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Assistant de service social

L'assistante de service social, qui est parfois spécialisé (drogue, alcoolisme, santé scolaire, enfance en danger…), apporte aide et soutien à des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s'insérer socialement ou professionnellement.

Femmes victimes de violences conjugales

Femmes victimes de violences conjugales

CONCLUSION Au terme de cette recherche, il est possible d’établir quelques points au niveau professionnel. En effet, ce travail a pour objectif d’aider des professionnels dans la pratique de l’accompagnement social, qu’ils peuvent effectuer avec les femmes confrontées ou ayant été confrontées à des violences domestiques. Pour s’en sortir les femmes ont besoin d’aide ; pour cela, il existe différentes ressources pour leur venir en aide (Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale...). Ces ressources peuvent accompagner les femmes dans leurs démarches (services juridiques par exemple) pour briser le silence et l’isolement, pour " désapprendre " la peur qui les a conduites à l’impossibilité d’agir, pour apprendre à s’affirmer, pour reprendre leur vie " en mains " et retrouver une dignité (SOS Femmes, Site Internet). En effet, l’accompagnement des femmes connaissant des violences, s’effectue par rapport à un recentrage de celles-ci sur elles-mêmes, de les soutenir, de les aider notamment à mettre à profit leurs forces, leurs potentialités ; et de mettre en avant les aspects positifs de leur vie.

Cet aspect permet aux femmes de s’exprimer. L’Assistant de Service Social a un rôle à tenir dans ce domaine. Il peut amener la femme vers une autonomie sociale, tout en respectant les aptitudes, les difficultés et " le temps " d’évolution de ces personnes. Suite à des constats de travailleurs sociaux, ce travail auprès des femmes leur permet de modifier, rapidement pour certaines, l’image qu’elles ont d’elles-mêmes. Le rôle du travailleur social s’effectue également sur de l’écoute, du soutien moral, de validation des paroles de la victime ; et ce, sans la juger. Les dires du travailleur social ont une grande importance, notamment pour indiquer à la femme qu’elle n’est pas la cause de la violence. " La violence est un outil de domination et non une perte de sang-froid " (L'homme violent, Site Internet).

Celle-ci n’est pas excusable et elle est punit par la loi. L’intervention auprès des femmes victimes de sévices conjugaux doit reposer sur leur capacité à reprendre le contrôle de leur vie. Le cycle de la violence conjugale peut être rompu par une démarche concrète de changement ; la rupture en est une, bien que parfois cela n’arrête pas forcément la maltraitance. Elle est même parfois redoublée. Le travailleur social doit identifier le problème de fond et aller au-delà des symptômes apparents ou de la situation de crise. Cependant, pour toute neutralité, l’assistant social ne doit pas oublier d’informer toutes les personnes sur leurs droits et obligations (déclaration du départ du domicile, la place de chacun…)

Aujourd’hui, les institutions se posent beaucoup de question sur la parentalité. En ce qui concerne les enfants de femmes victimes de violence, si le travailleur social ressent une souffrance chez l’enfant, il est important de travailler avec la mère sur cet aspect et non pas de se substituer à elle ; car cela ne ferait qu’accentuer sa dévalorisation. De plus, pour les femmes dans ces situations, il est difficile de se revaloriser. Le rôle de l’assistant social est d’aider à rentrer dans des mécanismes de revalorisation, en trouvant des espaces dans lesquels les personnes se revaloriseront (par exemple : travail, bénévolat, être parent d’élève...), de retrouver une estime, une image d’elles-mêmes positive ; de miser sur ces capacités et de les mettre en avant ; de les aider à reconstituer des réseaux d’appui (association, famille, amis...). Il peut aider dans la consolidation de la relation mère-enfant, en essayant de mettre en avant les capacités de la femme dans ce rôle. Lors de la recherche, un certain nombre de femmes n’ont pas accepté les entretiens. Une hypothèse peut être émise: les refus sont liés au fait que ces femmes ne sont pas encore en capacité de parler d’elles-mêmes, parce qu’elles n’ont pas trouvé d’ancrage dans leur revalorisation. Est-ce qu’il n’y aurait pas une place pour le travailleur social dans l’espace qui gravite autour des enfants, du travail, des activités, de l’entourage ?

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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Nombreux ouvrages font apparaître des inégalités de santé tant au niveau de l’accès que du comportement de soin. Ainsi, le sociologue Luc Bolstanski2 mettait en évidence dans un article publié en 1971, l’importance de l’appartenance à une classe sociale dans la détermination du recours aux soins, de la relation au corps, de la perception de santé et de la maladie, et enfin de la relation aux professionnels de santé.

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Les constats de ce diagnostic seront expliqués dans la première partie. Force est de constater qu’actuellement, la pauvreté monétaire des femmes et des familles monoparentales va croissant . Fin 2005, une enquête Ipsos avait interrogé des femmes seules élevant des enfants. Celles-ci faisaient part de leur angoisse financière : 67% avançaient des difficultés à boucler les fins de mois, alors que 70% admettaient rencontrer des problèmes récurrents d’ordre financier. Il s’agit donc d’un public pouvant présenter des difficultés d’ordres matériel, économique et relationnel entres autres. Ainsi, comment accompagner, en tant qu’assistant de service social, ces mères isolées ?

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