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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Approche des handicaps, des inadaptations et pédagogie de l’éducation spécialisée : La violence

Approche des handicaps, des inadaptations et pédagogie de l’éducation spécialisée :  La violence Dans le cadre de ma formation d’éducateur spécialisé il m’est demandé d’analyser un cas de violence ou d’agression rencontrée en situation professionnelle. J’ai alors choisi de vous présenter le cas d’une enfant de quatre ans qui vit au sein du pavillon au sein duquel j’ai effectué mon stage à responsabilité éducative. Ce pavillon accueille des enfants âgés de deux ans et demi à dix ans et se compose de deux fratries. Pour cette étude j’ai choisi de vous exposer la situation de Juliette qui a un petit frère qui vit également au sein du pavillon. Le quotidien de Juliette est marqué en grande partie par des moments d’angoisse, de violence. En effet, Juliette est une enfant qui présente des difficultés à communiquer avec les enfants et les adultes du pavillon. Elle se montre autoritaire et pour se faire comprendre elle peut taper, crier. Aussi, il lui arrive fréquemment de pousser des hurlements parfois impressionnant quand on s’oppose à elle. Son cas m’a interpellé en effet parce que c’est une enfant pleine de vie et qui a été bien suivi comme le signal l’infirmière

Il apparaît important de prendre en considération tous les éléments de la problématique de Juliette pour qu’elle puisse s’épanouir et accepter d’entendre l’adulte. A table Juliette ne mange pas proprement et incite souvent les autres enfants à faire comme elle. L’équipe éducative a donc décidé qu’elle mangerait seul avec l’adulte quand il y avait possibilité. L’objectif visé doit permettre de ne pas parasiter le groupe tout en sachant que le repas demeure un instant gai et agréable. Dans ses moments de colère, nous avons privilégié la parole à la sanction. Il se pourrait qu’elle soit une thérapeutique adaptée à sa situation. En l’occurrence nous passons du temps avec elle afin qu’elle exprime ses émotions. Les jeunes enfants ont des désirs et parfois ils se sentent impuissants face à ces images : ils ne peuvent y accéder. Fet par conséquent Juliette peut devenir violente face à cet échec.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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UF 8 : En quoi les moments interstitiels sont ils thérapeutiques ?

J’exerce la fonction de candidat élève éducateur dans un foyer thérapeutique. Au cours de mon activité professionnelle au sein de ce foyer j’ai pu observer à de multiples reprises l’importance des moments de la vie quotidienne. Au cours de cette vie quotidienne, la rencontre entre la personne en soins et le soignant est en travail permanent de recherche thérapeutique. Mais ces rencontres ont lieu dans de multiples contextes de temps, de lieu et de personnes. Je vais lors de ce travail vous présenter la particularité des moments interstitiels et les éléments qui en font une fonction thérapeutique dans le cadre du foyer. Je présenterai tout d’abord la psychiatrie, la psychothérapie institutionnelle puis le foyer et sa population. Dans le deuxième temps je tenterai de définir les moments interstitiels pour enfin analyser le processus dynamique qui rend ces moments interstitiels thérapeutiques au sein d’une forme d’application de la psychothérapie institutionnelle.

DPP : la relation dynamique ou les moments hors institutionnel
Il y a quelques années, une phrase que Primo Lévi a prononcée lors d’un entretien m’a beaucoup marqué. Il disait « Entre l’homme qui se fait comprendre et celui qui ne le fait pas il y a un abîme de différence. Le premier sauve sa vie. » Bien sûr cette phrase est appliquée dans un tout autre contexte que celui dans lequel j’évolue, mais elle m’a surtout fait réfléchir sur son sens plus généraliste. Si j’avais à compléter cette citation, je dirais que se faire comprendre dépend pour beaucoup de celui qui écoute. Ainsi la première des qualités que se doit d’avoir un éducateur, c’est cette capacité d’écoute et de déchiffrage. Pourrait-on, comme Primo Lévi sait si bien le dire, « sauver des vies » en sachant écouter ?
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

Partenariat entre une équipe éducative et les délégués de tutelle
Ce dossier est présenté dans le cadre de la certification du Domaine 4 « Implication dans les dynamiques partenariales, institutionnelles et interinstitutionnelles ». Il présente les modalités du travail en partenariat entre les acteurs du social (les éducateurs) et ceux intervenant dans le champ du judiciaire (les mandataires judiciaires des majeurs protégés) au sein d'un établissement accueillant des personnes en situation de handicap mental pour lesquelles une mesure de protection juridique a été prononcée par le Juge des Tutelles. C'est le magistrat qui désigne la personne ou le service habilité à exercer la mesure. La question que je me suis posée au départ était de savoir comment deux acteurs qui ne se sont pas choisis, issus de champs professionnels différents, parviennent à devenir partenaires pour servir le projet des personnes. Le partenariat repose sur une dynamique construite à partir d'une ambivalence : il est à la fois synonyme de séparation des missions, des tâches et contribution des acteurs pour dépasser leurs différences au service d'objectifs communs.

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