spécialisée, il m’est demandé de réaliser sur mon lieu de stage un Projet d’Action Educative. Il va être pour moi l’occasion d’analyser les objectifs et les missions de l’institution, de m’engager dans une démarche méthodologique pour mettre en place ce projet, de m’investir dans une relation structurante pour la personne prise en charge et d’évaluer cet accompagnement. Je vous invite donc à me suivre dans mon cheminement et à faire la rencontre de Laura, la petite fille que j’ai accompagnée lors de ce travail.
L’accueil que réserve une société donnée à la différence, à l’anormalité, nous renseigne sur son fonctionnement, les valeurs qu’elle véhicule et l’idée qu’elle se fait d’elle-même. La place que notre société occidentale réserve à la personne handicapée, déficiente intellectuelle, nous apporte donc un témoignage concret de cette construction socio-culturelle, influencée par l’héritage du passé et ses aspirations nouvelles. L’accueil de la personne se situe au confluent de deux logiques opposées : le rejet et l’assimilation. Après l’avoir maintenu à distance au moyen d’établissements, notre société essaie aujourd’hui de faire une place à la personne handicapée.
ON DIVISE LE VIEILLISSEMENT EN 2 PERIODE : La pré-sénescence entre 45 et 65 ans (après la crise du milieu de la vie) La sénescence à partir de 65 ans Selon 1 période on se confronte différemment au vieillissement, et à chaque âge nous sommes confrontés à des limitations, des renoncements nécessaires pour grandir dans la perte
C’est à partir d’interrogations issues de mon second stage que je vais effectuer ma problématique. J’ai effectué mon stage dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (C.A.D.A « mozaik »).Le C.A.D.A accueille et héberge des personnes en situation administrative de demande d’asile. Le C.A.D.A est composé d’une équipe sociale comprenant deux éducateurs, un moniteur éducateur, trois assistants sociaux et d’un chef de service. La personne en demande d’asile est un individu qui fuit son pays afin de demander une protection. Le passé du demandeur d’asile, cause de l’arrivée en France, est un ensemble d’événements dans certains cas traumatisants, plaçant la personne dans la fuite laissant derrière elle sa culture, ses repères, sa famille…ce qui n’est pas sans répercussions sur la personne.
Le champ de la protection de l’enfance est assez complexe dans son fonctionnement. En effet, à la suite d’un signalement plusieurs solutions sont envisageables : lorsque le juge des enfants ou le service de l’Aide Sociale à l’Enfance interviennent pour protéger un enfant ils peuvent décider de suivi éducatif ou de placement (en Maison d’Enfant à Caractère Sociale, en foyer, en famille d’accueil…). Dans chacun des cas les conditions d’admissions ne sont pas les mêmes et peuvent varier selon l’âge des enfants, l’investissement des parents dans le cadre d’une prise en charge institutionnelle, la problématique de l’enfant et les raisons du placement, la durée de celui-ci… Cependant il est nécessaire que, quelle que soit la réponse envisagée au signalement, l’enfant soit pris en charge comme il se doit en tant qu’individu avec sa problématique.
Le cas juridique que je vais exposer provient de mon expérience professionnelle en Institut de Rééducation. Cet établissement accueille des adolescents présentant des troubles du comportement et du caractère. Il s’agit de mineurs confiés sur des temps d’internat à l’institution. L’autorité parentale réside entre les mains soit des parents de ces adolescents soit de leur tuteur le cas échéant. L’inscription dans l’IR n’est donc pas soumise à une décision judiciaire et reste à l’appréciation des détenteurs de l’autorité parentale.
La définition du terme politique a évolué au cours de l’histoire. On peut citer la définition de 1971 : « la politique est l’art et la pratique du gouvernement des sociétés ». Elle évolue peu après, signe d’une évolution des mentalités: « la politique c’est l'ensemble des affaires publiques ». (1976). Cette définition s’est complexifié en corollaire au développement de la démocratie et de l’extension des sciences humaines. On peut lire aujourd’hui par exemple: «La politique est la capacité d'une société (une communauté politique) à s'interroger, à formuler des réponses chaque fois temporaires, à inventer des articulations toujours insatisfaisantes pour faire tenir ensemble les différents pôles du peuple ». (HOULE F. et THERIAULT J.-Y., La société des individus et la solidarité dans L'État, la société civile et l'économie, Les Presses de l'Université Laval, L'Harmattan, 2001.)
