Lors de séances de soutien et d’accompagnement familial, éducatif et scolaire, j’ai observé
que les jeunes ont beaucoup de difficultés avec l’écrit. Ils disent « ne pas aimer », « ne pas
savoir ». Je me suis donc interrogée sur leur rapport à l’écriture. En sciences humaines,
l’écriture est la représentation de la langue parlée sous forme de codes. Elle permet également
les échanges en les officialisant. Pour que les enfants accèdent à l’écriture comme moyen
d’expression et de création, ils doivent d’une part intégrer des normes, celles du code de communication que représente l’écrit et d’autre part s’ouvrir à une parole personnelle, celle
qui permet l’expression du sujet dans sa singularité.
Pour conclure, je dirais que mettre impliquée dans les différentes phases du projet m’a permis
une meilleure perception de ce qu’est une intervention sociale d’intérêt collectif. Il me semble
que cette pratique permet à l’assistant de service social dans son travail de revalorisation des
personnes et d’estime de soi. J’ai ainsi pu mesurer l’impact de la cohésion du groupe sur les
différents membres qui le composent. Pour mener à bien ce projet, je me suis basée sur les
capacités des personnes.
Lors des séances de travail, je pense que l’écoute et l’espace qui étaient réservés aux jeunes
leur ont permis d’avoir de bonnes conditions de participation et ainsi d’échanger entre eux.
Tout au long de cette action, je pense avoir développé une capacité d’évaluation à savoir,
repérer si les personnes sont confrontées à des problèmes individuels.