L’alimentation, c’est dire « l’action de s’alimenter » est un besoin fondamental commun à
tous les hommes. Il n’est donc guère étonnant que la question revête une importance notable bien que différente dans toutes les cultures. La manière de s’alimenter dépend en effet d’un nombre infini de facteurs, au premier rang desquels s’imposent cependant le climat, la richesse et la tradition. Avec ces éléments à l’esprit, il est absolument inenvisageable de vouloir éluder la question des habitudes alimentaires dès lors que l’on souhaite s’adresser à une population donnée. Ce raisonnement est plus patent encore dès lors que ladite population est composée d’enfants en pleine croissance.
Ce travail d’étude et de recherche sur l’enfant dans le cadre d’un besoin réel mais mal exprimé d’information nutritionnelle a été pour moi l’occasion de mieux cerner ce qu’est la promotion de
la santé.
Cela m’a permis d comprendre la tâche que constitue la conduite d’actions dans des milieux en difficulté et confrontés à des problèmes plurifactoriels.
Une notion avait été comprise au niveau de l’association : celle de l’alimentation de populations
en grande précarité. L’enjeu que représentaient les enfants concernés par mon étude ; ceux pour qui tout est encore à apprendre, ceux chez qui toute l’éducation est encore à construire avait également été cerné.
Restait à savoir comment mette en place une action même minimale qui puisse permette d’apporter un début de réponse.