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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Psychanalyse du lien tyrannique d’Albert Ciccone

Psychanalyse du lien tyrannique d’Albert Ciccone

« Les enfants qui poussent à bout » est, selon A. Ciccone, l’expression qu’expriment systématiquement les parents pour décrire la tyrannie qu’ils subissent ou pensent subir de la part de leurs enfants. Il y a de nombreux exemples qui décrivent le comportement de ces enfants. Il y a l’enfant tyran qui impose ses propres règles à ses parents : il les contrôle. L’enfant agit ainsi car il est tout puissant et tyrannique mais il est comme un « gros bébé immature ». Ce « bébé » qu’il est, l’amène à frapper les plus petits car ils vont lui rappeler qu’il est tout comme eux un « bébé dépendant ». De part ce comportement, l’enfant va chercher la réaction de ses parents pour vérifier qu’ils soient présents et vivants. Lorsque les parents réagissent, il redevient ce « bébé dépendant » et c’est cela qui le pousse à tyranniser.

Cet ouvrage m’a apporté énormément que ce soit dans ma pratique professionnel ou en formation. En effet, en formation j’ai maintenant quelques notions psychanalytiques qui m’aident à comprendre plus facilement les concepts cités par l’intervenant. Ma lecture de documents ou textes difficiles à la compréhension m’ai devenu moins compliqué et déstabilisant. Dans ma pratique professionnelle, j’ai pu constater que j’observai d’avantage les enfants lors des passages à l’acte mais aussi pendant la journée où j’avais le sentiment d’être ustensilités ou dans leur comportement de tous les jours. Ceci m’aide à me mettre à distance des actes posés. Ma personne est moins touchée ainsi que mon rôle d’éducateur. Ceci n’est bien entendu pas magique, la personne ou l’éducateur n’est pas touché seulement après réflexion sur l’acte posé. Ce livre m’a apporté cette réflexion mais pas seulement celui-ci, il y a la formation et l’expérience.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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La mère suffisamment bonne - Donald W. Winnicott

Né en Angleterre, à Plymouth en 1896, Winnicott meurt à Londres en 1971. Il grandit dans un univers marqué par la présence des femmes. Sa mère, sa grand-mère, une nourrice et ses deux soeurs aînées jouèrent un rôle majeur dans son éducation. Il n’eut jamais d’enfant.

Après une formation médicale, il devient, en 1923, chef de service de l'hôpital d'enfants de « Paddington Green », à Londres, où il exercera pendant quarante ans.

Winnicott entreprit, la même année, en 1923, une longue analyse personnelle, qui dura 10 ans, avec James Strachey, le traducteur anglais de Freud.

D'après sa femme, Clare Winnicott, il aurait aimé faire une nouvelle période d'analyse avec Mélanie Klein. Mais Il la fit en fait avec Joan Rivière, qui était une élève et amie de Mélanie Klein, pendant 5 ans, de 1933 à 1938.

WINNICOTT fit ensuite des supervisions, de 1935 à 1941, avec Mélanie Klein.

En 1927 WINNICOTT devint membre de la « Société psychanalytique britannique » mais il ne rallia ni le groupe des kleiniens ni celui des freudiens orthodoxes réunis autour d'Anna Freud.

WINNICOTT rejoindra le « Middle Group », un « troisième groupe » caractérisé par son éclectisme et une démarche plus empirique que dogmatique, un groupe qui refusa de s'inféoder aux deux groupes opposés des Kleiniens et des Anna Freudiens.

Il occupe donc une place à part dans la psychanalyse infantile du fait de son originalité, de son non-conformisme et de sa position en marge des deux écoles britanniques d'Anna Freud et de Mélanie Klein.

Winnicott s’est toujours considéré comme un analyste freudien, il est resté fidèle aux grands concepts fondamentaux que sont l'inconscient, le transfert, le refoulement, l’OEdipe, mais il s’est éloigné de Freud sur d’autres points.

Vaincre l'autisme de Barbara DONVILLE

En ce qui concerne l’auteur, Barbara DONVILLE est une psychothérapeute spécialisée dans la thérapie parentale des enfants autistes. Ce n’est pas une personnalité littéraire connue, il s’agit là de son premier ouvrage, et il ne semble pas qu’elle ait le désir d’en écrire un autre pour le moment. Elle explique que l’écriture de ce livre a été une sorte de thérapie pour elle et son fils, et la finalisation de l’ouvrage a été pour eux, la fin de cette longue épreuve. L’ouvrage a été publié en 2008. Comme je l’ai indiqué, sa parution est liée à la fin d’une période de plus de quinze années, que Barbara DONVILLE et son fils ont traversé. Cependant ce livre arrive dans un contexte social particulier, ou l’autisme, bien que reconnu n’est pas une pathologie où les structures de prise en charge adaptées sont légions. Lorsque l’on fait des cherches, on peut s’apercevoir qu’il n’existe pas beaucoup d’associations et très peu de structures de prises en charge spécifiques.

Le cri de la mouette : Emmanuelle LABORIT

Dans ce livre autobiographique, Emmanuelle LABORIT nous fait part de ses 22 premières années de sa vie. Elle nous explique ses peurs, ses angoisses liées à la surdité. Elle met en évidence les difficultés qu’elle a rencontrées à cause de sa différence. Son livre est « un engagement dans le combat concernant la langue des signes » (p.9). Elle n’a connu le langage des signes qu’à l’âge de 7 ans. C’est en effet à travers l’histoire de sa vie qu’elle nous fait comprendre en quoi la langue des signes (LSF) est indispensable pour une personne atteinte de surdité à la naissance. Pour l’auteur, la découverte de la langue des signes « c’est trouver l’énorme clé qui ouvre l’énorme porte qui me séparait du monde » (p.73)

Je suis noir et je n’aime pas le manioc : Gaston Kelman

Dans une partie nommée « Pèle Mêle », sorte d’avant propos, l’auteur reprend le terme de multiraciale pour définir la France bien que selon lui elle ne veut l’accepter et tend plutôt à se définir comme multiculturelle, c'est-à-dire que la culture française serait une entité composée de diverses cultures. L’auteur présente également dans cette partie les différentes formes de racisme à savoir le racisme diabolique qui est un racisme direct, le racisme angélique qui consiste à s’apitoyer sur le sort des « pauvres noirs » et qui émane d’un sentiment de culpabilité, de compassion, et enfin le racisme de stigmatisation et d’essentialisation qui est fait d’idées reçues, de préjugés.

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