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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

La scolarisation des enfants en ITEP

La scolarisation des enfants en ITEP L’une des questions qui se pose au quotidien pour l’équipe pluridisciplinaire est celle de la scolarisation. En effet, il existe au sein de la structure une école adaptée qui prend en charge les enfants jusqu’en classe de CM2, avec des classes de niveau. Pour les autres, la scolarisation se fait à l’extérieur, et pour la plupart à l’école du village à temps complet ou à temps partiel. La question récurrente est donc celle du choix de la scolarité en fonction des besoins et des potentialités des enfants dans le but de choisir la meilleure solution.

Un autre outil a été mis en place depuis un an pour permettre aux enfants scolarisé sur le groupe scolaire interne à l’ITEP, il s’agit des ateliers pédago-éducatifs (cuisine, sport, expression et technologie) encadrés par les éducateurs. Ces derniers ont pour but de permettre aux enfants de rester dans le cadre scolaire tout en sortant de la classe et ainsi qu’ils puissent une fois l’atelier fini retourner en classe dans de bonne condition. Ces ateliers ont lieu une fois par semaine et les enfants y participent par petits groupes.
Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Rapport de stage en MAS : la déficience intellectuelle et l'autisme
En commençant ce travail de réflexion, j'ai d'abord eu beaucoup de mal à trouver des réponses car selon ce que j'avais observé durant mon stage de douze semaines, je n'avais pas vraiment constaté que les résidentes du groupe participaient énormément à la vie sociale. Je pense que cette représentation était présente car je comparais leur participation à la mienne. Or, en tant que personnes vivant en institution, je me suis rendue compte, grâce à cet écrit, que beaucoup de choses étaient mises en place afin que tous les résidents puissent avoir une participation à la vie sociale, à leur échelle, à leur envie. Certes, ils ne vont pas voter et ne vont que très rarement en sortie extérieure, mais à l'intérieur de l'établissement, beaucoup ont des responsabilités plus ou moins importantes, des choses à effectuer pour eux ou pour aider les autres. Je considère que c'est comme cela que l'équipe éducative les accompagne dans une réelle participation à la vie sociale. Le fait d'être en relation étroite avec les familles présentes, de répondre à leurs besoins et à leurs attentes dans la mesure du possible, de les considérer comme des personnes à part entière et non pas des personnes handicapées leur permet déjà de s'intégrer socialement. Tous les ateliers mis en place, les repas festifs, les différentes commissions, les goûters ou lorsqu'ils aident les hommes d'entretien, cela fait d'eux des personnes participant à la vie sociale d'une institution à part entière. Là où je trouve que l'accompagnement éducatif freine parfois la prise d'initiative et donc la participation c'est que l'équipe éducative fait « trop à la place » des résidents. En effet, bien trop souvent, pour gagner du temps nous leur rangeons leur linge au lieu de leur montrer, nous débarrassons et lavons la table à leur place et bien d'autres choses encore. Une semaine, nous avions tenté de leur montrer comment faire, de les accompagner réellement dans ces actes quotidiens, cela prenait du temps mais cela fonctionnait. Je pense que pour que leur intégration dans la société soit plus forte, il faudrait que l'équipe éducative leur laisse faire plus de choses par eux-mêmes, leur laisse prendre des initiatives et ainsi être acteur de leur quotidien.
Rapport de stage dans un foyer de jeunes travailleurs
Je suis arrivé dans une équipe de six éducateurs et un directeur de foyer. Dès les premiers jours, je me suis senti intégré dans cette équipe très avenante, en me faisant participer aux diverses activités et en m'accompagnant lors de celles-ci. ! Les travaux lors des colloques hebdomadaires m'ont permis de comprendre l'importance de la cohésion d'équipe, du dialogue, afin de pouvoir trouver une ligne directrice pour chaque résident. Le mardi matin il y avait le colloque, moment où nous revenions sur la semaine, sur les difficultés rencontrées et leurs solutions. En prenant en compte mes points de vue, ils m'ont permis de m'intégrer rapidement au sein de l'équipe ainsi qu'auprès des résidents. Au départ, étant stagiaire et débutant j'ai été très à l'écoute et très attentif aux conseils, à la façon de faire, de gérer une situation. De nature autonome, ayant l'esprit d'initiative, j'ai très vite trouvé ma place; mes collaborateurs m’ont très vite intégrés, m'ont donné une place à part entière. Collaboration dans les diverses tâches à effectuer autant administratives qu'extra professionnelles. Il faut bien sûr pouvoir s'adapter à tout un chacun, certains sont là depuis de très longues années, donc ils ont des vielles habitudes, connaissent les résidents sur le bout des doigts. Ils ont ainsi été d'une grande aide lors des gestions de conflits par exemple. Dès le premier jour, l’accueil des éducateurs et celui des résidents a été très naturel, spontané et surtout joyeux. J’ai tout de suite été plongé dans un monde, certes inconnu, mais j’ai ressenti une grande curiosité à le découvrir, ça n’a pas été très difficile chaque résident s’est présenté, m’a fait découvrir sa chambre, tout un monde. Dès la première semaine j’ai du faire face à une grosse crise de la part d’un des résidents. Confronté de plein fouet a la violence verbale et physique, j’ai pu compter sur mes collègues pour gérer des situations dans lesquelles je me sentais bloqué. Je n’ai pas manqué d’occasion pour ressentir un sentiment d’impuissance. C’est pourquoi il est important de savoir travailler en partenariat. J’ai donc eu le plaisir de travailler avec toute une équipe complémentaire, solidaire, avec une très bonne humeur générale. J’ai toujours pu discuter avec mes collègues sur mes doutes et mes interrogations. Lorsque je me sentais dépassé je pouvais compter sur eux pour clarifier la situation. Autant lors de conflits ou parfois il est mieux de laisser faire une personne, qui entretient une relation différente, autant ils ont toujours mis les points sur les i concernant ma légitimité face aux résidents. Nous avons toujours pris le temps qu’il fallait pour se concerter, afin de trouver la meilleure façon de gérer une situation. L’équipe a su me mettre au centre des débats, en s’intéressant et en prenant en compte mes avis.
