Les traumatismes sont avant tout liés aux relations pathologiques à leurs parents et à la séparation d’avec eux. Le traumatisme souvent très ancien, est toujours présent dans leur esprit.
Leurs traumatismes touchent fondamentalement au désir de vivre, à la confiance dans la parole et à l’estime de soi. Il est souvent insupportable à ces jeunes de penser aux intentions de leurs parents, lorsque nous les évoquons c’est comme si nous prenions la défense de ces derniers, comme si nous leur cherchions des excuses.
Nous avons vu que les traumatismes subis entraînent une atteinte narcissique majeure et une aliénation imaginaire (sentiment de différence, d’infériorité, etc.), qu’ils touchent plus profondément la sécurité de base de l’enfant (confiance en lui, dans les autres et dans la vie en général). C’est la raison pour laquelle la moitié des jeunes de notre population préfère se retrancher derrière une personnalité superficielle, un état limite.