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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Schéma corporel ou image du corps chez l'enfant

Schéma corporel ou image du corps chez l'enfant

CONCLUSION Comme j'ai pu le démontrer, le corps ne se résume pas à sa composition physiologique, bien qu'il soit l'invariant majeur permettant à l'enfant de constituer les notions essentielles de bas en haut, de devant derrière, de dessus-dessous acquises avant 6 ans et qui lui permette de se repérer dans l'espace. Au delà de cette idée, « Le corps est éminemment un espace expressif. Mais il n'est pas un espace expressif parmi d'autres, il est l'origine de tous les autres, ce qui projette au dehors les significations en leur donnant un lieu, ce qui fait d'elles qu'elles se mettent à exister comme des choses, sous nos mains, sous nos yeux. Notre corps est en ce sens ce qui dessine et fait vivre le monde, notre moyen général d'avoir un monde. » Merleau-Ponty.1945. L'enfant passe par des stades qui lui permettent de construire son schéma corporel, ce qui à priori ne doit pas être problématique mais comme nous avons pu le voir la construction de l'image de corps est plus complexe puisque l'individu n'est pas seul dans cette construction. Par le stade ou la phase du miroir d'abord, puis tout au long de son existence, son image du corps se gorge de toutes les expérience et conflits psychiques qu'il peut traverser. Freud nous dit « Il faut se souvenir que toutes les représentations sont issues de perceptions, qu'elles en sont des répétitions » . Alors que l'enfant a terminé la construction du schéma corporel vers 11 ans, cela n'implique pas la connaissance de son corps : « la connaissance du corps peut donc être simplement définie comme une appropriation cognitive, motrice, affective du corps dans une relation humaine, sociale. » En effet,cette connaissance est une construction progressive permettant à l'individu de constituer son unité corporelle, de parvenir à une intégrité et d'accéder à une identité et à une créativité personnelles.

Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Un meurtre de corbeau S.Benson - Note de lecture

Roland Vidal, veilleur de nuit dans une institution pour handicapés mentaux, découvre lors d’une de ses rondes, le corps inanimé de Katia, petite trisomique, en travers de la route. Plus tard c’est le corps sans vie d’Armand, un autre résident, qu’il découvre dans son lit.

Pour le veilleur de nuit, il va de soi qu’il a affaire à des meurtres et que cela ne peut qu'être le fait d'un membre du CAT (centre d’aide par le travail).

Pour le capitaine de la gendarmerie, Roland, ex-peintre reconnu et surtout ex-toxicomane, est le coupable idéal d’autant plus que le directeur du CAT, Jean-Pierre émet des suppositions quand à sa culpabilité.

Pour Roland il ne fait aucun doute qu’il est la victime d’une manipulation et que quelqu’un veut le faire tomber.

Il va alors entreprendre une course effrénée pour tenter de prouver son innocence.

Pour cela, il va devoir rouvrir de vieilles blessures de son passé, partir à la recherche de souvenirs enfouis et surtout tenter de comprendre les trous noirs qui constituent une partie de sa vie.

Journal d'observation

Il faut situer les besoins de l’usager, dans un premier temps par rapport à la structure : moyen seuil, et par rapport aux usagers et leurs problématiques. L’équipe éducative est là pour aider dans les premières démarches d’insertion en fonction de chaque usager, de chaque projet individuel. Le point commun étant que pour chaque personne, Antipoul propose un hébergement et deux repas par jours pour 30 nuits et envisage avec l’hébergé sa sortie : orientation vers une autre structure, appartement, prolongation. A cette prise en charge commune viennent s' ajouter les solutions spécifiques à apporter à chacun fonction des problématiques rencontrées. Globalement, on peut définir quatre grands axes de prise en charge : l’accès à la santé, l’accès à la culture, favorisation d’un retour à l’emploi et l’accès à la formation et l’accès à l’hébergement. L’efficacité de la prise en charge est fonction de la pertinence du «diagnostic» effectué par l’équipe auprès de chaque usager, sachant que l’accompagnement est un moyen et non pas un objectif qui vise à une autonomie grandissante de la personne accompagnée. Il convient donc d’observer une certaine rigueur dans la méthodologie de l’accompagnement. Celle ci peut se décomposer en différents points : - un diagnostic efficace qui va déterminer l’accompagnement. - une globalisation, c’est à dire viser la résolution de tous problèmes connexes à la problématique centrale de l’usager. - une individualisation du projet, un recentrage sur l’individu. - la contractualisation du projet, qui va responsabiliser l’usager par rapport à sa propre prise en charge. - l’adhésion de la personne à son propre projet. - la confiance en l’éducateur, l’équipe, la structure et surtout en soi même. Il ne faut pas perdre de vue que peu de démarche aboutiront à Antipoul. De part la nature de l’accueil, les missions et les objectifs, une action à long terme ne peut être menée que si cette démarche est soutenue par l’usager lui même tout au long du cheminement. L’expression «acteur de sa prise en charge» prend ici son sens.

