LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Etude de cas clinique Educateur spécialisé

Afficher:

Cette situation est extraite de mon 2ème stage effectué dans un foyer d’accueil d’urgence pour adolescents (14-18 ans) . Elle concerne un jeune, âgé de 16 ans au moment des faits, que nous appèlerons L. L vit son premier placement en foyer par décision du juge (O.P.P.). Ses parents sont divorcés depuis qu’il a 7 ans et leur relation a jusqu’à aujourd’hui gardé un caractère conflictuel. Sa mère a la garde de L et ce dernier passe un week-end sur deux avec son père. Ses deux parents ont aujourd’hui un nouveau concubin et sa mère a eu deux enfants. L ainsi que sa mère m’ont dit qu’il avait de très mauvais rapports avec son beau-père. La maman de L est atteinte d’un double cancer déclaré depuis plus de trois ans qu'elle essaie de soigner par cures de chimiothérapies.

INTRODUCTION L'Institut de Jeunes Sourds de S-E accueille des jeunes atteints d'une déficience auditive. Ceux-ci suivent une scolarité adaptée à leur handicap et sont pour certains en internat spécialisé la semaine. C'est durant mon intervention sur un des groupes de l'internat, que la problématique d'une jeune fille m'a interpellée. Je présenterai donc le cas de G dans cet exposé. Je tenterai dans une première partie de faire un présentation aussi complète que possible selon les renseignements que j'ai pu récolter. Ensuite, j'essaierai de faire une analyse à partir de cette présentation et de ma connaissance de cette personne. Enfin, je proposerai quelques pistes de réflexion pour adapter son projet à sa problématique. PRESENTATION DE G 1 Sa déficience auditive G. est une jeune fille née prématurément (sept mois et demi) en 1989. En effet, suite à une hémorragie durant la grossesse, une césarienne en urgence sous anesthésie générale était nécessaire. Lors de l'accouchement, un état de mort apparent a été constaté. Il a donc fallu réanimer G. pendant un long moment, provoquant sa surdité. Cette déficience auditive n'a pourtant été découverte qu'à l'âge d'un an et demi.

J’ai décidé de présenter le cas d’Elise car elle m’a interpellée tout au long de mon stage de par son comportement. En effet, cette jeune adolescente est vraiment à part du groupe, c’est la seule qui ne verbalise pas et qui s’isole constamment. Elle est en réel décalage avec tous les autres du groupe. Tout ceci m’a fortement intrigué et m’a poussé à tenter de comprendre plus précisément sa problématique. Je tiens à préciser que j’ai modifié le prénom de la jeune afin de conserver l’anonymat.

J’effectue mon stage à responsabilité dans un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale. Les résidants sont admis pour une période de six mois. J’ai donc la possibilité dans cette Etude d’Action Educative de rendre compte d’une prise en charge dans sa globalité. Lors d’une réunion d’équipe, on m’a proposé d’être la référente de Monsieur Jean (nom falsifié). La référence me semble être un cadre intéressant pour effectuer ce travail.

Introduction Nous passons la majeure partie de notre vie insérés dans des groupes. L'appartenance à des groupes est donc une caractéristique fondamentale de l'espèce humaine. De fait, ceux-ci jouent un rôle déterminant vis-à-vis de l'individu. A travers eux, celui-ci est formé, façonné par la société dans laquelle il vit. Pour nourrire cette réflexion, mon sujet est élaboré à partir de cas pratiques, de schémas (en annexes), de théories et de pistes d'analyse pour comprendre plus particulièrement le fonctionnement du groupe restreint. Je tiens cependant à préciser que les prénoms des adolescents observés ne sont pas les leurs.

Je vais tenter de faire une présentation multifactorielle d’une jeune adolescente placée dans une MECS. Structure au sein de laquelle j’ai effectué un stage de trois mois. Le cas clinique de cette jeune fille à particulièrement retenue mon attention. Pour ce faire, je présenterai brièvement l'établissement accueillant la jeune fille ainsi que l'anamnèse de X, que je prénommerai ainsi. Pour terminer, j'inclurai les orientations souhaitable au projet individuel de l'adolescente.

