Mes observations ont pour thématique les actes de vie quotidiens, accompagnés de pleurs. J’ai été surprise d’observer qu’un enfant, accueilli en structure collective, puisse pleurer sur une si longue durée, parfois une heure, d’autres fois pendant toute une journée.
De plus, je me suis beaucoup interrogée sur l’impact que pouvait avoir des pleurs constants d’enfants : quelles répercussions les pleurs d’enfants peuvent avoir sur les enfants de la structure, les professionnels et le parent ? Dans un premier temps, Comment les professionnels vivent au quotidien des pleurs d’enfants, parfois impuissants face à cette situation ? Dans un second temps, Comment l’enfant vit-il une journée, en structure d’accueil, manifestant son « mal-être » par des pleurs ? Comment un enfant accueilli en structure d’accueil vit-il les pleurs des autres enfants ? Et enfin, quel impact peuvent avoir les pleurs d’un enfant sur son parent ?
Durant mon stage, les pleurs d’enfant ont beaucoup attirés mon attention de par leur excessivité.
De plus, le sentiment d’impuissance à été l’une de mes principales préoccupations lorsque l’on se retrouve face à un bébé inconsolable. Ce bébé peut réduire l’adulte le plus posé qui soit à un état d’impuissance proche du désespoir et à un sentiment d’échec.
Comme le disait P. Ben Soussan (2005) : « version bébé, il y a mille et une raisons de pleurer ». Les pleurs d’un enfant peuvent être fréquents, révélant divers « manques » que sont la faim, la soif, le sommeil, le contact corporel, etc. D’autres fois, ils traduisent des « trop plein » liés aux stimulations excessives responsables d’inconfort et d’insécurité pour l’enfant.