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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

JEC dans un CHRS

JEC dans un CHRS Pour conclure, rappelons que la transmission de l'information sur la maladie de Miguel à l'équipe était nécessaire. Je pense que l'outil de communication n'était pas adéquat car la confidentialité n'a pas été respectée. D'autres façons de mettre l'équipe au courant existaient mais n'ont pas été exploitées. Cette situation m'a permis de me rendre compte des difficultés de communication en institution. Je pense qu'il faut toujours faire très attention aux personnes qui peuvent avoir accès à un renseignement personnel à propos d'un usager.
Catégorie: Etude de cas clinique Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

JEC dans un Centre éducatif renforcé
Le service de placement familial où j’effectue mon stage dépend d’une association qui gère aussi 3 Centres Éducatifs Renforcés. L’objectif poursuivi par le service est d’assurer la continuité de l’action éducative à l’égard des jeunes de 12 à 21 ans au cours des différentes étapes de leur parcours d’insertion en orientant ces jeunes chez des assistants familiaux. Le service a un agrément de 40 mesures. Elle bénéficie d’une double habilitation lui permettant d’accueillir des jeunes relevant de l’Aide Sociale à l’Enfance (habilitation par le Conseil Général au titre de l’article 375) et de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (habilitation par le Ministère de la Justice au titre de l’ordonnance du 2 Février 1945). Le placement chez un assistant familial vient répondre à la problématique et à la personnalité de chaque jeune.

Les assistants familiaux ont longtemps exercé leur métier sans formation particulière. Pour palier à ce manque, la loi du 27 Juin 2005 prévoit l’organisation d’une formation, un nouveau statut du métier d’assistant familial apparaît. Cependant ce passage à la professionnalisation du métier ne va pas de soi et les assistants familiaux peinent encore à asseoir leur crédibilité auprès de leurs confrères travailleurs sociaux. Cette formation est une réelle reconnaissance d’un travail complexe et particulier afin de leur donner une réelle place dans le secteur de la protection de l’enfance. Parler de travail d’équipe pour les assistants familiaux peut paraître surprenant, en effet ils exercent leur métier à domicile ce qui les poussent à travailler seuls au quotidien et en autonomie presque totale. Cependant, cette pratique s’inscrit bien dans un travail d’équipe pluridisciplinaire nécessaire à la bonne prise en charge des jeunes qu’ils accueillent. Mais il semble difficile pour les assistants familiaux de se sentir intégrés à l’équipe comme un membre à part entière de part leur isolement au quotidien. En effet, alors que dans les échanges entre les éducateurs, le chef de service et la secrétaire la transmission des informations se fait naturellement et quotidiennement de part la présence au sein des bureaux, la distance et l’isolement géographique des assistants familiaux est un réel frein à ce sentiment d’appartenance à une équipe.
Étude de cas dans un Service d’Activité de Jour
J’ai choisi de m’intéresser à Bruno, un homme âgé de 47 ans, qui par son comportement m’a rapidement interpellé et questionné. Lors de notre premier contact, il n’a montré aucune réticence et m’a salué comme si on se connaissait depuis plusieurs années. Il m’a serré la main, en me disant « bonjour », mais sans me regarder. Mon arrivée, n’a pas eu l’air de le perturber. Chaque jour je côtoie Bruno de 9h à 16h. Parfois je l’accompagne durant une activité (faire du pain, nourrir les animaux…) soit le matin, soit l’après-midi, ou toute la journée, selon le planning prévu et où il souhaite participer. A savoir que les personnes accueillies ne savent pas, avant de s’inscrire dans une activité, quel éducateur sera l’encadrant, ceci, afin de ne pas influencer leur choix. Ces activités m’ont été d’un grand support afin d’établir un lien avec Bruno, c’est par ce biais que nous avons pu mutuellement nous « apprivoiser » et nous découvrir.
Journal d’Etude Clinique
Dans ce dossier, j'illustrerais une situation éducative qui m'a particulièrement questionné ainsi que l'équipe qui m'a accueilli durant ce stage de cinq mois. J'expliciterai comment nous avons élaboré ensemble face à cette problématique puis par le biais d’observations, la mise en place du travail réalisé par l’équipe. Enfin, je tenterai d’analyser par des apports théoriques les rôles de l’équipe ainsi que mon positionnement dans l’intervention.
Etude de cas clinique : état limite
Ce jeune homme, âgé de 18 ans, sort d’une hospitalisation de plusieurs mois, suite à un état d’abattement, d’accablement. Il est par la suite reçu par un psychologue, pour un entretien dans un premier temps individuel puis, avec ses parents et son frère. Il me semble subir cet entretien car il n’est pas acteur de sa séance. D’après les renseignements obtenus sur lui, Laurent me renvoie l’image d’un être malheureux, perdu et désorienté. Son apparence physique de jeune homme gentil est en décalage avec son état psychique. Il apparaît très angoissé, cela se décrit chez lui par le fait que durant l’entretien individuel, il croise et décroise sans cesse ses jambes, qu’il lui faut un certain temps avant qu’il prononce une phrase, il a des difficultés pour s’exprimer et a du mal à respirer calmement …

On remarque également que lorsqu’il s’adresse à son interlocuteur, il ne soutien pas le regard et détourne fréquemment les yeux. Il lui arrive de fixer un point quelconque sur le mur et de s’y perdre, comme si pendant ce moment, il était coupé de la réalité, absent. Puis il parait revenir, prononçant un « ah oui » et continue son discours. Lorsqu’il parle, il semble ne pas mettre ou ressentir d’émotions car sa voix est presque monocorde. Son discours reste incohérent tout au long de l’entretien. Il ne fait pas véritablement de lien et enchaine différents événements qui se sont passés dans son enfance ou bien qui se jouent actuellement. Il évoque ainsi sa peur de tomber d’un trottoir suite à un vertige. Il parle précisément du trottoir qui se trouve près de chez lui et qui fait naitre en lui une grande angoisse, au point de ne plus pouvoir sortir de son lieu de vie (qui est chez ses parents).C’est d’ailleurs le seul endroit où il se sent en sécurité.

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