Le journal d’étude clinique s’inscrit et fait partie intégrante du Domaine de Compétence 3 (communication professionnelle en travail social).
La communication est essentielle dans le travail d’équipe, elle est également complexe et loin d’être unique. « Nulle part ni pour personne n’existe LA communication. Ce terme recouvre trop de pratiques, nécessairement disparates, indéfiniment ouvertes et non dénombrables. »
Le travail en équipe se manifeste sous différentes formes suivant les lieux de stage. En centre maternel, mon premier lieu de stage, la chef de service, l’équipe éducative, le psychologue et moi-même nous retrouvons chaque semaine afin d’évoquer et de trouver des solutions sur l’accompagnement des jeunes mamans. Le cahier de bord nous permettait de répertorier les évènements quotidiens. Lors de mon deuxième stage en ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail), j’ai mis en place un dossier informatique sous forme de fiche pour chaque travailleur handicapé afin que les éducateurs et moi puissions relater les entretiens formels ou informels que nous avons avec les personnes accompagnées.

Ce travail vise à apporter une réflexion sur le travail en équipe. Il est en lien avec le Domaine de Formation 3 (Communication Professionnelle) du référentiel du diplôme d’état d’éducateur spécialisé. Il prendra la forme d’un journal d’étude clinique qui s’appuiera sur le stage d’approfondissement de ma formation d'éducateur spécialisé d’une durée de quatre mois. J'ai eu la chance de pouvoir l’effectuer à l'étranger par le biais du service de mobilité internationale de l'ITSRA. Mon stage s'est donc déroulé à Hô Chi Minh City (Saigon), au Vietnam, au sein de l'ONG française.

Mon travail d'observation porte sur une situation que j'ai rencontré dans une Maison d'Enfants à Caractère Social (MECS), sur l'unité d'un groupe d'adolescents âgé de 13 à 17 ans.

            Tout d'abord, dans un contexte plus général de l'établissement dans son ensemble (quatre pavillons d'une douzaine d'enfants), certains indicateurs relatifs au climat institutionnel sont à prendre en compte. Des relations conflictuelles entre les équipes de travailleurs sociaux et le cadre de direction produisent un déséquilibre du cadre institutionnel notamment par l'enchaînement d'arrêt de travail à répétition. Ce qui a pour conséquence un perpétuel mouvement de remplaçant intervenant à court terme.

Face à ce déséquilibre, les résidents se placent dans une dynamique d'opposition, de contestation des règles et de leurs représentants par des passages à l'actes pouvant être violent. Ce qui alimente l'atmosphère générale de l'institution sous tensions. Les équipes éducatives se retrouvent démunies, non soutenue par la direction et donc incapable d'apporter des réponses cohérentes aux situations rencontrées.

Lorsque, en allant au centre hospitalier, je remets à madame Dorado la convocation pour une audience auprès du juge des enfants, à laquelle je suis également convié, elle éclate en sanglots. Elle me dit être persuadée que le juge va lui retirer son fils Luis. Elle ajoute qu’elle ne va pas se laisser faire, parce qu’elle n’a pas commis d’erreur avec cet enfant, et qu’elle a accepté toutes les propositions qui lui ont été faites, pour ne pas être séparée de ce dernier.

Mais revenons quelque temps en arrière pour mieux comprendre la situation actuelle, et pour cela je vais m’appuyer sur différents événements pour en illustrer la complexité. Ainsi je ferai référence à l’accueil de cette personne, à des réunions de synthèse, des orientations, des projets et autres notes complémentaires, pour conclure avec une audience auprès du juge pour enfants et différents faits qui s’y sont rattachés. J’expliquerai par ailleurs mes ressentis, mes positions et mon analyse, en apportant des références théoriques pour étayer mes propos.

Actuellement en stage à responsabilité éducative au centre d’hébergement et de réinsertion sociale , je souhaite réaliser mon dossier en psychopathologie en rapport avec l’observation et le suivi d’une résidante que j’ai effectué durant plus de six mois.Les entretiens individuels, les accompagnements, les temps informels et les moments d’atelier m’ont permis de réaliser un recueil de données concernant la pathologie de Mme.M.

Ce recueil comporte des éléments de son discours, des manifestations comportementales, des questionnements ,des actes et la relation d’accompagnement que nous avons eu.Ce dossier sera donc basé sur des observations cliniques, mais aussi sur mon questionnement concernant le lien créé entre Mme.M et moi-meme.

Pour ce faire, je me suis appuyée sur des théories relevant de la psychiatrie, de la psychopathologie mais aussi de la psychanalyse.

La sémiologie ne sera pas distincte mais signifié dans la synthèse que j’ai réalisé dans le dossier concernant Mme.M. Je ne souhaitai pas faire un relevé de symptômes qui à mon sens n’aurai donné qu’une poignée de faits insuffisants pour une compréhension de la souffrance que peut endurer Mme.M. N’étant ni psychologue, ni psychiatre ni spécialiste dans cette matière je tiens à étudier les aspects qui m’ont provoqué des difficultés dans l’accompagnement socio-éducatif de Mme.M et ainsi peut être mieux adapter mon intervention auprès d’elle.