L’objet de ce dossier est la possibilité d’élaborer un travail d’équipe au sein d’une structure tout en ayant des représentations différentes d’un même métier. L’établissement dans lequel s’est déroulé cette étude est « Le R. De S. » et la population, l’équipe ciblée sont les moniteurs-éducateurs. Partant de l’hypothèse que chaque membre a ses propres représentations, nous avons essayé de dégager les différentes caractéristiques permettant l’émergence du travail d’équipe, c'est-à-dire, d’une collaboration rigoureuse, efficace et agréable. Pour ce faire nous avons utilisé le questionnaire et avons procédé à une analyse de celui-ci.
Dans le cursus de formation d’éducateur spécialisé, une unité de formation est consacrée aux techniques éducatives. Cette unité a pour objectif de faire découvrir aux étudiants, l’intérêt d’utiliser une ou plusieurs techniques dans les prises en charge qu’ils auront à effectuer. Pour ce faire, nous devions choisir 2 activités parmi 24 proposés. Les activités étaient du type : atelier marionnettes, théâtre, musicothérapie, langage des signes, sports de montagne, …Pour ma part, j’ai choisi la spéléologie puis le sport nautique. Ces 2 stages se sont déroulés à Annecy en Haute-Savoie.
- l’Accueil / Orientation ( A/O ) pour les personnes âgées de 12 à 15 ans, où ils s’adaptent à la structure et où l’enseignement scolaire ( lire, écrire, compter) reste une base principale de l’apprentissage. Le secteur A/O est composé de six groupes d'environ 10 enfants chacun. Il est dirigé par un chef de service, auquel viennent s’ajouter 6 éducateurs spécialisés et 1 AMP .
Mon stage de découverte 2 s’est déroulé au Seuil, service d’accueil d’urgence pour femmes et couples avec ou sans enfants et hommes seuls avec enfants, service implanté sur la ville de Perpignan, mais accueillant des personnes de tout le département des Pyrénées Orientales, voire hors département.
Dans le déroulement de notre formation à l’I.R.F.A.S nous avons eu à réfléchir et à essayer de mettre en place un projet dans le secteur du travail social. Ce travail de groupe doit nous amener à utiliser les connaissances méthodologiques qui nous ont été enseignées et à nous faire travailler dans une perspective opérationnelle. Les groupes de travail se sont ainsi formés librement, autour d’une idée partagée à priori par tous, mais chaque membre aura à soutenir la démarche qu’il a eue tout au long du projet.
Nous avons choisi le thème de l'accompagnement social, dans le souci d’approfondir nos connaissances dans ce champ du travail social. De plus, il nous concerne aussi bien au niveau du mémoire que pour nos pratiques professionnelles actuelles et futures. Ce sujet nous permet de nous interroger sur notre façon de faire. La notion d'accompagnement social est vague et complexe, elle ne se limite pas à une seule définition. Cependant, nous en avons chacun une représentation. Nous tenons à préciser que nous traitons de l’accompagnement social toujours dans un contexte et dans un environnement donné.
Il s’agit de se centrer sur un temps précis de la vie quotidienne pour réaliser un travail précis d’observation et d’analyse visant à mettre en évidence les enjeux éducatifs de la situation. Il s’agit donc de rapporter des éléments d’observation pertinents et de les analyser à la lumière notamment des concepts abordés en cours. Ce travail doit également comporter une présentation et une analyse de son implication personnelle auprès des usagers et au sein de l’établissement.
Dans le cursus de formation d'éducateur spécialisé, l'unité de formation 8 a pour but de construire une réflexion théorico-pratique sur une problématique liée à une situation précise de notre pratique. Cette réflexion doit partir d'une situation concrète du quotidien qui nous a posé question. Sur la base de mon expérience en Centre Educatif Renforcé. Le CER est une structure habilitée par la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Il se caractérise par un encadrement éducatif permanent (24h sur 24) et un fonctionnement en sessions de 6 mois au cours desquelles sont mises en place des programmes intensifs d’activités. Ce mode de prise en charge vise à mettre, des mineurs en grande difficulté, très ancrés dans la délinquance, en situation de rupture par rapport à leur environnement.
