Rapport de stage au Conseil Général

Les Assistantes Sociales de l’hôpital dépendent directement hiérarchiquement du directeur de l’établissement. Les deux assistantes sociales ont chacune un bureau, l’un situé à l’étage du service de Chirurgie l’autre à celui de la Médecine. La secrétaire ne dispose pas d’un bureau séparé ce qui peut poser problème lors d’entretiens, pour le respect de la confidentialité. Les bureaux sont équipés pour chacune d’elles: un téléphone avec ligne directe sur l’extérieur, un ordinateur avec accès Internet, une armoire fermant à clef pour ranger les dossiers sociaux, une salle d’attente. Les assistantes sociales utilisent les fax et photocopieurs des secrétariats médicaux ou du service de l’admission. Enfin les Assistantes Sociales ont à leur disposition de la documentation et des revues spécialisées telles qu’Actualités Sociales Hebdomadaire et Guide familial.

L’accompagnement de Mademoiselle GERMAIN s’est centré sur l’aspect budgétaire mais au cours des entretiens nous avons abordé d’autres domaines : la solitude, le lien d’attachement entre Mademoiselle et son fils. Un travail d’écoute et d’accompagnement s’est instauré auprès de Mademoiselle GERMAIN afin de percevoir ses difficultés et avoir un regard global sur sa situation mais également d’évaluer ses besoins tout en respectant ses choix et ses attentes.

Aux prémices de ce projet, je suis partie du constat qu'un grand nombre de femmes sans emploi, bénéficiaires de minima sociaux (RMI/API/Emplois précaires) étaient suivies régulièrement au sein du service social. Lors du renouvellement du contrat d'insertion dans le cadre du dispositif RMI ou des différents entretiens effectués dans le cadre de suivi régulier, j'ai pu observer que ces femmes semblaient n'avoir que très peu de perspectives d'avenir ou des difficultés à se projeter. Pour nombre d'entres elles, le fait d'être bénéficiaires de minima sociaux est devenu un état et non plus une étape en vue d'une réinsertion sociale ou professionnelle.

Ce stage s’est effectué dans le cadre de l’alternance souhaitée par la formation. Des réunions de groupe de travail à l’école intitulées Groupe d’Analyse des Pratiques permettent son suivi et font le lien entre école et terrain. Ces séances permettent de prendre du recul et de réfléchir aux situations rencontrées sur le lieu de stage. En première année, celui-ci est tout d’abord axé sur la découverte du secteur professionnel et du métier d’assistant de service social. Mes attentes, par rapport à ce stage, étaient de différente nature : comprendre le fonctionnement du SPIP 67, découvrir l’accompagnement social ou suivi socio-éducatif des PPSMJ et relever l’importance du travail en partenariat.

Compte tenu du mon expérience professionnelle passée et de mes attentes, ma référente professionnelle a souhaité articuler mon stage sur deux niveaux. En premier lieu, il s’agissait de découvrir l’accompagnement social des PPSMJ avec une personne référente d’information qui exercice la profession de conseiller en insertion et probation (CIP). En second lieu, il était question d’appréhender le travail de partenariat et son articulation entre les différents intervenants qui sont le judiciaire (les magistrats et les autorités locales), les politiques sociales et l’Administration Pénitentiaire.