...

Nous savons maintenant que Mme.M souffre d’une dépression sévère l’empêchant de vivre « normalement » car elle ne peut réaliser des choses courantes comme manger avec plaisir par exemple ou lire un livre. Parasité par ne nombreux symptômes qu’elle ne comprend pas, et dont elle ne connaît pas l’origine.Sa prise en charge en CHRS est-elle bien adaptée ? Je me pose parfois la question.Ses séjours à répétition à la clinique psychiatrique la soulage t-elle vraiment ? Quel accompagnement serait le plus adapté pour que Mme.m se sente mieux et puisse reprendre une vie « normal » ?

Son rétablissement prendra certainement du temps, avançant petit à petit entouré d’éducateurs spécialisé, de psychiatre, de son fils et d’un ami, peut être qu’un jour Mme.M retrouvera son autonomie personnelle évacuant les vieux démons qui la rongent et la font souffrir.Une rencontre comme celle-ci est extrêmement touchante car face à cette pathologie on ne sait pas toujours comment intervenir, il n’y a pas de réponses ou de solutions toute faites.

Je n’ai pas de solution pour Mme .M, je ne peux que chercher des éléments concernant sa maladie et écouter ce qu’elle veut dire ou manifester.

Freud écrit à juste titre, dans sa préface de 1925 à l'ouvrage d'August Aïchhorn traduit en français sous le titre de Jeunesse à l'abandon , qu'éduquer, comme gouverner et soigner (plus tard il dira psychanalyser) est impossible.Boutade ou fond de vérité ?

Par conséquent, j’ai tenter de rendre compte des recherches que j’ai effectué concernant la dépression, les recherches, les explications d’une telle maladie ,l’accompagnement de Mme.M se poursuit, toujours dans l’objectif de retrouver une autonomie personnelles.

          Dans le cadre de ma formation d’éducatrice spécialisée, j’ai effectué mon stage à l’ESAT …….., Etablissement et Service d’Aide par le Travail. C’est un organisme médico-social chargé de la mise au travail, accompagnée d’un soutien médical et social, des personnes handicapées dans l’impossibilité de travailler dans un autre cadre. L’établissement accueille plusieurs type de handicap.

Mon stage se déroule plus particulièrement au sein de l’atelier ménage. Il est composé de huit usagers ainsi que d’une monitrice d’atelier chargée d’encadrer l’équipe dans les taches qui leur sont demandées.

La situation que j’ai choisie de présenter concerne une personne, J, appelé « Nano »âgé de 48 ans.

N présente un déficit intellectuel ainsi qu’une trisomie 21. Il a des troubles du langage mais cependant la communication verbale peut se faire. Il est sociable dans ses loisirs mais peut avoir des comportements d’opposition massive dans le cas de frustration.

N est capable de manifester son sentiment de joie mais aussi celui de la colère. Il reste respectueux des règles de l’établissement. N est souvent en demande d’affection.

