A.Michelet nous rappelle brièvement que l’enfant est jugé de manière négative jusque tard en France et ailleurs. Le philosophe Jean Jacques Rousseau est le premier à tenter de sortir l’enfant de ce carcan en favorisant son éducation par le développement des sens, l’expérimentation et la socialisation . En France, il ouvre la voie à des médecins tels Jean Itard et Edouard Seguin et à l’étranger à Decroly et des théoriciens ou philosophes tels Pestalozzi et Fröbel, qui, observant et expérimentant avec des enfants dits arriérés ou normaux, mettent au point des outils pédagogiques destinés à les accompagner dans leur développement intellectuel et moteur.
André Michelet aborde dans son dernier chapitre les diverses possibilités qui s’offrent à l’éducateur pour trouver ses repères dans les méthodes et le matériel pédagogique à sa disposition en reprenant les avantages et les inconvénients de chacune de ses méthodes. A mon sens, chaque méthode a son intérêt et le matériel son utilité à condition de comprendre sa raison d’être, c’est-à-dire sur quelle notion la méthode est fondée et comment elle doit servir.