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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Conception et conduite de projet éducatif spécialisé

Conception et conduite de projet éducatif spécialisé Je suis en stage à XX, foyer éducatif, habilité par la justice à recevoir des jeunes entre 14 et 18 ans dans le cadre d’une Assistance Educative ou de l’ordonnance 45. L’institution bénéficie donc d’une double habilitation (Département et PJJ).

De ce fait, en travaillant avec l’humain, l’évaluation possible reste dans l’échange et la discussion ; chacun doit pouvoir verbaliser ses ressentis qui doivent pouvoir être entendu. C’est par ces échanges et tâtonnements que l’usager pourra avancer en direction des objectifs définis.
Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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Documents associés

Analyse de situation éducative

La situation éducative que j’ai choisi se déroule lors de ma dernière semaine de stage, au cours du repas du soir, que je prends avec une dizaine des résidents du secteur Accueil en Logement Temporaire du foyer. L’animatrice (qui est ma référente) ne prends le repas au foyer qu’un soir par semaine en raison de ses horaires de travail, aussi suis-je accoutumée à dîner seule avec les résidents, ce qui est le cas ce soir-là. Vers le milieu du repas, je demande aux résidents s’ils ont envie de s’inscrire à la sortie à la plage que j’ai organisé pour un prochain week-end.

En regardant son assiette, tout en continuant à manger, Karima, une jeune fille de 21 ans, me répond que je peux toujours rêver et qu’elle n’ira pas à la plage avec une “balance”. Quelque peu surprise, je lui demande de s’expliquer car je ne comprends pas alors ce qu’elle veut dire. Karima, devenant plus agressive, me rétorque qu’elle sait très bien que c’est à cause de moi qu’elle a reçu un avertissement de la directrice. Je comprends alors ce qu’elle veut dire en me qualifiant de “balance”. En effet, le jeudi de la semaine précédente, alors que j’étais du soir, je surpris après le repas une dizaine de résidents en train de brûler de la résine de cannabis le plus ouvertement du monde dans le hall du foyer. A ma vue, ceux-ci n’ont pas du tout tenté de dissimuler leur “matériel”, mais ont attendu que je leur rappelle qu’il était interdit de fumer dans les parties communes et d’introduire des substances illicites dans le foyer. De mauvaise grâce, ils sont alors sortis du foyer. Ce n’était pas la première fois que je leur rappelais qu’ils ne pouvaient pas fumer des joints dans le hall: j’ai souvent croisé des résidents qui fumaient dans le hall ou dans la salle télé, et j’avais toujours été très claire à ce sujet.

Il me semblait donc que les résidents savaient que je ne cautionnais pas ce comportement, et que je me trouvais au foyer dans le cadre de mon travail. J’écrivis donc un mot dans le cahier de liaison pour relater les évènements à l’animatrice, sachant que je ne reviendrai pas travailler avant le lundi, puisque je ne travaillais pas le vendredi.(je rappelle que nous étions un jeudi soir). Karima poursuivant ces reproches, je comprends alors que l’animatrice et la directrice (qui ne travaillaient pas au foyer ce lundi là, et que je n’avais donc pas vues) avaient donné des avertissements à tous ceux que j’avais surpris le jeudi soir. Je me trouve quelque peu déstabilisée de ne pas avoir été tenue au courant. A table, les autres résidents commencent à leur tour de commenter plus ou moins agressivement mon attitude. La tension monte. Sur un ton très calme, je demande à Karima, qui semble très en colère contre moi, de me dire précisément ce qu’elle trouve anormal dans ma façon d’agir. Karima, sur un ton agressif, dit qu’elle est “déçue“, que je n’étais pas “obligée de le dire à l’animatrice“, que “maintenant j’ai déjà deux avertissements” (le troisième entraînant l’expulsion) et qu’elle est “dégoutée”. 

C.C.A.S (centre communal d’action sociale)

Missions : Le CCAS  est un établissement public communal qui anime une action générale de prévention et de développement social dans la commune, en liaison étroite avec les institutions publiques et privées. Il propose les services suivants :

Petite enfance (petit déjeuner maternelle), famille (RMI, logement, service curatelle), personne âgée (aide à domicile, télé alarme, portage de repas, services petits dépannages, soins infirmiers, logement foyer, service loisirs)

Les repas du dimanche soir ou l'apprentissage social de Adhil

La table, le temps du repas, activité ordinaire, sans cesse répétée, figure une société en mini-ature qui occupe un espace et un temps bien délimité. « Ce microcosme à ses règles, elles sont prégnantes, incontournables » [ Dortier, (1998), p.18]. Les pratiques les plus ordinaires recèlent tout un inconscient social. Dortier se réfère alors à Norbert Elias pour qui l'art de se tenir à table, les tenues vestimentaires, les règles de la politesse les plus communes résultent de normes sociales intériorisées au cours d'un long processus de socialisa-tion. A table, nous sommes sous le regard de l'autre.

Et notre humanité, avec ce qu'elle a de plus triviale, ne peut plus se cacher. Chacun va s'efforcer pendant le temps du repas, de donner l'image la moins « animale », la plus humaine possible : manger proprement, se tenir droit, ne pas faire de bruits incongrus, manger la bouche fermée, savoir tenir une conversation posée etc.

Analyse de phénomène de groupe

Introduction Mon stage s’est déroulé dans un Institut d’Education Motrice, durant lequel j’ai été amené à participer à la prise en charge d’un « groupe » de cinq enfants polyhandicapés. Cette pathologie, se caractérisant en l’espèce par une absence totale de langage verbale, ainsi que de graves difficultés de déplacement, fait de leur corps une véritable barrière physique pour aller vers l’autre. D’où la nécessité pour le personnel encadrant d’établir une communication basée pour l’essentiel sur des échanges tactiles.

De plus, ce handicap est accentué par une sévère déficience mentale, qui complexifie d’autant plus la communication avec l’autre. Cette réalité de la pratique implique donc de réelles difficultés à analyser les interactions et les phénomènes de groupes qui se jouent au sein du jardin d’enfants.

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