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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Voulons-nous des enfants barbares? : Maurice Berger

Voulons-nous des enfants barbares? : Maurice Berger

Constats On constate une augmentation de la violence pathologique extrême. M. Berger définit les enfants barbares comme des enfants qui n’ont pas la liberté interne de ne pas frapper. Cause de la violence La quasi-totalité de ces enfants et préadolescents ont été soumis dès tout petits à des relations particulièrement défectueuses avec leur environnement, le plus souvent leurs parents, entraînant des « traumatismes relationnels précoces ». Des les premières années de vie, pour faire face à ces traumatismes, ils ont mis en place des processus de défense « automatiques » qui incluent l’attaque potentiellement meurtrière. En France, il existe un déni concernant le lien de causalité entre traumatisme relationnel précoce et violence.

A côté des situations de violence extrême liées à des interactions précoces très défectueuses pendant les 18-24 premiers mois, il existe d’autres formes de violences dues à l’incapacité des parents de mettre des limites éducatives adéquates et claires à leurs enfants. Le psychisme de l’enfant (et de l’adulte) a besoin de rencontrer de l’autorité pour organiser son monde pulsionnel. Mais dès qu’un individu manifeste cette autorité, apparaît dans le groupe et dans l’esprit même du sujet « autoritaire » la crainte d’un abus d’autorité (A. CAREL, pédopsychiatre). - L’interdit L’enfant n’est ni un être pur innocent, ni mauvais par essence : il a en lui de la violence comme il a de l’amour. Il manifeste des mouvements de jalousie, de domination, d’envie par rapport aux autres et l’évolution de ses pensées destructrices dépend en grande partie de la réponse que vont y apporter ses parents. Le parent va devoir, dans certaines circonstances, exercer « une violence » éducative adaptée dont le rôle est d’interdire et d’empêcher certains actes et certaines paroles. Progressivement, l’enfant va intérioriser ce rôle parental sous la forme d’une instance psychique, le surmoi avec ses 3 fonctions, interdictrice, régulatrice, consolatrice.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Les nouvelles délinquances des jeunes : Jean-Marie PETITCLERC

Depuis quelques années, la France connaît une véritable explosion de la délinquance juvénile, autant sur le plan quantitatif (délits de plus en plus nombreux) que qualitatif (actes de plus en plus graves). Entre 1996 et 2003, la délinquance des mineurs (atteinte volontaire à l'intégrité physique) a augmenté de 55%. Il paraît donc urgent d'agir, c'est-à-dire revisiter les modes d'intervention, car la prévention ne semble pas suffisante.

L'auteur divise son livre en quatre parties : l'évolution de la délinquance juvénile où il relate les chiffres de la délinquance; l'insuffisance des politiques actuelles de prévention où il évoque la hausse de la « délinquance de proximité » ainsi que la prévention spécialisée et ses limites; les dysfonctionnements des modes de prise en charge éducative, avec l'échec de la prévention et les trois lieux « de vie » de l'enfant : sa famille, l'école et la rue, la désimplication parentale,...; et il finit en apportant des réponses innovantes

Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Le concept de résilience dit que donner de l’affection à un enfant abandonné peut lui permettre de « renaître ». Au bout d’un an, placé dans une famille d’accueil affectueuse et attentive, ses synapses repoussent comme primevères au printemps, son  néocortex est « regonflé », images à l’appui. Cette atrophie des orphelins mis en isolation sensorielle, comme leur résilience ultérieure, sont des preuves de la plasticité neuronale et corticale. Le plus important n’est pas que des neurones puissent repousser, mais qu’ils s’interconnectent. Un neurone isolé ne sert à rien. L’intelligence, la sensibilité, l’empathie, toutes les fonctions psychiques dépendent du degré d’interconnection et de vivacité des neurones.                                

Contrairement à ce que disent les Media, la plus grande maltraitance n’est pas physique mais liée à une carence affective. Celle-ci fait des ravages silencieux. L’enfant n’est pas mal traité, ni agressé. Il est juste seul.

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Vaincre l'autisme de Barbara DONVILLE

En ce qui concerne l’auteur, Barbara DONVILLE est une psychothérapeute spécialisée dans la thérapie parentale des enfants autistes. Ce n’est pas une personnalité littéraire connue, il s’agit là de son premier ouvrage, et il ne semble pas qu’elle ait le désir d’en écrire un autre pour le moment. Elle explique que l’écriture de ce livre a été une sorte de thérapie pour elle et son fils, et la finalisation de l’ouvrage a été pour eux, la fin de cette longue épreuve. L’ouvrage a été publié en 2008. Comme je l’ai indiqué, sa parution est liée à la fin d’une période de plus de quinze années, que Barbara DONVILLE et son fils ont traversé. Cependant ce livre arrive dans un contexte social particulier, ou l’autisme, bien que reconnu n’est pas une pathologie où les structures de prise en charge adaptées sont légions. Lorsque l’on fait des cherches, on peut s’apercevoir qu’il n’existe pas beaucoup d’associations et très peu de structures de prises en charge spécifiques.

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