La progression de l’obésité et des autres maladies responsables d’une alimentation déstructurée ont placé l’équilibre alimentaire au rang de priorité gouvernementales. L’alimentation devient ainsi une problématique inscrite au cœur de l’actualité. Après un premier Plan National Nutrition Santé de 2001 à 2005, les actions du PNNS2 de 2005 à cette année 2010 se renforcent et ciblent davantage les populations défavorisées, principales victimes d’une mauvaise alimentation. L’Etat interpelle les personnes en situation de précarité, mais aussi les réseaux sociaux en contact avec ce public, pour encourager les action de promotion et d’éducation à l’alimentation et à la santé. Les associations d’aides sociales se doivent donc de prolonger leurs actions en faveur d’une meilleure alimentation pour une meilleure santé publique.
J’ai décidé de consacrer mon « étude et projet » à l’alimentation des 16-25ans en situation de précarité afin de me mieux comprendre ce public et tenter de lui proposer des pistes et des solutions simples en essayant de « dédramatiser » la notion d’équilibre alimentaire qui rime trop souvent pour eux avec aisance financière.
Ayant constaté dans mes stages, mes lectures et mes discussions avec les travailleurs sociaux que retrouver l’appétit, l’envie de se nourrir est le premier pas vers l’insertion ou la ré-insertion, j’ai voulu proposer une action ludique mais efficace afin de redonner aux personnes concernées l’envie d’aller de l’avant , de sortir de l’isolement en respectant sa santé et donc en retrouvant l’estime de soi.
Cette expérience a été extrêmement enrichissante en bien des points : ce public n’était pas acquis d’avance, et a mis en exergue la nécessité du travail d’équipe dans le secteur social. Cette expérience m’a donné l’occasion de mettre en pratique les notions théoriques dispensées lors de ma formation, de maîtriser les outils ainsi que le réseau de partenaires sociaux..
J’espère avoir contribué, par le biais des actions proposées, à l’amélioration des habitudes alimentaires, et donc à leur maintien en bonne santé. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que le fait de modifier les comportements alimentaires (et pour la santé en général) est un travail de longue haleine.