L'activité théâtre
Afin de réaliser le projet UF2/3 j’ai participé à une activité théâtre au sein d’un groupe de personnes varié ou j’ai pu y rencontrer des personnes de tous milieux participant a cet atelier dans un même but : se réintégrer socialement et culturellement. J’avais découvert les apports d’une telle activité plus jeune et j’avais envie de les redécouvrir et de les explorer avec un nouveau regard, celui d’une adulte et d’une professionnelle qui apprécierai avoir des outils pour proposer des activités au sein de son parcours.
Comment accompagner les personnes porteuses de déficience mentale dans leur continuité identitaire ?
Je suis actuellement en cours d'emploi en C.H.U. /C.H.R.S. où je reçois des publics en grandes difficultés sociales. Dans ma pratique, je suis habituée à remonter les histoires de vie des personnes accueillies afin de découvrir les séquelles traumatiques ou les points d'achoppement qui les ont conduits à l'échec social. C'est à partir de ces éléments que je construis avec les personnes accueillies un projet personnalisé visant à permettre un dépassement de leurs difficultés, et de construire un véritable avenir. Ainsi, je mets en place avec elles, les moyens, les outils qui lui permettront d’avancer aussi bien sur les plans professionnels, de leur santé ou encore l’accession au logement. Cette prise en charge globale en lien avec les partenaires concernés contribue parfois à les aider à se libérer de leurs addictions qui représentent un frein à leur inclusion sociale. Ayant effectué un stage de première année dans un I.M.E. dans le groupe des jeunes majeurs, j'ai été confrontée à préparer leur départ pour un établissement adulte dans lequel ils pourraient continuer leur vie. Je sais à quel point celui-ci doit se dérouler en douceur, selon les rythmes du résident, afin qu’il soit ressentie de la manière la moins violente possible. En seconde année, j'ai effectué un stage dans une MAS où les publics ne verbalisent que rarement. Par ces deux dernières expériences j'ai pu mesurer le décalage qu'il existe entre un public capable de partager ses goûts, ses souvenirs, ses craintes, ses joies et une population qui de par ces déficiences ou de ses pathologies à les plus grandes difficultés à faire partager tout ou partie de son histoires de vie. Il m'est apparue comme injuste et certainement frustrant pour les personnes accueillies et en tout cas pour moi en tant que travailleur social de ne pouvoir partager avec les gens ce qui fait sens, ce qui a pu faire sens pour eux dans leur histoires, soit des ressenties, des souvenirs, des impressions... Dans ce cas, face à ces manques, ce vide, comment instaurer une relation éducative ? Comment construire un projet et viser des objectifs ? Pour tenter de répondre à ces questions, je vais en premier lieu vous présenter deux situations particulières rencontrées lors de mes stages. En s’appuyant sur tous les points que je développe au-dessus je m’aperçois que les moniteurs-éducateurs sont capable de mettre en place une relation éducative permettant aux personnes de rentrer dans un échange verbal ou non-verbal aboutissant à une expression plus libre et détendu des ressentis, des demandes. Par cet accompagnement global de qualité qui vise à proposer un mieux-être en tenant compte de toutes les composantes de ce qui fait un individu, nous visons à lui garantir des conditions épanouissantes favorables à son bien-être et à son évolution personnelle. En étant vigilants et attentifs aux rythmes de chacun, en acceptant les allers-retours entre les progressions et les régressions parfois immuables, on met en place les conditions d’une évolution et d’un épanouissement, on favorise un accompagnement de qualité. Il faut garder à l’esprit que nous ne cherchons pas à atteindre des objectifs techniques mais avant tout, le bien-être, le bonheur des personnes que nous accompagnons.

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