L’accompagnement est un concept qui sous-entend à la fois une idée de mouvement et d’action : c’est donc une notion d’évolution positive. Le rôle de l’accompagnateur est de permettre à la personne qu’il accompagne de trouver les clés nécessaires à l’acquisition de son autonomie en utilisant l’ « être avec » et en évitant le « agir à la place de ». Lorsque l’on utilise le terme d’accompagnement, sa signification paraît évidente. Pourtant, les seules personnes ayant cette fonction peuvent l’expliquer. La notion d’accompagnement est présente dans tous les milieux et dans tous les domaines (médias, enseignement, entreprises avec le tutorat et les maîtres de stage). Dans le domaine du social, la fonction d’accompagnant couvre des champs très vastes. En effet, selon l’institution dans laquelle le professionnel officie, son rôle se fera de différentes manières (hébergement, accueil de jour, emploi, logement).
Là où les problématiques varient d’une personne accompagnée à l’autre, les accompagnements eux aussi sont multiples. C’est donc une notion imprécise ce qui lui permet d’être pratiquée dans des domaines aussi différents que l’hébergement ou l’entreprise. Malgré toutes les différentes pratiques, une chose reste commune à tous les accompagnements. En effet, comme il a été dit plus haut, accompagner quelqu’un c’est « être avec » sans « agir à la place de ». Je vais essayer d’illustrer mes propos par un exemple. Si l’on travaille dans le domaine de l’emploi, par exemple dans une I.A.E (insertion par l’activité économique), pour autonomiser la personne accompagnée, il est nécessaire que les démarches (ANPE, ASSEDIC, recherche d’offres par l’intermédiaire de journaux ou d’Internet) soient faites par la personne elle-même. Dans ce cas précis, l’accompagnant peut parfaitement guider la personne dans ses recherches en l’aidant à délimiter le champ de recherche ou en orientant la personne vers des endroits où elle a la possibilité de trouver elle-même les réponses.
Pour imager cet exemple, je comparerai l’accompagnateur à une béquille (ou un soutien). L’accompagné peut l’utiliser ou pas pour s’aider à avancer vers l’autonomie, mais la béquille ne peut pas avancer toute seule et ne peut, de par sa volonté propre, faire avancer la personne. En ce qui concerne les publics en difficulté, ce terme est vague car nous sommes tous potentiellement en difficulté. Un évènement de la vie peut nous faire perdre pied et nous empêcher de mobiliser nos capacités afin de surmonter cette situation. Dans le domaine social, lorsque l’on utilise le terme de publics en difficultés on parle toujours des personnes qui utilisent les différents services sociaux et qui ont des problématiques plus ou moins lourdes. Le chômeur, le toxicomane, la femme battue, l’étudiant pauvre, la personne âgée, etc…, tous peuvent être considérés comme des publics en difficulté.
Catégorie: | Rapport de stage Assistant de service social |
Type de fichier: | application/pdf |
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