Dans l’introduction de l’ouvrage, M. Blanc et J.M. Breuvart ont choisit de définir le concept d’interculturalité, en partant de sa naissance, puis en s’interrogeant sur ce qu’il représente aujourd’hui. Tout commence réellement au dix-huitième siècle. L’esprit des Lumières a provoqué de grands changements avec, entre autre, la création de la république française laïque, et prônant l’égalité et la fraternité. Cette philosophie insiste sur la reconnaissance des droits de l’homme, et de sa liberté de penser et d’agir, tout en respectant l’autre.
Il s’agit d’une véritable révolution qui constitue également un prélude à l’interculturalité, en considérant que la pluralité des nations devrait aboutir à la recherche individuel d’un idéal d’humanité, qui s’étendrait aux autres nations, pour former une confédération d’Etats animés par le même idéal. Cette idée est motivée par la croyance que l’esprit d’une nation réside en l’habitude du bien et du vrai. Or, tout d’abord, l’idéal de la raison est difficile à définir, puisque le monde est instable.
Dans la conclusion, M. Blanc et J.M. Breuvart, de par les différents niveaux au fondement de l’interculturalité (le niveau individuel, le niveau psychosociologique, et le niveau sociologique) se pose les questions suivantes : en quoi ces niveaux affectent-ils le concept, et quels sont aujourd’hui les enjeux de l’interculturalité, et notamment par rapport aux formations au travail social ? Les actions du travailleur social s’inscrivent dans le respect de l’autre, donc une sensibilisation à l’interculturalité s’avère indispensable pour eux.
Comme le dit M. Abdallah-Pretceille, il existe trois perspectives dans le concept interculturel : l’approche subjectiviste (individuelle), la perception interactionniste (interindividuelle) et la perspective situationnelle (conjoncturelle). En effet, si on ne tient pas compte du fait que nous avons des filtres quand nous appréhendons autrui, plusieurs dérives sont à craindre. Il existe cependant des limites institutionnelles qui peuvent gêner la négociation, la médiation et la réciprocité de l’échange de point de vue dans l’action des travailleurs sociaux, tels que des limites de temps, la situation précaire de l’usager,…
Catégorie: | Fiche de lecture Assistant de service social |
Type de fichier: | application/pdf |
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