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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Réflexion autour du soutien à la parentalité

Réflexion autour du soutien à la parentalité De nombreuses mères accueillies au sein de l’association se trouvent parfois en difficulté dans la relation avec leur enfant. Il n’est pas toujours simple de rentrer en communication et de maintenir le lien lorsque elles mêmes se sentent profondément dévalorisées et en souffrance. Le regard des autres est omniprésent, l’œil inquisiteur et le jugement du groupe est redouté à chaque parole. J’ai pu me rendre compte à plusieurs reprises que certaines mères peuvent par moment perdre le contrôle. Il leur est difficile par la suite d’entendre un quelconque avis sur leur rôle et leur capacité à être, selon elles, une « bonne » mère à un moment présent.

La réflexion autour du soutien à la parentalité en CHRS est une question centrale qui me paraissait nécessaire d’aborder plus en profondeur au sein de cette association. En effet, mes différentes observations m’ont très vite conduite à m’interroger sur ce qui pouvait être mis en place autour de cette problématique. D’une part, cette réflexion m’a permis de développer mon sens de l’observation et de l’analyse. J’ai également pu, d’autre part me questionner sur le sens de l’accompagnement global de la famille de manière individuelle ainsi que dans un espace collectif.
Catégorie: Rapport de stage Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Rapport de stage : ADEF (Accueil départemental Enfance et Famille)
En ce qui concerne le travail en équipe je pense avoir évolué au sein d’un groupe professionnel qui a une vision assez unie de ce que doit être son travail à l’urgence. En dehors des différents métiers qui le composent, il est constituée de personnalités très diverses dans laquelle il est donc facile de s’intégrer. Chacun amène une richesse personnelle, et permet aux adolescents d’avoir un panel d’interlocuteurs varié. Cette expérience professionnelle de quelques mois à l’ADEF m’a permis de comprendre ce qu’était le groupe d’urgence, je peux aujourd’hui mesurer l’intérêt d’avoir fait mon stage dans un endroit comme celui là qui réunit en un même lieu toutes les caractéristiques que j’évoquais précédemment (l’adolescence, la brièveté des placements,…). J’ai été déstabilisée en tant que personne tout au long du stage, et c’est d’être en situation d’apprentissage qui m’a aidé à surmonter ces émotions, ces ressentis, et à construire ma pratique professionnelle.

