J’ai donc entamé un premier travail de recherche autour du déclin des services publics en milieu rural afin d’acquérir quelques bases sur la question. Ainsi, plusieurs références bibliographiques ont émergé, dont la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) effective de 2007 à 20122. Elle consiste en « la réorganisation des missions de l’Etat en vue d’améliorer l’efficacité des politiques publiques et de réaliser des économies budgétaires »3 Dans la réforme, est spécifiée que « la facilité d’accès via Internet à la plupart des services publics allège les besoins de présence administratives sur le territoire »4. Ainsi, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) sont des outils de maintien des services publics.5 Ces technologies « regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l’informatique, de l’internet et des télécommunications ».
Cet écrit a mis en lumière plusieurs constats et axes de réflexion. Ainsi, les NTIC sont un outil privilégié en termes d’accès aux services de la CPAM et la CAF, plus particulièrement les services en lignes et les centres d’appels téléphoniques ; alors même qu’à l’heure actuelle, le secteur semble touché par la fracture numérique.
Les NTIC et le manque de lieux d’accueils CPAM et CAF sur le secteur entraînent une mutation des missions sur service social du CMS. Ainsi, celui-ci est particulièrement centré sur les missions d’informations, d’accueil et d’accès/maintien de droit. Les professionnelles du service social du CMS, et plus particulièrement les ASS, ont donc dû s’adapter ; en développant la coopération au sein de l’équipe, en favorisant le réseau, l’environnement de la personne et le partenariat avec l’atelier d’insertion.