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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Violence et abus sexuels dans la famille. Reynaldo Perrone – Martine Nannini

Violence et abus sexuels dans la famille. Reynaldo Perrone –  Martine  Nannini

RESUME DE L’OUVRAGE

Aujourd’hui, avec la perte du »pouvoir » du père et la revalorisation du statut de la femme et des enfants, la société revendique le droit de regard sur les déviances familiales. Avec ce changement, les chercheurs et travailleurs sociaux peuvent évoluer dans leur mode de prise en charge. Ils peuvent, sans négliger leur rôle au niveau de l'intervention de la Loi, évoluer vers une volonté d’aider ces familles à se réorganiser sans violence. Ce livre propose l’analyse de nouveaux concepts permettant cette nouvelle prise en charge. I- VIOLENCE ET FAMILLE Pour aboutir à de nouveaux concepts il nous faut avant tout élaborer des présupposés et des hypothèses . Ces présupposés impliquent que dans une perspective systémique chaque protagoniste est responsable de la réalisation des conditions d’apparition de la violence. Elle serait, en effet une forme de communication particulière dépendante d'un contexte ou d'une interaction relationnelle. Partant de là, on ne peut parler de victime / agresseur. On parlera des acteurs de la violence : acteur émetteur et acteur récepteur. Il existe deux formes différentes de violence : -La violence agression : Les acteurs sont en éternelle rivalité. Ils fonctionnent suivant une relation symétrique et égalitaire.

Chacun y préserve sont estime personnelle. L’acte violent et conscient se déclenche dés lors que l’un des acteur adopte une attitude d’abandon de lutte ou de soumission. -La violence punition : L’acteur récepteur (A) est soumis devant l’acteur émetteur (B). C’est une relation complémentaire et inégalitaire. Par la violence, B désire rétablir les positions lorsqu’il perçoit A comme se plaçant à son niveau. A estime qu’il mérite la punition. A et B n’ont pas conscience de la violence qui s’exprime. Après de nombreux témoignages, on peut constater que dans les deux cas (violence agression ou violence punition), la violence agit suivant ce que nous appellerons un consensus implicite rigide. C’est à dire que la violence apparaît comme une nécessité pour l’équilibre du couple. Les protagonistes anticipent et préparent la séquence de violence et de ce fait, ils l'acceptent et lui donnent une place. Cette séquence survient suivant un aspect spatial (toujours dans le même lieu), un aspect temporel (toujours aux mêmes moments) et un aspect thématique (toujours à propos des mêmes sujets). Si la violence sort de ce cadre établit implicitement, alors il y a comme « rupture de contrat ». C’est aussi ce qui peut déclencher la demande d’aide extérieure.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Vivre avec des hauts et des bas : Christian Gay et Jean-Alain Génermont

Il est question de la maladie encore communément appelée maniaco dépressive, ou plus récemment nommée « trouble bipolaire ». Cette maladie est évoquée d'une part par le patient, Jean-Alain Génermont, mais aussi par le Docteur psychiatre Christian Gay. Il y est décrit la maladie en tant que telle, avec les différents symptômes associés ; comme les changements radicaux d'humeurs : passage d'un état d'exaltation intense, euphorique (phase maniaque) à un état d'abattement profond (phase dépressive).

D'autres formes de cette maladie sont également abordées de manières succintes, mais cela permet d'avoir à l'esprit que les troubles bipolaires sont subdivisés en différentes catégories. Sachant que dans cet ouvrage, les auteurs décrivent plus particulièrement le trouble bipolaire de type 1 (propre à l'un des auteurs du livre). C'est donc le parcours d'un malade et l'évolution de sa maladie durant plusieurs années. Ainsi que les difficultés de son entourage, très éprouvé par celle-ci.

Psychanalyse du lien tyrannique d’Albert Ciccone

« Les enfants qui poussent à bout » est, selon A. Ciccone, l’expression qu’expriment systématiquement les parents pour décrire la tyrannie qu’ils subissent ou pensent subir de la part de leurs enfants. Il y a de nombreux exemples qui décrivent le comportement de ces enfants. Il y a l’enfant tyran qui impose ses propres règles à ses parents : il les contrôle. L’enfant agit ainsi car il est tout puissant et tyrannique mais il est comme un « gros bébé immature ». Ce « bébé » qu’il est, l’amène à frapper les plus petits car ils vont lui rappeler qu’il est tout comme eux un « bébé dépendant ». De part ce comportement, l’enfant va chercher la réaction de ses parents pour vérifier qu’ils soient présents et vivants. Lorsque les parents réagissent, il redevient ce « bébé dépendant » et c’est cela qui le pousse à tyranniser.

Et si on parlait...de la violence ? : Jean-Marie Petitclerc

La délinquance juvénile est le fil rouge de cet ouvrage. L'auteur met en avant la notion de « relation de confiance et d'alliance » pour expliquer qu'il faut voir en ce jeune le positif, lui montrer qu'il n'est pas seul, et lui faire comprendre qu'il est acteur de son parcours, de son éducation.

Le cri de la mouette - Emmanuelle Laborit

1. Indications essentielles Comme je l’ai écrit précédemment, E. LABORIT est actrice. Son livre ne fait en aucun cas l’objet d’un travail de recherche ou d’analyses thématiques. Il s’agit simplement de son autobiographie. Ecrire l’histoire de sa vie à seulement 22 ans peut sembler étonnant. Cependant, E.LABORIT est née sourde profonde ce qui l’a obligée à mener plusieurs combats. Combat sur elle-même, pour comprendre sa différence, pour écrire cet ouvrage. Mais surtout combat sur les autres et pour les autres.

Elle a du se faire accepter par son entourage, combattre l’interdiction de la langue des signes dans l’enseignement (officiellement interdite jusqu’en 1991, mais cette aversion pour la langue gestuelle des sourds est encore présente aujourd’hui), lutter pour faire connaître les droits des trois millions de sourds en France. Cela l’a amenée à atteindre une certaine maturité d’esprit plus vite que les jeunes filles de son âge. Comme elle l’écrit elle-même : «Je ne suis pas vieille, mais il s’est passé depuis ma naissance énormément de choses. J’ai «vieilli» en accéléré. […] J’ai l’impression d’avoir avancé très vite.»

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