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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Candide

Candide

Je pense que Candide est une œuvre de clairvoyance, de pessimisme et de résignation mais aussi d’espoir : Elle offre à l’homme un art de vivre et un moyen de donner un sens à son existence, car la vie, malgré tous ses maux, vaut la peine d’être vécue à condition de savoir goûter des satisfactions, modestes sans doute, mais réelles. Je veux dire qu’une satisfaction, aussi petite qu’elle soit, doit profiter a notre moral, à notre apprentissage. Tout les jours, en réfléchissant, je pense que je peux goûter à cela : même à propos de chose qui nous paraissent banales : le fait de vivre dans un pays en paix, le fait de manger à ma faim, le fait d’être en bonne santé...

II. BIOGRAPHIE DE VOLTAIRE

VOLTAIRE (1694 - 1778) Dernier enfant d’une famille Pienne de notaires, François-Marie Arouet fait de solides études chez les Jésuites avant de connaître les premiers succès mondains et littéraires au sein de la libertine Société du Temple . Après un bref séjour en Hollande, il est incarcéré à la Bastille pour avoir publié des libelles injurieux contre le pouvoir : il y rédige le poème de La Ligue ainsi qu’une tragédie, Oedipe, qui sera jouée avec succès à sa libération en 1718. Dès lors, le jeune Arouet est célèbre et signe du pseudonyme de Voltaire . En 1726, à la suite d’une altercation avec le chevalier de Rohan, Voltaire fait un nouveau séjour à la Bastille, puis part en exil pour l’Angleterre (1726-1729) : au milieu d’une vie agréable, il découvre les institutions britanniques et les compare à celles de son pays - au détriment de celles-ci. De retour en France, il publie une Histoire de Charles XII (1731), la tragédie de Zaïre (1732), et surtout la « bombe » des Lettres philosophiques (1734).

Craignant d’être poursuivi pour cet ouvrage, Voltaire se réfugie auprès de Madame de Châtelet qui l’initie aux sciences dans son château de Cirey : provisoirement sans soucis, il écrit Le Mondain et le Discours en vers sur l’homme, longs poèmes où s’expriment l’épicurisme et le bien-être. De 1774 à 1753, Voltaire connaît une vie agitée durant laquelle alternent les périodes de gloire et de déception : un temps en faveur à la Cour de Versailles (il est historiographe de Louis XV en 1745), disgracié peu après, on le retrouve à Lunéville chez le roi Stanislas où il rejoint Madame de Châtelet. A la mort de sa protectrice, Voltaire, cédant aux offres de Frédéric II, il rejoint la Cour de Prusse (1750) : accueilli triomphalement, il goûte quelque temps la faveur princière, publie Le siècle de Louis XIV (1751) et Micromégas (1752) mais se brouille rapidement avec son hôte et doit regagner la France.

A la recherche d’un toit, il s’installe aux Délices, près de Genève (1755-1759) d’où il publie l’Essai sur les Mœurs (1756), avant de se fixer définitivement au château de Ferney : c’est là qu’il va passer les dernières années de sa vie en « seigneur déclaré », entouré de sa nièce (Mlle Denis), de ses amis et de ses villageois, continuant de déployer une intense activité : littéraire (Candide, 1759 et L’ingénu, 1767), économique (création d’une fabrique de montres, de bas de soie, d’une tannerie...), politique (affaire Calas, Sirven, Lilly-Tollendal...) et philosophique (pamphlets divers, Traité sur la tolérance, 1763 et Dictionnaire philosophique, 1769). Revenu à P en 1778 pour assister à la représentation de sa stratégie d’Irène, il meurt brisé par la fatigue et l’émotion, peu de temps après avoir été élu à la direction de l’Académie.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Pour ce travail, mon intérêt s’est porté sur le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, Les vilains petits canards, paru en février 2001 chez Odile Jacob. Boris Cyrulnik est né en 1937 à Bordeaux. Sa vie bascule en 1943, lorsqu’il est arrêté avec sa famille par la Gestapo et conduit à Drancy. Agé de six ans, il réussira à fuir, alors que ses parents sont déportés. Cet épisode douloureux de son histoire, l’auteur l’a longtemps gardé intime. Les médias s’en sont emparé lorsque dans les années 90, il a souhaité faire remettre la médaille des Justes à une femme qui, en le cachant durant trois jours, lui a sauvé la vie après son évasion. C’est à partir de ce drame que vont se déterminer ses choix professionnels (Cyrulnik parle de son "étoile du berger".)

Après des études de médecine, il devient neuropsychiatre, psychologue et psychanalyste. Sa volonté de comprendre et de "réparer d’autres humains" l’amène à franchir les barrières des disciplines, faisant notamment appel à l’éthologie. Il compte parmi les pionniers de l’éthologie humaine et dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie clinique à l’université de Toulon-La Seyne. C’est peut-être dans son vécu qu’est apparu l’intérêt de Cyrulnik pour le concept de résilience ; il est aujourd’hui le premier en France à s’atteler à ce principe déjà largement travaillé aux Etats-Unis. Le mot provient du latin resalire (re-sauter). En physique, ce terme décrit la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale.

Passé dans le vocabulaire de la psychologie, il définit la capacité à vivre, à se développer en dépit des adversités. Dans Un merveilleux malheur, l’auteur s’interrogeait sur les "processus de réparation de soi" inventés par les surveillants des camps de la mort ; dans Les vilains petits canards, il explique comment ces processus se mettent en place dès avant la naissance et permettent de se reconstruire après une blessure. Dans un style métaphorique, suivant un cheminement non linéaire, l’auteur met en scène le concept dans ces deux aspects de résistance à la destruction et de reconstruction d’une "vie valant la peine", étayant son propos de considérations théorique et d’exemples cliniques ou historiques.

« Corps, infirmes et société », de Henri-Jacques STIKER

Dans un premier temps l’auteur expose les difficultés qu’il y a à aborder l’infirmité. En effet, le fait de l’aborder implique un engagement et un questionnement personnel, qui nous touche de près ou de loin. De tout temps l’homme a eu du mal à se confronter à l’infirmité, à ce qu’il nomme la malformation, la débilité… Tous ces termes négatifs qui renvoient à des peurs et qui reflètent une gêne. L’infirmité, pour les personnes concernées, entraîne un bouleversement dans une vie, un changement des représentations, une désorganisation des valeurs et une culpabilité.

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