LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Junky de William S. Burroughs

Junky de William S. Burroughs

Junky est un roman semi-autobiographique considéré comme un texte fondateur du mode de vie des héroïnomanes dans les années 1950. En effet, l’auteur, issu d’une famille bourgeoise avec laquelle il rompt rapidement, va plonger dans le milieu de la drogue. Afin de nous transporter dans son expérience de la came, de la privation, de la prison et de la fuite, William S. Burroughs nous dépeint cet univers sombre à travers son œil avertit et acerbe.

William S. Burroughs retouche à la « came », « Je ne m’étais pas shooté depuis trois mois. Cela me prit exactement trois jours pour être de nouveau accroché ». De plus, il nous explique que le corps tant physiquement que psychologiquement garde la « came » en mémoire, « Un drogué peut bien ne plus toucher à la came pendant dix ans, mais il peut redevenir intoxiqué en moins d’une semaine, tandis qu’une personne qui ne l’a jamais été doit bien se piquer deux fois par jour pendant deux mois avant d’être accrochée ». En effet, l’auteur s’est « piqué quotidiennement pendant quatre mois avant de remarquer le moindre symptôme de sevrage », « On peut s’arrêter de se camer, mais on ne cessera plus d’être un camé lorsqu’on aura accroché une fois ». William S. Burroughs se ré-intéresse à la vente de drogue en apprenant l’existence d’ « un permis officiel l’autorisant à acheter de la morphine ». Il reste chez lui et se pique, « Le camé passe la moitié de sa vie à attendre ». Il se met à essayer la cocaïne et s’empresse de nous décrire l’effet produit, « Une piqûre crée le désir urgent d’une autre piqûre pour maintenir la défonce […] Il n’y a pas d’accoutumance avec la coke ».

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

L’autisme de la compréhension à l’intervention : Theo Peeters

Cet ouvrage de Théo Peeters a été publié en 2008 aux éditions Dunod. Il s’intitule, L’autisme de la compréhension à l’intervention et compte 221 pages. Il est constitué de cinq chapitres qui sont chacun centrés sur les caractéristiques majeures des troubles autistiques à savoir les troubles envahissant du développement, le problème de la signification pour les personnes autistes, les troubles de la communication, la difficulté pour les personnes atteintes de ce syndrome d’avoir des interactions sociales et enfin tous les problèmes relatifs à la notion d’imagination qu’ils rencontrent. L’auteur de cet ouvrage est un célèbre neurolinguiste belge qui est connu pour être spécialisé dans les troubles du spectre autistique.

Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet et donnant régulièrement des conférences partout dans le monde, Théo Peeters est reconnu comme l’un des professionnels les plus compétents pour traiter la question de l’autisme. Il est titulaire d’une licence de philosophie, d’une maitrise en neurolinguistique ainsi que d’une maitrise en communication humaine. Il revendique l’utilisation de la méthode TEACCH (Treatment and Education of Autistic and related Communication handicapped Children) originaire de Caroline du Nord, aux Etats-Unis comme étant la pratique la plus adaptée pour l’éducation des personnes présentant des traits autistiques. Il a été chargé pendant de nombreuses années de la formation des professionnels travaillant avec des personnes atteintes d’autisme et est actuellement rédacteur de la revue « Good Autism Practise » en collaboration avec une université Anglaise. Il est de plus à la tête d’un centre pilote de prise en charge de l’autisme à Anvers.


Prendre le futile au sérieux : Claude Javeau

Les livres proposés abordent essentiellement le thème du quotidien, parmi lesquels, j’ai choisi le livre de Claude Javeau, « prendre le futile au sérieux ». Contrairement à la majorité des ouvrages proposés, celui-ci n’aborde pas de public précis mais des actes « socialisants », apparemment anodins, presque « inconscients » et qui pourtant font partie du quotidien concernant l’ensemble de notre société et donc pouvant s’appliquer aussi bien au secteur social que médico-social. Ce livre me semblait apporter une continuité à un ouvrage de S. Freud, « Psychopathologie de la vie quotidienne », abordant les thèmes des oublis, actes manqués, lapsus, comme des actes inconscients, et propres à chacun.

L'Homoparentalité : GROSS Martine.

Martine GROSS est ingénieur de recherche en sciences sociales au CNRS notamment dans le domaine des faits religieux. Elle est aussi la présidente d'honneur de l'APGL (Association des Parents Gays et Lesbiens). Avant de devenir sociologue, elle a exercé en tant que psychologue clinicienne et thérapeute familiale entre 1981 et 1995. Elle publié et dirigé de nombreux ouvrages comme Fonder une Famille homoparental (J'ai lu, 2007), Homoparentalités, Etats des lieux (Erès, 2005) et 2 papas, 2 mamans (Calmann Lévy 2007).

Adolescentes et mères, Pierre Kammerer

L’histoire de vie de Camille et la lecture qu’en fait P.Kammerer introduit les problématiques que traversent ces jeunes filles qui sont aussi mères et adolescentes, à travers le symptôme de la grossesse. Camille, jeune fille de 16 ans accueillie au centre maternel d’Anjorrant après un passage à l’acte qui est « une mise enceinte » nous dévoile, grâce à l’appuie psychanalytique de P.kammerer, la rivalité imaginaire non résolue avec sa mère et la non intégration de l’interdit de l’inceste qui se joue ici à travers son nouveau né. Camille remet en scène des conflits oedipiens qu’elle n’a pu dépasser et culpabilise inconsciemment de cette grossesse « interdite », car elle a eu son enfant avec un homme plus âgé qu’elle, homme qu’elle aurait investi dans une relation transférentielle.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche