Lors des entretiens individuels réguliers entre les bénéficiaires de la mesure d’accompagnement social lié au logement (ASLL) et la Conseillère en Economie Sociale et Familiale (CESF), j’ai pu constater qu’une majorité d’usagers venaient avec leurs documents administratifs pour demander des explications ou la suite à donner à ceux-ci.
La CESF leur proposait de téléphoner eux-mêmes aux organismes en question afin d’avoir des réponses précises et de les rendre autonomes dans cette démarche. Malgré la proposition de celle-ci, les bénéficiaires étaient très peu nombreux à vouloir appeler seul. Parfois aussi, les personnes avaient besoin d’aide pour la rédaction de courrier ou pour remplir des dossiers. Mais elles étaient aussi en demande pour être accompagnées par la CESF lors de rendez-vous extérieurs (banques, assurances…).
La CESF faisait régulièrement office d’intermédiaire entre les organismes et les personnes accompagnées.
La problématique semble être une insuffisance d’autonomie de la part des personnes suivies lors de leurs démarches administratives. Afin d’approfondir cette observation, je me suis intéressée au dispositif des mesures ASLL dans sa globalité : son historique, son mode de fonctionnement, son statut et surtout son public.
Au vue des différents avantages et inconvénients, la seconde solution (former…) apparaît plus judicieuse. En effet, tout d’abord, elle permet d’accompagner le bénéficiaire : on intègre ici l’objectif du service (« aide à visée éducative et de type préventif »).Cela permet ainsi à la personne d’avancer à son rythme vers une forme autonomie. Les bénéficiaires sont acteurs de cet atelier. De cette manière, ils pourront développer des aptitudes particulières notamment pour passer plus sereinement un message téléphonique. Il faut savoir aussi que l’implication du bénéficiaire dans toute démarche apportant des éléments positifs dans leur son projet est une des volontés de la structure.
Ensuite, cette solution à dans un premier temps été approuvée par la CESF qui pense que ce serait à la fois utile et ludique et qui permettrait de pérenniser son action globale. Dans un second temps, cette solution à été validée par le chef de service qui, en connaissance de cause, à confirmé le constat de départ.
La première solution peut cependant se greffer à la seconde puisque qu’il paraît tout de même indispensable de laisser un support visuel destiné à l’usager. Ce support peut l’aider par la suite à reprendre chez lui ce qui a été vu lors de l’atelier.