Je veux aborder là, la question du désir et de la demande chez ces jeunes qui nous questionnent sans arrêt, et qui nous amènent trop souvent à accélérer le cours des choses, à répondre trop vite à leurs demandes. Répondre trop vite, c’est en effet passer à côté d’une problématique qui doit être travaillée ; il faut donc du temps pour cela, ainsi que la mobilisation d’un certain nombre de travailleurs sociaux, de partenaires, d’un suivi…c’est aussi prendre conscience de sa frustration au regard d’un travail éducatif qui paraît parfois stagner et qui nous renvoie à du malaise.
J’ai effectué mon stage à responsabilité au sein d’un service. Ce service gère entre autre un CHRS de type éclaté. Il accueille des personnes placées sous contrôle judiciaire socio-éducatif ou sortant de détention. Lors de mon stage, ainsi que lors d’expériences précédentes, j’ai pu remarquer que la sortie d’une période d’incarcération n’était, pour un certain nombre de personne, pas source de joie mais bien au contraire. La prison reste un univers secret où il est difficile de pénétrer. De plus, nombreux sont ceux qui refusent de parler de cette période préférant oublier qu’elles sont passées par « la case prison » (dires de monsieur B... dont nous parlerons ultérieurement). Ce sujet me semble aussi tabou. 56000 personnes sont détenues en France(en février 2003), alors que les prisons françaises ne comptent que 47473 places, pour autant, on en parle pas ou peu.
D’après Joseph Rouzel, « En internat, en milieu d’accueil, la dimension du quotidien est centrale puisque les travailleurs sociaux y travaillent dans le quotidien, mais surtout avec le quotidien dans toutes ces dimension, mais aussi de surprises. » Le quotidien est un espace de répétition (d’habitudes) et en même temps un lieu d’invention et de création, c’est ainsi le lieu de la rencontre entre l’usager et le professionnel. D’après le petit Larousse illustré en 1997, la polyvalence est définie comme étant « posséder des aptitudes, des capacités variées. », et savoir être capable de s’adapter aux différentes situations rapidement.
Rompant avec le système juridique prévalant sous l’ancien régime, qui ne faisait aucune différence entre les adultes et les enfants concernant la responsabilité pénale, le Code Pénal de 1810 fixa la majorité pénale à 16 ans. Le juge chargé d’une affaire mettant en cause un mineur de moins de 16 ans se fondait alors sur le critère de discernement. S’il était établi que le mineur avait agi sans discernement, le juge prononçait un acquittement, mais le mineur devait être éloigné de la société et faisait l’objet d’un placement en maison de correction où il bénéficiait de mesures éducatives, pour une durée, qui ne pouvait aller au-delà de son vingtième anniversaire. En revanche, si le juge estimait que le mineur avait agi en pleine connaissance de cause, il bénéficiait d’une atténuation de peine, mais devait effectuer celle-ci dans les conditions de droit commun. Ce système fut critiqué car il favorisait la promiscuité et ne prenait pas suffisamment en compte les spécificités de la délinquance juvénile par rapport à la criminalité en général. Pour remédier à cette insuffisance, la loi du 5 avril 1850 instaura alors les colonies pénitentiaires de jeunes détenus, accueillant tous les mineurs délinquants quel qu’ait été leur niveau de discernement. Une loi du 12 avril 1906 porta la majorité pénale à 18 ans.
J’exerce la fonction de candidat élève éducateur dans un foyer thérapeutique. Au cours de mon activité professionnelle au sein de ce foyer j’ai pu observer à de multiples reprises l’importance des moments de la vie quotidienne. Au cours de cette vie quotidienne, la rencontre entre la personne en soins et le soignant est en travail permanent de recherche thérapeutique. Mais ces rencontres ont lieu dans de multiples contextes de temps, de lieu et de personnes. Je vais lors de ce travail vous présenter la particularité des moments interstitiels et les éléments qui en font une fonction thérapeutique dans le cadre du foyer. Je présenterai tout d’abord la psychiatrie, la psychothérapie institutionnelle puis le foyer et sa population. Dans le deuxième temps je tenterai de définir les moments interstitiels pour enfin analyser le processus dynamique qui rend ces moments interstitiels thérapeutiques au sein d’une forme d’application de la psychothérapie institutionnelle.
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