Deux semaines de stage, du 06 au 17 novembre 2007, m’ont conduit à la Mutualité Sociale Agricole (MSA) de Haute-Loire, à son agence locale de Brioude, pour observer concrètement la profession de conseillère en Economie sociale et Familiale au sein d’un tel organisme. Parmi les professions qui nous étaient proposées : CESF ou travailleurs sociaux (éducateur ou assistant de service social), mon choix s’est particulièrement porté sur le métier de conseillère en Economie Sociale et Familiale parce qu’il me semblait plus judicieux de découvrir ce métier puisque c’est de lui dont il est question tout au long de mes 3 années de formation en ESF et parce que c’est le futur métier que je suis appelée à exercer.
Toutefois, certaines questions me sont restées en suspens :
La population agricole diminue de plus en plus, la France doit appliquer les normes agricoles européennes, parfois prioritairement à sa propre politique : quel avenir pour les agriculteurs de demain ? De plus, le débat sur l’environnement et sur les pesticides ainsi que les OGM (Organisme génétiquement modifié) reste un problème non négligeable à prendre en compte par la nouvelle agriculture. Quels dispositifs seront donc mis en place par l’Etat et par les organismes tels que la MSA afin de permettre à un peuple très attaché à sa culture et sa terre de ne pas perdre la face, en regagnant les lettres de noblesse de son métier et la confiance en l’amour de celui-ci ? Par ailleurs, si on en arrive à un point de non retour, les organismes tels que la MSA, eux-mêmes, existeront-ils encore ?