La thématique de l’accès à la sexualité des personnes en situation de handicap pose à notre société plusieurs questions étroitement liées les unes aux autres.
Des questions se posent : d’ordre technique, médical mais aussi et surtout d’ordre social, juridique et éthique. Ces questions inscrivent la sexualité humaine « dans la chair du monde », qui nous fait sentir davantage hommes et femmes à mesure que nous expérimentons notre corps et un autre esprit. Cette relation, vécue par la plupart des personnes valides sous le registre de l’évidence, reste encore le plus souvent inaccessible pour les personnes en situation de handicap.
Des progrès importants ont été faits dans le domaine de l’expression de la sexualité des personnes handicapées mentales :
La contraception est maintenant envisagée comme un recours possible, accessible, pour éviter des grossesses non désirées. La prise de la pilule est devenue dans certains cas une habitude, parfois bien intégrée par la femme concernée, quoique nécessitant vigilance de l’éducateur ou de l’infirmière. Les contraceptifs injectables tous les trois mois, souvent préférés malgré leurs inconvénients, sont également de plus en plus utilisés. Les relations sexuelles sont tolérées, voire encouragées.