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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Etude de cas dans un centre d’Activité de Jours

Etude de cas dans un centre d’Activité de Jours J’ai fait part à l’équipe des propositions que j’ai énumérées précédemment. J’ai pu lorsque Célia était en activité avec moi, lui proposer de rester sur la même structure toute la journée et de venir directement au CAJ 2 afin de lui éviter trop de changements dans la journée. En ce qui concerne les autres propositions, je n’ai pas eu de suite. Actuellement l’équipe s’interroge encore sur la situation de Célia. Lorsqu’on lit son anamnèse, on peu remarquer que Célia semble reproduire le même comportement qu’elle avait à l’IME et à l’IMPRO.
Catégorie: Etude de cas clinique Educateur spécialisé
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Etude de cas clinique dans un ESAT
Axel est une personne déficiente intellectuelle léger/moyen présentant une névrose de type phobique largement atténué grâce au travail éducatif réalisé depuis son entrée en institution. Cependant suite à des événements particulier et affectant Axel (décès du père, de la mère, maladies, opérations...) les conduites où prédominent l’angoisse réapparaissent. Pendant longtemps Axel a été complexé par ses problèmes physiques. En 1980, il a subi une intervention chirurgicale (scoliose importante) à P (séjour de Juin à Octobre 1980) et, pendant deux ans, a connu diverses hospitalisations, une rééducation très longue et pénible. Suite à cette opération Axel a dû supporter un corset de plâtre qui l'a énormément gêné dans la vie de tous les jours, et notamment à B. De plus Axel était énurétique à cette période-là et ne pouvait pas se doucher entièrement à cause du plâtre. Bien sûr l'équipe éducative lui demandait de se laver tous les jours, mais ceci au prix de maintes et maintes interventions. Il a dû porter un corset en alliage durant presque 3 ans après l'intervention. Il s'est vu contraint d'abandonner des activités sportives de l'établissement (foot, natation, athlétisme) auxquelles il participait activement. Cela a été vécu comme une frustration et un échec pour Axel. Chez lui, il avait tendance à profiter de son incapacité. Il souhaitait se faire servir par son entourage et refusait de sortir de chez lui (complexé par rapport aux jeunes du quartier), ne voulait pas aller faire des achats vestimentaires avec ses parents... Une thérapie cognitivo-comportementale pourrait être une approche permettant à Axel de dépasser progressivement les troubles anxieux. Cette thérapie est brève, validée scientifiquement et vise à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité. Pour que cette thérapie soit viable et efficace, Axel doit être désireux de retrouver un mode de vie en adéquation avec les exigences de la réalité et motivé pour s'investir en tant qu'acteur dans un programme de soin permettant d'endiguer ses difficultés. Les objectifs étant qu'Axel s'affirme en se confrontant aux situations stressantes (sorties, regard de l'autre, marche dans des endroits un peu « escarpés ») par une habituation progressive. Le dernier mois de mon stage j'ai pu voir la proposition d'une monitrice pour aller faire des balades de plus en plus importantes avec Axel. Pour cela elle a fait un travail préparatoire avec Axel en lui expliquant le parcours, les difficultés qu'il peut exprimer mais qui n'ont pas lieu d'être... Il a accepté et les progrès étaient déjà visibles lors de mon départ par une habituation progressive.
Rapport de stage dans un hôpital de jour
Le travail social, vécu en équipe, est souvent bousculé, questionné par les personnes accompagnées. D’abord parce que le métier d’éducateur se fonde sur la relation à l’autre : on ne peut pas sortir indemne de ces accompagnements ; mais également parce que le travail en équipe peut être perçu comme un reflet des problématiques observées chez les personnes accompagnées. Il est important d’en être conscient pour y être vigilant et pour pouvoir éventuellement s’en saisir et l’élaborer ensemble. C’est d’ailleurs ce qui m’a marqué dans la situation que j’ai choisie de présenter : tant dans cette notion d’effet-miroir que dans la manière dont l’équipe a pu réagir et s’en emparer, afin d’ajuster son accompagnement. Ismaël est un jeune garçon de 6 ans, qui de par son histoire et ses comportements est venu interroger l’équipe sur sa fonction d’autorité. Ainsi, Ismaël vient régulièrement et violemment se confronter au cadre posé. Tout cela a conduit l’équipe à se questionner sur son propre rapport à la loi et à la hiérarchie, dans la situation d’Ismaël mais aussi plus largement. Nous avons donc abordé la situation d’Ismaël à plusieurs reprises, dans le cadre de réunions institutionnelles ou d’analyse de la pratique, mais également dans l’espace informel du bureau des éducateurs. A chaque fois, j’ai observé et participé avec intérêt aux échanges de l’équipe, bien que je n’aie pas Ismaël en coréférence. Je vais d’abord présenter la structure où j’effectue mon stage, puis je détaillerai le contexte et la situation choisie. Ensuite, je proposerai des pistes d’analyse, en partant des situations éducatives menées en équipe et des effets produits par l’accompagnement d’Ismaël. Tout au long de l’écrit, je ne manquerai pas de montrer ma place au sein de la structure et de l’équipe.

