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DC4 : Le cadre institutionnel et la position du moniteur-éducateur dans un IME

DC4 : Le cadre institutionnel et la position du moniteur-éducateur dans un IME Pour la rédaction de mon écrit, j’ai observé et interrogé les membres de l’équipe pluridisciplinaire, puis j’ai recherché des informations dans le projet d’établissement, le livret d’accueil, la fiche de poste. Dans une première partie, j’annoncerai le cadre institutionnel de l’IME. Dans une seconde partie, je présenterai le public accueilli dans cet établissement. Ensuite, dans une troisième partie, j’évoquerai la position du Moniteur-Educateur dans la structure. Enfin, dans une dernière partie, j’exposerai ma position de Monitrice-Educatrice en formation au sein de l’établissement.

Ce premier stage dans ma formation de Moniteur-Educateur a été d’une grande richesse, et a répondu à mes attentes. J’avais une certaine appréhension du public, car je ne possédais aucune connaissance du champ du handicap. Mais le bon accueil des usagers et de l’équipe pluridisciplinaire m’a rassurée, ils ont su me mettre à l’aise et m’orienter afin que je trouve ma place par rapport au fonctionnement du groupe. J’ai pu découvrir le rôle du moniteur-éducateur et celui de chaque membre de l’équipe pluridisciplinaire. J’ai acquis de nombreuses connaissances concernant la déficience intellectuelle, la pratique du ME face à ce public et le fonctionnement d’un IME
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Vie quotidienne : le temps de la toilette
Je me pose également certaines questions quant à l’accompagnement que l’on peut faire lors de ces temps très privilégiés où l’on se retrouve face à la nudité et au handicap avec tout ce que ça engendre : déformations du corps, souillures, … qui peuvent nous renvoyer certaines choses difficiles à gérer. Pour se faire, je vais d’abord resituer le contexte dans lequel se réalisent ces temps de toilette en décrivant succinctement les locaux et plus particulièrement les salles de bains ainsi que la composition de l’équipe éducative dans ces moments là. Puis, je donnerai des éléments qui ont motivé mon choix. Ensuite, je tenterai d’analyser se qui se joue dans ces temps de vie quotidienne, c'est-à-dire les enjeux vis-à-vis de la personne accompagnée, de l’équipe, de la structure. Et pour finir, je tenterai de me positionner en professionnelle.
Animation atelier photo
Lors d'une discussion au cours de laquelle j'évoquais ma passion pour la photographie, j'ai été interpellée par H., un participant, qui me propose de créer un atelier sur ce thème. Il me fait part de son envie de composer une œuvre artistique qui invoquerait la représentation de soi de manière originale. Cette demande m'interpelle et m'amène à réfléchir sur la question de l'identité. Durant quelques jours, je me suis penchée sur le sujet en partant du postulat que le corps est ce qui est donné à voir comme premier élément identificatoire et que l'environnement proche (vêtements, maison, objets, lieux...) est le prolongement de la psyché, l'extérieur étant une continuité de l'intérieur.
L'annonce du Handicap autour de la naissance

En première année de formation de Moniteur Educateur, nous avons eu un cours sur l’annonce du handicap. L’intervenante nous transmettait au travers ses 30 années d’expérience professionnelle combien la façon d'annoncer une naissance différente  a pu évoluer. Elle nous expliquait qu’au début de sa carrière, il n’était pas rare que les médecins proposent  aux parents d’abandonner leur bébé disant même "Vous en ferez un autre", ne prenant absolument pas en considération l’enfant qui venait de naître, ni la douleur que pouvait ressentir les parents. 

Sans doute fallait-il y voir beaucoup de maladresse mais aussi  la peur que pouvait susciter une telle naissance. Henri Jacques Stiker écrit dans un texte intitulé l’infirmité est le miroir de notre monde : "la rencontre avec le handicap est violente, elle bouscule notre narcissisme, l’idée de ce que nous voulons être, de ce que nous sommes, elle n’est jamais indifférente".

Cela soulève donc la difficulté pour les professionnels de nommer l'arrivée de cet enfant "pas comme les autres" mais aussi pour les parents d'admettre une telle vérité

Quoi qu’il en soit, nous savons aujourd’hui que cette annonce est déterminante pour les relations futures des parents avec leur enfant, et des efforts considérables ont été fait pour que les parents rencontrent d'abord un enfant et non un handicapé.

Quel travail s'attache t-on alors  à réaliser auprès de ces parents pour qu'ils puissent dépasser le choc et accueillir leur enfant ?  

Observation clinique dans un foyer d'action éducative
Après avoir roulé pendant plus d’une heure dans Paris, on arrive enfin à destination à savoir dans un hôtel formule 1 situé à SAINT DENIS dans le 93.Mais pour des raisons de sécurité nous sommes obligé de nous garer sur le parking d’un Macdonald situé juste à côté de l’hôtel. Florent et Nicole me demande alors si cela ne me dérange pas de rester avec les jeunes pendant qu’eux vont payer la réservation afin que l’on puisse rentrer le vanne, le déchargé et commencer le plus rapidement possible notre visite de Paris. Je réponds nom et j’accepte même avec plaisir car cela montre toute la confiance qu’ils m’accordent. Me voilà donc sur un parking avec six jeunes du foyer et pour tuer le temps nous décidons de fumer une cigarette et de parler du voyage notamment d’un jeune qui a ronflé tous le voyage. Quand subitement un des jeunes dont je sais qu’il est un consommateur régulier de cannabis me lancent sur une conversation en lien avec le shit. Il commence par me dire qu’il a une boulette sur lui et qu’il aimerait bien « rouler un petit joint ».

Sachant très bien qu’il me provoque pour me tester et pour alors rentrer dans jeux je lui réponds « sort ton matos et roule ton joint si tu as vraiment envie de fumer ton petit joint ».Déstabilisé par ma réponse, il finit par me dire qu’il n’a rien sur lui et qu’il voulait savoir qu’elle serait ma réaction. Ne sachant pas réellement s’il disait la vérité et n’ayant pas le choix que de le croire surtout après qu’il m’ait donné l’autorisation de le fouiller, je décide de me lancer dans un discours afin de lui faire peur et de le pousser ma me donner sa boulette si vraiment il en avait sur, lui ce dont j’étais incapable de savoir mais j’ai décidé de faire comme si c’était le cas. Pour cela je commence par lui faire un rappel à la loi mais ça n’a que très peu d’effet dans la mesure où il me répond qu’il connaît les sanctions aussi bien au niveau de la loi elle-même que du règlement du foyer. Ensuite je lui explique les risques qu’il prend aussi bien pour lui que pour tout le groupe en se promenant dans Paris avec du cannabis. En effet je tente de lui expliquer que les probabilités pour se faire contrôler dans Paris et surtout dans le métro sont beaucoup plus importantes que dans une petite ville comme Périgueux avec notamment la mise en place du plan vigie-pirate. Ne sachant pas ce qu’était le plan vigie-pirate je lui explique alors en quoi ça consiste. Et que si jamais il se faisait contrôler avec quelque chose sur lui nous risquions tous de finir au poste et qu’il prenait donc le risque de nous gâcher notre week-end. Et je dois dire que j’ai pu constater chez ce jeune une réel inquiétude et je pouvais affirmer à 95 pour-cent qu’il n’avait vraiment rien sur lui ou si c’était le cas qu’il ne prendrai pas le risque de se promener avec du cannabis dans Paris.

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