Ayant beaucoup apprécié l’ouvrage Asiles d’Erving Goffman et ayant réalisé mon
premier stage au métier d’Educateur Spécialisé en hôpital psychiatrique, j’ai pensé
qu’il était intéressant de travailler sur le rôle et la place de l’Educateur Spécialisé en
institution totalitaire.
L’hôpital psychiatrique est en effet une ville dans la ville.
Nombreux patients y passent une grande partie de leur vie, voire toute leur vie. La
forme de l’hôpital psychiatrique est donc adaptée pour leur permettre de vivre,
autrement que par le soin, qui est la fonction principale d’un hôpital général.
Dans un premier temps, je vais présenter l’hôpital psychiatrique Barthélémy Durand
dans lequel j’ai réalisé mon stage.
Dans un second temps nous nous intéresserons aux institutions totalitaires, en
m’appuyant sur Goffman.
Puis, nous parlerons des adaptations primaires et secondaires.
Et enfin, nous aborderons les carrières morales et interactions.
L’hôpital psychiatrique est un lieu particulier, souvent accordé à de nombreux clichés.
Avoir réalisé mon premier stage au métier d’Educateur Spécialisé m’a permis d’aller à
l’encontre de ces derniers, et de découvrir par moi-même le large éventail de personnalités
présent à l’intérieur d’un hôpital psychiatrique.
L’ouvrage de Goffman, m’a permis d’apporter de la théorie à toute l’analyse que j’avais pu
faire grâce à mon observation lors de ce stage.
L’hôpital psychiatrique, comme je l’ai dit précédemment est une mini-ville, où tout ce que
l’on trouve dans une ville sans cloisons, est présent.
Tout le personnel social et soignant, permet de faire entrer de la réalité dans un lieu cloisonné,
et apporte aux patients tout le nécessaire matériel, comme relationnel.
L’hôpital psychiatrique reste un lieu fermé, pour la sécurité des patients, et celles du monde
extérieur, mais un lieu vivant avant tout il ne faut pas l’oublier.