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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

La scolarisation des enfants en ITEP

La scolarisation des enfants en ITEP L’une des questions qui se pose au quotidien pour l’équipe pluridisciplinaire est celle de la scolarisation. En effet, il existe au sein de la structure une école adaptée qui prend en charge les enfants jusqu’en classe de CM2, avec des classes de niveau. Pour les autres, la scolarisation se fait à l’extérieur, et pour la plupart à l’école du village à temps complet ou à temps partiel. La question récurrente est donc celle du choix de la scolarité en fonction des besoins et des potentialités des enfants dans le but de choisir la meilleure solution.

Un autre outil a été mis en place depuis un an pour permettre aux enfants scolarisé sur le groupe scolaire interne à l’ITEP, il s’agit des ateliers pédago-éducatifs (cuisine, sport, expression et technologie) encadrés par les éducateurs. Ces derniers ont pour but de permettre aux enfants de rester dans le cadre scolaire tout en sortant de la classe et ainsi qu’ils puissent une fois l’atelier fini retourner en classe dans de bonne condition. Ces ateliers ont lieu une fois par semaine et les enfants y participent par petits groupes.
Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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L’Itep et l’ouverture sur le milieu scolaire ordinaire
Tout d’abord, on peut noter que le travail entre l’ITEP et cette école de secteur tient d’un travail de coopération de longue date. En effet leur proximité sur le territoire permet à l’école et à l’ITEP de s’organiser facilement pour des rencontres entre professionnels pour faire des bilans de leur coopération de manière générale, mais aussi de mettre en place facilement les réunions d’Equipe de Suivi de Formation. Cela a permis de rendre compte de la réactivité des acteurs de secteurs par rapport à Raphaël. Cette relation régulière permet des avantages par rapport à la souplesse et à l’organisation de temps scolaires adaptés aux besoins de Raphaël. On peut aussi mettre en avant que l’ITEP a répondu positivement aux demandes des parents et de l’enfant, ce qui respecte le cadre légal apporté par la loi de 2002-2, respecte le droit des usagers et favorise l’enfant à se tourner vers l’extérieur.

Les limites observées : Cependant les circonstances de cette inclusion immédiate ont eu des conséquences sur le fonctionnement de l’ITEP. Tout d’abord, par manque de moyens de transport un éducateur doit aller chercher Raphael dans son école, il manque donc un éducateur durant une courte période sur l’ITEP. Cependant les matinées sont les moments où les enseignants procurent leur cours aux enfants de l’institution et ces moments sont toujours source d’angoisse pour certains enfants qui peuvent être accueillis par des éducateurs pour être apaisé. Les horaires de présence de Raphael à l’école de secteur se trouvent être les mêmes horaires qu’ont les professionnels thérapeutiques présents sur l’ITEP. Raphael ne pourra donc pas suivre une thérapie interne malgré la nécessité pour son suivi de rencontrer le pôle thérapeutique. De plus les parents de Raphael souhaitaient que celui-ci profite des temps de groupe (temps de repas, récréations,..) de l’école de secteur. Ce souhait parental se confronte à une réalité financière institutionnelle. Les ITEP sont financés par l’Agence Régionale de Santé par des prix de journée. C’est-à-dire qu’un ITEP est financé par des prix de journée. En effet, le budget annuel d’un ITEP est calculé aux prix de journée, pour calculer le prix de journée on définit les coûts des charges d’un enfant sur une journée ainsi que le nombre de journées prévisionnelles. Cela dit chaque absence d’un enfant doit être justifiée à la fin de l’année à l’ARS sinon cette journée sera déduite du budget de l’année suivante. L’ITEP ne peut donc pas se permettre de ne pas faire participer Raphael au moment fort de la journée, comme le repas, sous peine de voir son budget réduit l’année suivante.
L’expression du « je » par le « jeu » : une réussite par les échecs ?
Cette situation a été observée lors de mon premier stage de formation d’éducateur spécialisé que j’effectue dans un IMPro (Institut Médico-Professionnel) accueillant des jeunes de 14 à 20 ans (ou plus si ‘Amendement Creton’) en internat ou semi internat. Les jeunes accueillis ont une déficience légère avec ou sans trouble associé. Je réalise mon stage au sein d’un appartement socio-éducatif extérieur à l’établissement dont la capacité d’accueil est de 7 jeunes adolescents et jeunes majeurs de sexe masculin (non mixité). Ce service a pour mission de favoriser l’intégration sociale, permettre un repérage spatio-temporel, accompagner les jeunes dans leur devenir adulte et dans leur projet, et les préparer au mieux à leur future vie d’actif. Kilian est un jeune homme de 17 ans. Il a une orientation IMPro par la CDAPH, depuis Juillet 2013 et il est accueilli à l’IMPro un mois après. Il était auparavant accueilli en IME. Son accueil à l’IMPro a débuté en internat de quinzaine, c'est-à-dire qu’il ne rentrait qu’un week-end sur deux au domicile parental. Il est depuis plus d’un an accueilli en appartement socio-éducatif : La Villa M. en compagnie de 6 autres adolescents et jeunes majeurs. Le soir, je discuterais de ces situations (de jeu) et de l’attitude de Kilian à mon égard, avec l’éducatrice présente à la Villa, le lendemain j’en ferai de même avec un autre éducateur, et tout deux me paraissent unanimes sur le fait qu’il semble que j’ai pris conscience de la situation suffisamment tôt. Je leur ai expliqué qu’il m’a semblé nécessaire de mettre de la distance avec Kilian. L’un deux me conseillera de lire un ouvrage de Joseph Rouzel : Le Transfert dans la relation éducative, ce que je fais actuellement. Je pense que mon appréciation d’avant les vacances était bonne : Kilian est vraiment en attente de jouer, cela est une évidence, mais en plus il souhaite être exclusif, il ne veut jouer que avec moi.
Stage en service de Pédopsychiatrie
Dans le cadre de mon stage de découverte de première année en formation d’éducatrice spécialisée j’ai pu observer des situations d’usagers ressortant de prise en charge médico-sociale. Le présent écrit est l’étude de cas clinique de l’un d’entre eux en particulier. Après avoir présenté la structure de stage, dans un premier temps, j’établirai quels rôles et fonctions j’ai investi parallèlement à mon statut de stagiaire. Dans un second temps, je présenterai le cas de Chris, jeune adolescente de 13 ans. Les observations directes que j’en ai faite et les observations indirectes que j’ai collectées à son sujet.
DPP : Pratiques éducatives en MECS
Cependant, l’institutionnalisation est aussi souvent un réel mieux-être pour les personnes en situation de handicap. Généralement, celles qui vivaient chez les leurs parents avaient peu d’activités extérieures et peu de vie sociale. Le fait de se retrouver en institution leur permet de reconstruire des liens avec des résidents partageant les mêmes difficultés dans la vie quotidienne. La vie en collectivité leur permet de retrouver des contacts et des intérêts communs à partager avec d’autres. De plus, la compréhension du handicap de son enfant peut parfois être compliquée.

Le fait d’être en institution auprès de professionnels compétents leur permet d’avoir de réponses adaptées à leurs problématiques ainsi que des activités totalement réfléchies en fonction de leurs capacités. Leur emploi du temps est fait en fonction d’eux du réveil jusqu’au coucher, Après toutes ces remarques et ces observations, je constate que parfois la vie en institution peut-être dure pour beaucoup des résidents. Malheureusement il est parfois dur de trouver un compromis entre les obligations de l’établissement et les désirs des résidents, bien que des améliorations tant sur la réflexion que sur la posture éducative pourrait-être faites.

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