Pour cette étude de cas, mon choix s’est porté sur une jeune fille de 13 ans du prénom de « N ». Dés mon arrivée à l’institution, j’ai souhaité tenter, une compréhension théorique des attitudes de N qui me semblaient provoquantes, et agressive vis à vis des enfants et des adultes. Afin d’expliciter les raisons de mon choix et mon questionnement, je vais vous présenter différentes situations dans lesquelles N a eu des attitudes qui m’ont questionné sur les causes de ces symptômes, et la réponse éducative à donner. Un après-midi où j’allais retrouver l’institutrice avec le groupe pour qu’il reprenne la classe après le repas, N «se baladait » dans le parc et ne souhaitait pas rejoindre le groupe. Je remarquais qu’elle ne pouvait pas me regarder aussitôt que ses yeux croisaient les miens ses yeux se révulsaient comme si elle regardait en elle ! ! J’intervenais donc pour que N suive le groupe, mais, elle persistait dans son refus en ajoutant à cela de nombreuses insultes accompagnées de mouvements violents envers la végétation environnante.(coups de pied ,coups de poings,)
Devant l’avalanche d’événements douloureux qui ont jalonné la vie de N, il m’a semblé plus important, de développer son histoire plutôt que d’analyser des différents symptômes qui sont l’expression du mal être dû à son histoire. Il est clair que N est une enfant maltraité, qui accumule les rejets et les relations destructrices. Pourtant c’est avec son, histoire et ses imagos parentales qu’elle a réussi à survivre, à s’intégrer tant bien que mal et qu’elle devra continuer sa construction. Car quels que soient ses parents l’enfant ne peut que faire, avec. L’aide de l’équipe est basée sur le respect des règles de vie dans l’institution et ce dans le but de lui permettre de vivre avec les autres. L’équipe constate que N parvient moins que les autres années à verbaliser et à se poser. Il est clair qu’elle met le cadre à l’épreuve, que sa grande instabilité et la difficulté qu’elle montre à contenir sa violence ne lui permettent pas de se poser sur le groupe. Le fait d’être cette année dans le groupe de jeunes dit « sortant » à peut être accentuée la symptomatologie de N face à son éventuel départ de l’institution. De plus la période de l’adolescence qu’elle traverse provoque aussi chez elle la réémergence de ses difficultés.
Catégorie: | Etude de cas clinique Moniteur-éducateur |
Type de fichier: | application/pdf |
Historique du document: |
0 |
Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.
En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.