Pourquoi les acteurs socio-économiques parties prenantes de la demande (usagers, pouvoirs publics..) ont recours à des organisations à but non lucratifs?
Théorie de la confiance : quand il y a asymétrie d’information, le risque de comportement opportuniste des agents est réel. Une organisation privée à but non lucratif est plus efficace car elle réduit cout de transaction (d’autant plus vrai pour service relationnels et des usagers en situation de dépendance et vulnérabilité) et elle présente de signaux de confiance spécifique = statut juridique (non redistribution des profits). Cependant pas suffisant (avantages en nature, choix des usagers les moins couteux…)
Théorie de la demande excédentaire pour des biens collectifs ou quasi : financer par l’état car les associations développent des services complémentaires pour des demandes spécifiques.
Théorie de l’interdépendance :
Une organisation privée à but non lucratif joue un rôle important en défrichant des demandes sociales émergentes. Dans un 2nd temps, il y a une institutionnalisation de l’action. Les pouvoirs publics interviennent et régulent
Constat : associations restent prestataires et régulation des pouvoirs publics car l’Etat est incapable de répondre à des demandes différenciées et hétérogènes.
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Cet ouvrage présente très bien l’origine, le pourquoi et la place des associations. Il évoque aussi les raisons qui poussent le monde associatif à se transformer et « à être gérer ».
Dans une dernière partie, il essaye de comprendre comment on doit et on peut diriger une association. Cet espace de réflexion sur la gouvernance associative est complexe.
La problématique aujourd’hui est de savoir comment vont évoluer les associations avec une question cruciale : le financement et son hybridation
Les associations deviendront elles des opérateurs de services de l’Etat ? Ce scénario entrainerait une perte d’initiatives et des doutes sur un contrôle démocratique
Les associations deviendront elles des organisations entrepreneuriales avec une vision caritative et philanthropique à l’anglo-saxonne = Social Business ? Ce scénario entrainerait une instrumentalisation des associations pour moraliser
La troisième voie (utopique ?) est de co-construire l’action publique par une action citoyenne et une action des pouvoirs publics.
Les associations doivent continuer à faire émerger les besoins et renforcer leur ancrage citoyen par un travail avec les usagers.
Les pouvoirs publics doivent être davantage à l’écoute des associations sans les instrumentaliser.
Catégorie: | Fiche de lecture Educateur spécialisé |
Type de fichier: | application/pdf |
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