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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Réflexion pédagogique lors d'un stage en CHRS

Réflexion pédagogique lors d'un stage en CHRS

L’éducateur spécialisé a pour métier le travail de la relation et il a le devoir éthique de défendre son point de vue professionnel. Si je choisis de défendre les libertés et les droits de chacun en visant l’échange et le mieux-être pour tous, il me faut dans la pratique beaucoup d’humilité, de finesse et de tact pour être le médiateur des différences.

Dans le cadre de la loi, l’éducateur est ce « passeur », dont nous parle Joseph Rouzel, éducateur et psychanalyste. Passeur d’un monde à l’autre, d’un être à l’autre. A l’instar de A.S. Neill et de la psychanalyse en général, je considère la personne difficile voire violente comme une personne souffrante.

Mon travail est de l’accompagner en lui offrant un espace d’expression et de liberté afin qu’il puisse dépasser son problème, sa souffrance et trouver par lui-même sa place dans le monde, il me faut du lâcher prise et de la tolérance. Pour cadre, dans la pratique j’adopterais les lois fondamentales de la pédagogie institutionnelle : interdit de violence, interdit d’inceste et interdit de parasitage, lois permettant de baliser mon éthique et de marquer les limites et règles de la vie ensemble.

Au final la technique éducative dépend de la philosophie et du rapport à l’autre qui la sous-tend, bien plus que d’une technique quelconque. Recherche, remise en question, ouverture d’esprit, travail permanent et sous-jacent de réflexion sont les garants d’un bon accompagnement éducatif.

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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La sécurité, et son pendant l’insécurité, est l’un des thèmes qui traverse les sociétés humaines depuis que l’homme est homme. Dans son acceptation générale, la sécurité correspond à un état d’esprit confiant et tranquille qui résulte du sentiment, bien ou mal fondé, que l’on est à l’abri de tout danger. Pour le dictionnaire Larousse, c’est une situation dans laquelle quelqu’un, quelque chose n’est exposé à aucun danger, à aucun risque d’agression physique, d’accidents, de vol, de détérioration… La sécurité serait à associer à un sentiment diffus plus ou moins défini qui donne le loisir aux individus d’évoluer sereinement au contact de leur environnement sociétal. Si les concepts de sécurité et d’insécurité peuvent se décliner dans différents champs (économique, environnemental, alimentaire, protection sociale…), il en est un qui a depuis toujours attiré plus particulièrement l’attention de tous, l’omniprésence des délits mettant à mal l’ordre établi et la sécurité des personnes dans leur intégrité.
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DPP dans un CHRS
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Rompant avec le système juridique prévalant sous l’ancien régime, qui ne faisait aucune différence entre les adultes et les enfants concernant la responsabilité pénale, le Code Pénal de 1810 fixa la majorité pénale à 16 ans. Le juge chargé d’une affaire mettant en cause un mineur de moins de 16 ans se fondait alors sur le critère de discernement. S’il était établi que le mineur avait agi sans discernement, le juge prononçait un acquittement, mais le mineur devait être éloigné de la société et faisait l’objet d’un placement en maison de correction où il bénéficiait de mesures éducatives, pour une durée, qui ne pouvait aller au-delà de son vingtième anniversaire. En revanche, si le juge estimait que le mineur avait agi en pleine connaissance de cause, il bénéficiait d’une atténuation de peine, mais devait effectuer celle-ci dans les conditions de droit commun. Ce système fut critiqué car il favorisait la promiscuité et ne prenait pas suffisamment en compte les spécificités de la délinquance juvénile par rapport à la criminalité en général. Pour remédier à cette insuffisance, la loi du 5 avril 1850 instaura alors les colonies pénitentiaires de jeunes détenus, accueillant tous les mineurs délinquants quel qu’ait été leur niveau de discernement. Une loi du 12 avril 1906 porta la majorité pénale à 18 ans.

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