LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Partenariat et réseau dans un FAM

Partenariat et réseau dans un FAM Ces « cercles de proximité » sont les ensembles d'acteurs en relation habituelle de travail sur un territoire qui ont permis à ce projet de se réfléchir, se lancer et se mettre en œuvre dans une dynamique partenariale. Ainsi, de part cette expérience, le partenariat est d'autant plus facile et renforcé lorsqu'il s'appuie sur un réseau proche, connu et reconnu par l'ensemble des acteurs. Ainsi, le réseau apparaît comme un élément constitutif important dans la construction d'un partenariat afin de mettre en place un projet qui soit efficient. Il est un outil important qui peut influencer fortement l'efficience d'un projet.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Le concept d'expérience
De l’expérience (du latin, experire = éprouver), nous retiendrons la définition générale de Claude Bernard, médecin et professeur de physique (1813-1878) qui la détermine comme « l’instruction acquise par l’usage de la vie ». On peut compléter cette définition par celle du dictionnaire de sens commun qui précise que c’est « une connaissance acquise par une longue pratique jointe à l’observation », ainsi que du dictionnaire de philosophie : « au sens empirique, c’est le fait d’éprouver quelque chose, susceptible d’enrichir le savoir pratique ». Ces trois définitions se complètent, à mon sens, puisqu’elles introduisent les notions d’apprentissage, d’observation et de ressenti. Pour moi, l’expérience est à priori un vécu, accompagné de ressentis, qui, joint à l’observation et l’analyse, peut être inclus dans un processus d’apprentissage.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

Dossier thématique Éducateur Spécialisé : l'Albinisme
En ce qui concerne la prise en charge des personnes atteintes d’albinisme, elle est faite dès le diagnostic posé. L’albinisme entraîne une déficience visuelle pour la plus part des personnes comme nous l’avons vu au point précédent. Au regard de la loi du 11 février 2005 qui concerne l’égalité des droits et des chances de la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, une personnes atteintes d’albinisme (ayant une déficience visuelle importante) est concernée par cette loi. En effet la loi du 11 février 2005 à créer un lieu d’accueil et de reconnaissances des droits : La Maison Départementale Des Personnes Handicapées. Les droits de la personne en situation de handicap sont donc posés nous allons voir ceux auquel une personnes atteinte d’albinisme est concernée ( en effet certaines d’entre elles sont inscrit à la MDPH) : → le droit à des aides humaines : une personne atteinte d’albinisme est suivie une fois par an, tout au long de sa vie par un dermatologue, celui ci effectue des dépistage systématique des lésions précancéreuses sur la peau. Un contrôle ophtalmologique est également mit en place dès le plus jeune âge afin d’apporter une correction le plus tôt possible et de suivre l’évolution de l’acuité visuelle de la personne.

Un enfant albinos peut également suivre le cycle ordinaire à l’école, cependant son albinisme pouvant entraîner de gros problème visuelle, l’enfant peut avoir besoin d’un accompagnement personnalisé en classe (mise en place d’une Auxiliaire de Vie Scolaire par exemple). dans ce cas les aides humaines sont également très présente, du fait qu’une équipe pédagogique et éducative est mise en place. Le fait que l’enfant est droit comme tout citoyen à l’école, plusieurs droits sont également mit en place pour celui-ci.
L'accueil des familles lors des visites en Maison d'Accueil spécialisée

« Les personnes polyhandicapées sont atteintes d’un handicap grave à expressions multiples chez lesquelles la déficience mentale sévère et la déficience motrice sont associées à la même cause entrainant une restriction extrême de l’autonomie » (circulaire n°86 du 6 mars 1986)

  La vocation première des Mas est de conserver aux personnes accueillies un minimum de capacité à vivre les actes de la vie quotidienne (toilette, habillage, repas…) dans le cadre d’une organisation structurée par unités de vie regroupant un faible nombre de résidents.

  Le travail des animateurs est donc très important et nécessite une stimulation des résidents à tout les instants de la journée et pour toutes les tâches de la vie quotidienne.

  Si le soutien des animateurs est très important, il ne faut pas négliger le rôle des parents et de la famille (pour ceux qui ont la chance d’avoir encore de la famille) dans l’accompagnement de ces personnes polyhandicapées.

  En effet le contact et les visites de la famille peuvent permettre de lutter contre la routine qui pourrait naître d’une vie trop répétitive, encadrée avec les contraintes et les risques de la vie en collectivité.

 J’ai constaté que pour ces derniers ainsi que pour leurs familles les conditions d’accueil lors des rencontres n’étaient pas toujours optimales et ne permettaient pas de créer une rupture avec le centre. En effet ces visites se font au sein du groupe au milieu des autres résidents et des animateurs. Cela entraine des contraintes aussi bien pour la famille, que pour les animateurs, que pour les résidents.

Connexion

Conseiller en économie sociale et familiale

Abonnement

Recherche