L’autorité, véritable "tarte à la crème" du discours ambiant depuis maintenant quelques années dans le champ éducatif, ou sérieux débat masquant en arrière plan une vraie difficulté des équipes éducatives encadrant des adolescents ? Telle est la réflexion que nous proposons d’installer ici. Tout d’abord, rappelons qu’admettre qu’il se passe quelque chose de spécifique sur la question de l’autorité avec nos adolescents, c’est oublier l’histoire. Oublier que depuis la nuit des temps l’adulte s’est plaint de ces jeunes qui n’écoutent rien ou se conduisent en "Apache" comme l’atteste l'un des mouvements du début du XXe siècle en France ou des bandes terrorisaient le tout Paris.
Si la psychanalyse depuis S. Freud [avec l’ouvrage référent Trois essais sur la théorie sexuelle] s’est lentement emparée, avec une certaine génération de psychanalyste, de l’adolescence, pour autant, celle-ci n’a pas répondu à la question de la naissance de l’adolescence. Du reste tel n’est pas son projet. S.Freud lui-même n’a pas problématisé l’adolescence. S. Freud a parlé de puberté, pas d’adolescence. L’adolescence telle que nous la connaissons dans notre culture a-t-elle toujours été présente ?
La thématique de la relation parent-adolescent, et l’expérience de plusieurs années passées auprès de familles en difficulté avec leur(s) adolescent(s), semblent le confirmer : il se passe « quelque chose » chez le parent, dans le registre de l’emprise, ou de la volonté de maintenir un certain contrôle, dès lors que l’adolescence « pointe son nez ».
1973 est l’année où paraît un ouvrage majeur consacré à la place de l’enfant, sa représentation durant le Moyen-âge. P. ARIES [1904-1984], historien, signe là une recherche d’importance. Tout en suscitant certaines critiques ce travail n’en constitue pas moins une rupture épistémologique. Rupture en ce sens où l’auteur énonce que « l’art médiéval », jusqu’au XIIème siècle environ, ne connaissait pas l’enfance, ou ne tentait pas de le représenter ; on a peine à croire que cette absence était due à la gaucherie ou à l’impuissance.
Un bref regard sur « nos adolescents » montre très rapidement l’engouement persistant de milliers d’entre eux pour une idole. Au travers des résultats d’une pré-étude , où cinq adolescents ont été entendus dans le cadre d’entretiens cliniques à visée de recherche, une certaine compréhension dans le rapport spécifique unissant des adolescents à "leur idole" peut être dégagée.
Pour ou contre l’évaluation est-ce vraiment le sujet ? Cela parait un débat déjà mal engagé : il s’agit de faire comme si l’évaluation dans le travail social n’avait pas d’histoire. Parce que c’est évident ce travail social n’a jamais eu à faire avec l’évaluation et heureusement ceux qui pensent pour nous (ou que nous laissons penser pour nous) vont enfin mettre tout cela dans les normes … Nous pourrions pourtant prétendre que de l’évaluation nous en avons déjà vu, que nous la pratiquons en ce moment même et ce à de nombreux niveaux !
Génération et patrimoine fondent le couple inséparable de toute forme de transmission entre générations. Le générationnel est à entendre comme phénomène psychosocial où le sujet est aux prises avec sa singularité et avec le groupe. La génération est le support - voire le fait social chez Durkheim - du mécanisme générationnel dans lequel la constitution identitaire d’un sujet s’inscrit du fait de son appartenance au genre humain. L’Homme est engendré par l’Homme de génération en génération.
Face à des situations de plus en plus difficile, les jeunes d’aujourd’hui se doivent de se construire un avenir serein pour faire face à la difficulté de trouver un travail. S’assurer une place dans la société est devenue une tâche pointilleuse, du fait que 4 jeunes sur 5 sont recrutés en contrat à durée déterminée. La violence de plus en plus présente au sein de notre société vient renforcer le besoin d’une éducation plus saine des jeunes. Pour y arriver, l’Etat consacre près de 140 milliard d’euros à la jeunesse. Une partie est allouée aux éducateurs pour favoriser l’éducation des jeunes de nos communes, cadre de vie dans lequel peut s’organiser au mieux la prise en compte des besoins et des attentes des jeunes. L’interview de Bruno Cheron, animateur territorial a Sulniac dans le Morbihan, va nous faire découvrir son métier et ses responsabilités auprès des 500 jeunes de la commune.
La question du cadre en AEMO judiciaire. Il faut poser le cadre, le respecter, le tenir et s’y référer. Oui mais ce cadre dont il est question en permanence comment le définir ? Et comment agit-il ?
Les personnes ayant une déficience intellectuelle sont nées sur la même planète que nous. Elles vivent dans le même environnement culturel que nous, subissent comme nous les fortes influences d'une société de consommation sexuelle. Nous marginalisons la sexualité de ces jeunes et de ces adultes qui, sous bien des points de vue, apparaissent tout à fait conformistes. Ils cherchent à leur façon à nous imiter. Et c'est bien normal: ils préfèrent ce mode d'apprentissage. Cet article vise à clarifier des composantes et des dynamiques afin de mieux comprendre la sexualité en général et plus précisément celle des personnes ayant une déficience intellectuelle. Il met l'accent sur l'affectivité, une composante au potentiel à la fois explosif et florissant.
Bulletin d’information du Comité des éducateur(trice)s de l’hôpital Louis-H.-Lafontaine
L’évaluation est une étape importante au sein du processus du projet individualisé. Notons cependant, que dans la plupart des projets, c’est une étape qui est vite occultée. En amont, un travail de clarification est à effectuer autour de l’évaluation. Il ne s’agit pas de contrôler mais d’améliorer la prise en charge des usagers. La démarche d’évaluation des projets individualisés permettrait de s’assurer non seulement de la cohérence ou de l’adéquation entre objectifs d’une part et résultats d’autre part, mais de surcroît de l’adaptation du service éducatif à la prise en charge des usagers.
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