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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Trois outils pour développer l'estime de soi

Trois outils pour développer l'estime de soi

Développer l’estime de soi de nos élèves, quel vaste programme! Certains pourraient penser qu’un instituteur n’est là que pour dispenser un savoir à nos chères petites têtes blondes ou encore à les rendre autonomes ! Mais comment les enfants se sentent-ils en classe ? Osent-ils avouer qu’ils n’ont pas toujours compris ce que l’on vient de leur expliquer pour la « énième » fois ? Osent-ils donner un autre point de vue que l’avis général de la classe ? Ce n’est pas si sûr. Certains leaders de classe ont, peut-être, plus de facilité à le faire. Néanmoins pour bon nombre d’enfants, la crainte des autres est trop présente que pour oser s’affirmer ! Bien sûr, on ne sait pas forcer nos élèves à donner leur avis et à exprimer envers et contre tout ce qu’ils pensent.

L’estime de soi devient de plus en plus la préoccupation des instituteurs. Le bien-être de l’enfant prend de plus en plus son sens au sein de l’école, des apprentissages. J’ai pu remarquer cela en partageant diverses expériences sur la « liste instit » (une liste de diffusion sur Internet). Bon nombre d’enseignants s’en préoccupent de plus en plus dans leur classe. Je leur ai soumis mon travail en attendant des remarques, des suggestions. Je sais que l’année se termine et que le travail de l’estime de soi des enfants est un long labeur, mais j’attends des réponses de ces professeurs, même l’année prochaine, pour me dire comment ils ont mis en œuvre ce travail, et quels en ont été les résultats. J’ai mis plusieurs outils en pratique et les ai analysés. Je ne suis pas certaine qu’en utilisant simplement ceux-ci, les enfants soient plus à l’aise, mais je tiens à contribuer à la construction de l’estime de soi. Certains enfants se sentiront encouragés à prendre la parole, à avoir des initiatives et ainsi être plus confiants en eux-mêmes.

Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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Documents associés

Journal d'étude clinique

La réalisation de cet écrit nous amène à une réflexion autour de la notion de travail en équipe pluridisciplinaire. Ainsi afin de percevoir la fonction éducative dans ce type d’établissement, une présentation générale de l’institution va introduire le journal d’étude clinique. Je vais ensuite décrire une intervention socio-éducative dans laquelle l’équipe et moi-même avons étés acteurs. Ce qui va nous permettre d’analyser la place qu’occupe l’éducateur spécialisé au sein d’une telle structure.

Journal d'Etude Clinique - souffrance au travail

Selon Paul Fustier, « Le ''faire équipe'' suppose donc une organisation des pratiques incluant des échanges entre les personnes. Il relève de la mise en place d’une synergie qui coagule les différences entre les individus rassemblés pour faire équipe. »

Durant ma formation j'ai effectué trois stages au cours desquels j'ai retrouvé cette dynamique de travail : un premier effectué dans un Centre de Réadaptation Professionnelle géré par l'Union pour la Gestion des Établissements des Caisses d'Assurance Maladie, un second effectué dans une Maison d'Enfants à Caractère Sociale dans un Établissement Public Départemental de Soins, d'Adaptation et d’Éducation et un troisième au sein d'un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (C.H.R.S.) régi par une association d'aide aux personnes Sans Domicile Fixe (S.D.F.).

Lors de mon dernier stage, le terme « faire équipe » a réellement pris son sens face à une situation de violence à laquelle j'ai dû faire face. En confrontant mes ressentis avec ceux de l'équipe, je me suis questionnée sur la façon dont une équipe peut rester bien-traitante et faire face à la souffrance au travail. J'ai choisi d'écrire ce dossier sur ce sujet car je me suis rendue compte que face à un mal-être, l'équipe est une ressource non négligeable. Je base donc ma problématique sur la question suivante : « Comment se saisir d'une équipe face à la souffrance au travail afin de prévenir les Risques Psycho-Sociaux et promouvoir un meilleur accompagnement des usagers ? »

Pour ce faire, je commencerai par présenter le contexte d'intervention. Dans un second temps, je présenterai une observation clinique qui a mobilisé l'ensemble de l'équipe éducative. Dans un troisième temps, je présenterai un moyen de prévenir les Risques Psycho-Sociaux (R.P.S.). Dans un quatrième temps, j'analyserai la communication. Enfin, je proposerai une réflexion sur ma position et son évolution au sein de l'équipe.