Ainsi, dans le cas d’Ismaël, ce dernier nous a poussés pendant un temps à adopter son mode de fonctionnement, celui qui passe par le pouvoir et non l’autorité. Il a fallu à l’équipe plusieurs actes de transgression pour le réaliser et réajuster son positionnement face à Ismaël. L’éducateur spécialisé s’inscrit quotidiennement dans un travail d’équipe pluridisciplinaire et/ou pluri-professionnel. Travailler en équipe permet aussi de repenser les pratiques afin que celles-ci puissent avoir des incidences sur l’identité du groupe. Le soutien d’une hiérarchie contribue à la reconnaissance du travail de l’équipe et donne une légitimité à celle-ci dans son action et son positionnement. Je constate toutefois que l’histoire commune d’une équipe peut induire le rejet d’une tierce personne qui ne serait pas « capable » de comprendre le fonctionnement de cette équipe. Cette histoire devrait être connue et partagée avec les « nouveaux » arrivants afin que ces derniers puissent comprendre pourquoi l’équipe réagit ainsi.
Etude de cas clinique : état limite
Ce jeune homme, âgé de 18 ans, sort d’une hospitalisation de plusieurs mois, suite à un état d’abattement, d’accablement. Il est par la suite reçu par un psychologue, pour un entretien dans un premier temps individuel puis, avec ses parents et son frère. Il me semble subir cet entretien car il n’est pas acteur de sa séance. D’après les renseignements obtenus sur lui, Laurent me renvoie l’image d’un être malheureux, perdu et désorienté. Son apparence physique de jeune homme gentil est en décalage avec son état psychique. Il apparaît très angoissé, cela se décrit chez lui par le fait que durant l’entretien individuel, il croise et décroise sans cesse ses jambes, qu’il lui faut un certain temps avant qu’il prononce une phrase, il a des difficultés pour s’exprimer et a du mal à respirer calmement …

On remarque également que lorsqu’il s’adresse à son interlocuteur, il ne soutien pas le regard et détourne fréquemment les yeux. Il lui arrive de fixer un point quelconque sur le mur et de s’y perdre, comme si pendant ce moment, il était coupé de la réalité, absent. Puis il parait revenir, prononçant un « ah oui » et continue son discours. Lorsqu’il parle, il semble ne pas mettre ou ressentir d’émotions car sa voix est presque monocorde. Son discours reste incohérent tout au long de l’entretien. Il ne fait pas véritablement de lien et enchaine différents événements qui se sont passés dans son enfance ou bien qui se jouent actuellement. Il évoque ainsi sa peur de tomber d’un trottoir suite à un vertige. Il parle précisément du trottoir qui se trouve près de chez lui et qui fait naitre en lui une grande angoisse, au point de ne plus pouvoir sortir de son lieu de vie (qui est chez ses parents).C’est d’ailleurs le seul endroit où il se sent en sécurité.
Étude de situation éducative I.M.E
Ce jour là, c’est l’attitude du jeune Obélix, 15 ans, qui va m’interpeller. La lecture de son dossier m’a permis de constater qu’Obélix est le troisième enfant d’une famille de quatre garçons. Les parents sont séparés et Obélix vit avec ses deux grands frères, chez la maman, dans une vieille maison à l’état vétuste. L’équipe pluridisciplinaire ayant accueilli le jeune a décrit le père comme instable et peu fiable, il ne semble pas avoir donné d’éducation à ses enfants, prétendant lui-même qu’ils avaient besoin d’une séparation. De plus, d’après la mère, les enfants refusent de voir leur père. La maman, sans emploi, a de gros problèmes avec l’alimentation est pourrait être boulimique. A la maison le climat est tendue, chacun mange dans sa chambre pour éviter les disputes, et Obélix peut se montrer très désagréable avec sa mère, pouvant aller jusqu’à la frapper.

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