En tant que stagiaire, l’urgence a été une source de situations très diverses permettant de mettre en pratique la théorie (relation éducative, travail en équipe, mais aussi termes juridiques, lois,…). Cependant un aspect du placement m’a particulièrement interpellé et fera l’objet de mon document écrit, il s’agit de la situation des jeunes qui dépasse le délai des 8 jours renouvelables une fois. Il me semble en effet intéressant d’approfondir de quelle façon il est possible de potentialiser ces périodes « hors cadres ».
Rapport de stage dans un CHRS
Dés mon arrivée, l'équipe éducative m'a très bien accueilli. Elle a su me conseiller, répondre à mes questions et à mes attentes, et par dessus tout, me mettre en confiance. Par son intermédiaire, je me suis très vite familiarisé sur le plan administratif qui me semblait pesant à l'origine. Après quelques temps, je me suis vite rendu compte que ces dossiers (demande d'admission DDASS, demande d'allocation logement, Caisse d'Allocation Familiale, contrat d'accueil, état des lieux) représentent un outil primordial et nécessaire aux prémices de la rencontre avec la personne. Tout d'abord, ils s'effectuent dans les premiers temps de l'admission, dans le cadre d'un entretien formel, ce qui permet à la personne d'identifier les travailleurs sociaux qui vont la suivre durant son passage au CHRS. De plus, ils concernent la personne elle-même, son identité qui est toute à fait singulière et aussi très intime, mais ils évoquent par la même occasion son passé, son présent, son futur. Pour en finir, ils font émerger deux dimensions symboliques extrêmement importantes dans le suivi de la personne. D'une part, la base de 1' engagement réciproque dans la relation qui s'instaure à l'initiative de sa demande, de son volontariat, de sa responsabilité. Ce qui le place donc en tant que sujet et véritable acteur de son projet de réinsertion. D'autre part, le fait qu'un tiers initie et, de plus, est le garant de cette relation, l'Etat. Cela permet de définir la liaison de la personne et de l'institution, les modalités de la prise en charge, des missions du CHRS, du règlement, du cadre donc irrémédiablement de la LOI. Cette instance est certes non négligeable par rapport a certaines problématiques de personnes que l'on peut rencontrer et, de fait, est inhérente à l’accompagnement social dispensé. Apres une période d’observation, je me suis investi dans des suivis de résidents en tant que triple référence, après concertation avec l’équipe éducative et les résidents concernés. Cette place, que j'ai occupée peu de temps, a été très formatrice et révélatrice dans la compréhension de mon rôle et ma fonction à tenir. J'ai retenu qu'il était primordial de rencontrer la personne, l'écouter, l'observer, la comprendre en intériorisant son contexte de vie personnelle, afin de bien cerner les tenants et les aboutissants, l'enjeu de notre place dans le cadre de son projet individuel. Ce dernier est élaboré par la personne concernée, et notre travail d'accompagnement social se résume à mettre en œuvre tous les moyens possibles, susceptibles de contribuer à finaliser ses objectifs. La relation qui s'instaure entre l'accompagné et les accompagnants à pour but de remettre l'individu en tant que sujet et véritable acteur de son projet de réinsertion. Nous sommes donc présents pour le confronter à ses besoins, ses moyens, ses possibilités, ses capacités, ses responsabilités, à la réalité afin de lui redonner sa place ou qu'il la retrouve dans sa dynamique de vie.
Rapport de stage en MECS
Dans le cadre de ma formation de moniteur éducateur, j’ai effectué mon stage de professionnalisation dans une Maison d’Enfants à Caractère Social (M.E.C.S.). Cette M.E.C.S. est habilitée par le Président du Conseil Général à recevoir des bénéficiaires de l’Aide Sociale à l’Enfance (A.S.E.), en l’occurrence des mineurs et des majeurs de moins de 21 ans. Cette M.E.C.S. a d’autre part une habilitation Justice en vertu des articles 375 et suivants du Code Civil et de l’Ordonnance du 02 février 1945. Mon stage s’est déroulé en internat, au sein d’un groupe vertical de onze enfants de six à seize ans. La mixité et la verticalité sont des éléments importants dans ce groupe car ils sont à l’image de la vie.
Rapport de stage dans un FAM:
Marie, âgée de 63 ans est accueilli au FAM depuis le 19 janvier 2007. Marie est une personne autonome dans les actes de la vie quotidienne, mais nécessite d'être accompagner pour son hygiène. Elle a un contact facile avec le personnel éducatif mais plus complexe avec les autres résidents, soi elle est en retrait, soit envahissante. Sa forme de communication est limitée à la sphère de ses intérêt, elle sait se faire comprendre, mais comprend et accepte difficilement les limites. Marie est atteinte d'un handicap mental et d'un trouble bipolaire. Ce dernier engendre chez Marie des épisodes d'état de dépression qui se caractérise entre autre, par un cycle où elle dort beaucoup C'est une personne qui passe d'un état de dépression qui se caractérise entre autre, par un manque d'appétit et une somnolence, à un état d'euphorie exagéré où Marie est pleine d'énergie permanente et démesurée. Elle a vécu 25 ans dans un hôpital psychiatrique. Je débute ma journée à 8h en ce lundi matin, je me rends dans la salle où les résidents prennent leur petit déjeuner. Marie me sollicite pour que je l'accompagne à la toilette. Je fis part de sa demande à une éducatrice qui était présente dans la salle. Celle-ci accepte. Nous nous rendons dans le couloir qui donne sur les chambres des résidents et donc sur sa chambre comprenant sa douche. Dans ce couloir se trouve les corbeilles à linge pour y déposer le linge sale des résidents après la douche. Marie est devant moi dans le couloir en direction de sa chambre quand cette dernière enlève sa chemise de nuit pour la mettre dans la corbeille à linge sale. Elle se retrouve donc en petite culotte au milieu du couloir. Je lui demande alors de remettre sa chemise de nuit tout en lui disant que quelqu'un pourrait la voir nue et que l'on n'enlève pas sa chemise de nuit à cet endroit mais dans sa chambre. Marie ne m'a pas écouté et a continué de marcher jusqu'à sa chambre. Questionnement et thème : Je me demande d’où vient le manque de pudeur de Marie, l'a t-elle toujours eu ou a t-elle perdu ce sentiment en institution. Ou alors ne lui a t'on pas appris à l'avoir, ne l'a t'elle pas correctement assimilé à cause de son handicap ? J'ai ainsi pu constater cette problématique chez plusieurs résidents. Cette question m'a amené à me demander si ce n'est pas la vie en collectivité qui engendrerai le manque de ce sentiment.. En ce qui concerne l'accompagnement à la toilette, pour ceux qui le souhaite, je constate que les résidents sont amenés à se montrer non seulement nus mais à être accompagné à la douche avec différents professionnels. Serait-ce devenu une habitude, le fait de se montrer nue quotidiennement devant différent membre de l'équipe, ce constat n’induirait-il pas le fait ne plus avoir peur de s’exhiber devant leurs camarades ? Leur handicap n’altérerait-il pas ce sentiment? Ne serait-il pas également à cause de l'absence de conscience de schéma corporel que l'on retrouve chez certaines personne en situation de handicap mental ? A la suite de cette situation qui m'a amenée à ces multitudes questions, il me semblerait pertinent de traiter le sujet de la pudeur, ce sentiment que ces personnes n'ont visiblement pas ou mal acquis. J'ai voulu savoir ce qu’était la pudeur. Dans le contexte institutionnel, les professionnels se doivent d'accompagner les résidents à respecter les règles de vie collective, cela passe par un accompagnement vers une pudeur physique. A travers cette dernière, le professionnel tend vers un respect d'eux même et des autres ainsi qu'à favoriser une meilleure image de soi. Pour accompagner ces personnes vers ce sentiment tout en respectant leurs déficiences, leurs incapacités ainsi que leurs handicaps, il me semble judicieux de connaître quelques notions qui entourent la pudeur. A savoir : son histoire, son conditionnement mais également ce qui se passe d'un point de vue psychologique autour de ce sentiment. Ce sujet en englobe également d'autres ce qui rend ce thème complexe mais riche à la fois.

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