Analyse de situation éducative

La situation éducative que j’ai choisi se déroule lors de ma dernière semaine de stage, au cours du repas du soir, que je prends avec une dizaine des résidents du secteur Accueil en Logement Temporaire du foyer. L’animatrice (qui est ma référente) ne prends le repas au foyer qu’un soir par semaine en raison de ses horaires de travail, aussi suis-je accoutumée à dîner seule avec les résidents, ce qui est le cas ce soir-là. Vers le milieu du repas, je demande aux résidents s’ils ont envie de s’inscrire à la sortie à la plage que j’ai organisé pour un prochain week-end.

En regardant son assiette, tout en continuant à manger, Karima, une jeune fille de 21 ans, me répond que je peux toujours rêver et qu’elle n’ira pas à la plage avec une “balance”. Quelque peu surprise, je lui demande de s’expliquer car je ne comprends pas alors ce qu’elle veut dire. Karima, devenant plus agressive, me rétorque qu’elle sait très bien que c’est à cause de moi qu’elle a reçu un avertissement de la directrice. Je comprends alors ce qu’elle veut dire en me qualifiant de “balance”. En effet, le jeudi de la semaine précédente, alors que j’étais du soir, je surpris après le repas une dizaine de résidents en train de brûler de la résine de cannabis le plus ouvertement du monde dans le hall du foyer. A ma vue, ceux-ci n’ont pas du tout tenté de dissimuler leur “matériel”, mais ont attendu que je leur rappelle qu’il était interdit de fumer dans les parties communes et d’introduire des substances illicites dans le foyer. De mauvaise grâce, ils sont alors sortis du foyer. Ce n’était pas la première fois que je leur rappelais qu’ils ne pouvaient pas fumer des joints dans le hall: j’ai souvent croisé des résidents qui fumaient dans le hall ou dans la salle télé, et j’avais toujours été très claire à ce sujet.

Il me semblait donc que les résidents savaient que je ne cautionnais pas ce comportement, et que je me trouvais au foyer dans le cadre de mon travail. J’écrivis donc un mot dans le cahier de liaison pour relater les évènements à l’animatrice, sachant que je ne reviendrai pas travailler avant le lundi, puisque je ne travaillais pas le vendredi.(je rappelle que nous étions un jeudi soir). Karima poursuivant ces reproches, je comprends alors que l’animatrice et la directrice (qui ne travaillaient pas au foyer ce lundi là, et que je n’avais donc pas vues) avaient donné des avertissements à tous ceux que j’avais surpris le jeudi soir. Je me trouve quelque peu déstabilisée de ne pas avoir été tenue au courant. A table, les autres résidents commencent à leur tour de commenter plus ou moins agressivement mon attitude. La tension monte. Sur un ton très calme, je demande à Karima, qui semble très en colère contre moi, de me dire précisément ce qu’elle trouve anormal dans ma façon d’agir. Karima, sur un ton agressif, dit qu’elle est “déçue“, que je n’étais pas “obligée de le dire à l’animatrice“, que “maintenant j’ai déjà deux avertissements” (le troisième entraînant l’expulsion) et qu’elle est “dégoutée”. 

La sexualité des personnes handicapées

Alors que la sexualité s’étale dans diverses revues et que l’on sait qu’une sexualité épanouie est importante pour l’équilibre de tout être humain, la sexualité des personnes handicapées est encore en France un sujet tabou. J’imagine que c’est parce que cela ne rentre pas dans la norme de la société française. En effet, on a toujours tendance à voir le handicap avant de voir l’être sexué.

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