Rapport de stage dans un ESAT
J'ai effectué mon stage de deuxième année au sein d'un Service d'Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) situé sur la commune de V. Ce service a la particularité d'être rattaché à l'ESAT public de V (Établissement et Service d’Aide par le Travail). Ce stage était, pour moi, l'occasion de découvrir une nouvelle structure, un nouveau public ainsi qu'un nouveau fonctionnement. Il devait également me permettre de vérifier ma capacité à créer et mettre en place une relation avec le public pris en charge. Ce stage m'a aussi permis de découvrir le travail en partenariat. Après une première partie consacrée à la description de mon terrain de stage (ESAT et SAVS), je m’attacherais à développer, dans une seconde partie, les actions mises en place par le service et dans lesquelles je me suis investie. Par souci de confidentialité, les prénoms utilisés dans les situations que je présente, ont été modifié.
DC3 : rapport de stage dans un lieu d'accueil d'apaisement
Nous organisons des accueils dits « d’apaisement » pour des jeunes gens âgés de 12 à 18 ans qui bénéficient d’une mesure de protection, dans le cadre de l’article L227-1 du code de l’action sociale et des familles (CASF) en périodes de vacances scolaires toute zone confondue. Il arrive également qu'un juge des enfants, prenne l’initiative de placer directement un jeune en séjour comme le prévoie l'article 227-1 du CASF. Cet article stipule les dispositions des accueils des séjours de vacances en dehors de la famille « au-delà de quatrième degré ». Comme le CASF ne prévoit aucune disposition pour les accueils de moins de sept mineurs, l'activité de l'association est donc placée sous la responsabilité du Conseil Général et non de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS). L'Aide Sociale à l'enfance du Gard, contrôle l'activité de l'association. (En Lien avec les cadres qui fournissent la liste des usagers, contrôle des locaux, du personnel...). Le public étant toujours accueilli au titre de l’ASE, l’association met en place les dispositions réglementaires adéquates dans le respect de la loi du 2 janvier 2002 « rénovant l’action sociale et médico-sociale » notamment au niveau de l’accompagnement et du suivi du projet individuel et personnalisé du jeune au cours de son séjour. L'association n'est pas reconnue comme un établissement au sens de la loi 2 janvier 2002 « rénovant l’action sociale et médico-sociale », néanmoins et puisqu’elle accueille un public au titre de l'ASE, elle s’inscrit dans une réelle volonté de répondre aux exigences de cette loi. Par conséquent, l'usager est pris en compte de manière à ce qu'il soit au cœur du dispositif d’accueil ayant pour but de personnaliser son parcours en utilisant comme support les différents outils de cette loi. L’association répond aux exigences de La loi du 5 mars 2007 reformant la protection de l’enfance et également à la législation de l’accueil séquentiel (accueil à temps plein ou partiel: L.222-5 du CASF). Cette modalité d’accueil existait déjà par la signature d’une convention avec les départements, mais ça n’avait pas de base légale. L'éducateur travaillant auprès de la protection de l’enfance, se trouve au cœur même de la vie quotidienne de par sa fonction éducative, c'est souvent sur lui que l'enfant va envoyer son agressivité, son incompréhension face au placement. Par cela, le quotidien constitue un véritable support, outil à l'action éducative. « L'éducateur s'appuie sur l'analyse consciente des rencontres intersubjectives et ainsi peut donner au moment le plus adapté, les réponses les plus adéquates aux jeunes » Maurice Capul et Michel Lemay Ainsi le moniteur-éducateur peut écouter l'enfant avec attention, précision, respect et surtout sans jugement. Il doit également établir une confiance avec celui-ci en prenant le temps de le connaître. Il pourra accompagner l'enfant à travers le quotidien par des gestes simples, que ce soit pour la toilette, l'école, les loisirs etc. et utiliser la médiation des actes de la vie quotidienne comme support à la relation éducative. Le moniteur-éducateur peut également permettre à l'enfant d'exprimer sa souffrance autour de la séparation avec sa famille mais aussi des souffrances antérieures au placement ainsi il tente de faire émerger chez la personne une parole qui ne s'énonce pas. C'est important pour l'enfant qui ne comprend pas toujours la raison du placement qui va s'exprimer par des cris, des pleurs, des colères etc. Effectivement, l'enfant peut parfois avoir des réactions de violence ou de grande tristesse face à l'incompréhension liée au placement. Il a besoin d'être accompagné et compris dans ces moments difficiles. Il peut aussi établir ou rétablir un dialogue avec le jeune qui ne doit pas se renfermer sur lui- même. L'éducateur va créer du lien et le maintenir car il est primordial pour être en relation avec l'enfant et donc augmente les chances d'un accompagnement plus adapté.

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