«Accueillir chaleureusement, écouter attentivement, accompagner avec compassion, intervenir avec délicatesse et informer avec générosité.»1 a suggéré J. de Montigny. Ainsi sont les points fort de l’accompagnement des personnes en fin de vie. Ces notions, pour moi essentielles, m’ont attirée et c’est pourquoi j’ai orienté mes recherches de stage vers les soins palliatifs.
Au cours de l’année de Licence 3, il nous est demandé d’effectuer un stage auprès d’un psychologue dont les objectifs se rapportent à l’observation du rôle de psychologue, à une implication personnelle et à la rédaction d’un compte rendu de notre première expérience « professionnelle » : le rapport de stage.
Cette expérience professionnelle m’a permis d’une part de découvrir un autre champ d’action de la psychologie et d’autre part d’observer le rôle de la psychologue au sein de ce lieu qu’est l’unité de soins palliatifs.
Lorsqu’il est appelé dans un service, on attend du psychologue «de permettre au patient de mieux supporter les traitements extrêmement agressifs? D’autoriser un cheminement psychique pour appréhender la fin de vie avec plus de sérénité? De faire accepter au patient un transfert dans une unité de soins palliatifs? De favoriser l’expression de la souffrance du malade, de sa famille? D’incarner pour les soignants cet Autre, tout-puissant, qui pourrait guérir de la mort? Ou encore d’être à l’écoute des soignants et de favoriser la communication au sein de l’équipe?» (Ruszniewski).