Suite à des difficultés conjugales, économiques et de précarité de sa famille, Julien (né en Avril 1990) est un garçon qui a été placé en institution dès sa petite enfance (premier placement en février 1991, Julien n’avait alors même pas 1 an). Julien et son frère aîné ne connaissent pas leur père qui est absent depuis leur naissance. Depuis, Julien a grandi en foyer, avec quelque tentatives de retours en famille, mais en vain. La qualité des relations avec sa mère est assez aléatoire. Julien sait autant se faire apprécier que se faire détesté. Julien est un garçon qui s’est construit une personnalité fort complexe. Depuis tout petit il s’est rendu responsable de toutes les situations conflictuelles de sa famille protégeant sa mère, mettant tout en œuvre pour satisfaire les attentes de celle-ci.
Au sein de ce service, il y a 14 éducateurs (3 éducateurs à la cellule PPCAFa (Premier Placement Cellule d’Accueil Familial) et 10 éducateurs au placement familial), 2 psychologues, 16 administratives en charge du suivi administratif des dossiers, une chef de service et son adjointe et la directrice de la DPDS. Le service de l’Aide Sociale à l’Enfance prend en charge environ 500 enfants. Ceux-ci peuvent être accueillis en familles d’accueil ou bien en établissements spécialisés. Les éducateurs les suivent donc sur leur lieu de résidence le temps du placement.
Le service de l’ASE est un service administratif du département, placé sous l’autorité du président du Conseil Général et dont la mission essentielle est de venir en aide aux enfants et à leur famille par des actions de prévention individuelle ou collective, de protection et de lutte contre la maltraitance. Pour accomplir ses missions, il est doté de personnel administratif et de travailleurs sociaux. Ses missions sont précisément définies par l’article L 221-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles : - apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique aux mineurs, à leur famille, aux mineurs émancipés et aux majeurs âgés de moins de 21 ans confrontés à des difficultés sociales susceptibles de compromettre gravement leur équilibre ; - organiser, dans les lieux où se manifestent des risques d’inadaptation sociale, des actions collectives visant à prévenir la marginalisation et à faciliter l’insertion ou la promotion sociale des jeunes et des familles, notamment des actions dites de prévention spécialisée auprès des jeunes et des familles en difficulté ou en rupture avec leur milieu ; - mener en urgence des actions de protection en faveur des mineurs en difficulté ;
J'ai décidé de relater, dans le cadre de cette étude d'une intervention professionnelle, un entretien ou trois acteurs étaient présents : Madame B (Mme B), une des éducatrices référentes de mon stage (L), moi-même (C) et en dire un éducateur du Service Provençal d’Encouragement et de Soutien (SPES) référent de Mme B (M). Dans un premier temps, je vais présenter brièvement le profil de Mme B et son histoire au sein de notre structure. Ensuite, je relaterai l'entretien par lui-même, ce qui me permettra d'identifier les notions, les concepts et les connaissances théoriques qui vont me permettre une analyse de cette situation, pour définir le projet d'intervention éducative qui a été mis en place.
Avant de la rencontrer, j’avais déjà beaucoup entendu parler de Laura. J’effectuais mon stage de découverte dans un service d’accompagnement de jeunes majeurs, en novembre 2005. Son histoire est une histoire d’inceste comme il y en a tant d’autres, sauf que, pour ma part, c’est la première fois que je m’y intéressais d’aussi près. D’abord c’est le thème des violences sexuelles intrafamiliales qui m’a accaparée. Cette situation suscitait chez moi un questionnement autour de la parole de la victime dans les présomptions d’abus sexuels. J’ai eu envie de comprendre pour prendre part au débat, et pour étoffer ma pratique professionnelle future. Puis j’ai été comme captée par cette jeune fille, dont la souffrance et la détermination m’ont émue. Je me suis alors intéressée à Laura elle-même, à l’histoire de sa famille, à l’expression de sa souffrance et de son désarroi.
Choisir un résident sur lequel faire une " étude de cas" fut particulièrement difficile. En effet, arrivant dans une institution où le public m’était totalement inconnu et énormément diversifié, je me suis posé de nombreuses questions sur mon futur choix. De plus, le public étant souvent de passage, il m’était difficile de choisir une personne qui resterait assez longtemps pour que je puisse effectuer cette étude de cas. Cette multiplicité d’individus, de situations, de parcours de vie et de situations de travail m’ont mis face à un choix cornélien. Qui choisir ? Un nouvel accueilli dont je ne sais encore rien, et sera-t-il là encore demain, quelqu’un avec qui je n’ai pas encore de relation " privilégiée"? Un fou ou un toxicomane ? Un violent ou un peureux ? Un homme, une femme, vieux, jeune, chômeur, rmiste, malade… Je n'arrivais pas à me décider. Cela dura un mois, jusqu'à la fermeture de l'établissement. ( Entre la période estivale et la période hivernale, la structure ferme ses portes pendant deux semaines :(une semaine de bilan équipe et une semaine de grand nettoyage).
C’est lors de mon stage long, que j’effectuais en Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique que j’ai été amenée à réfléchir sur la notion de socialisation, resocialisation. Les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques accueillent les enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages. Ces enfants, adolescents et jeunes adultes se trouvent, malgré des potentialités intellectuelles préservées, engagés dans un processus handicapant. L’indication d’orientation d’ITEP peut être ainsi déclinée :
Il m’a fallut du temps au foyer maternel pour réussir à créer du lien avec les résidentes. Je me retrouvais face à un public avec lequel je n’avais jamais travaillé, qui partageaient une culture que je connaissais peu. Je connaissais le contexte dans lequel j’allais travailler, mais je ne pensais pas que j’aurai une réaction aussi inhibée les premiers temps. Je craignais tant d’être maladroite, que mes propos soient mal interprétés que je restais très en retrait. De plus, les jeunes femmes accueillies avaient sensiblement mon âge, et j’avais du mal à me positionner avec elles.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche