La question est de savoir comment la société s’organise pour faire face à la délinquance des mineurs pour apporter une réponse. Il existe des mesures alternatives à l’incarcération telles que le contrôle judiciaire, le placement, le sursis avec mise à l’épreuve. Ces mesures à caractère éducatif sont prononcées prioritairement à l’encontre des mineurs délinquants. L’incarcération est le recours extrême, ultime, utilisé en dernier ressort suite à l’échec de différentes propositions éducatives.
Il est nécessaire pour l’éducateur de travailler avec le mineur sur la prise de conscience de ce dernier relative à l’acte qu’il a commis et à la sanction qui a été prononcée. Il est également important de revenir sur le passé du jeune, de le « décortiquer » afin de repérer des évènements, des différentes étapes qui ont marqué sa vie et son parcours et qui peuvent aider à comprendre le présent, tout en cherchant à éviter la récidive.
Dans notre pays, on observe que le nombre de personnes mineures mises en cause dans des affaires de délinquance ne cesse de s’accroître. Cet accroissement, est aussi valable pour le nombre de mineurs incarcérés. En 10 ans, leur proportion a doublé.
De nos jours, le gouvernement opte pour une politique de lutte contre la délinquance et particulièrement la délinquance juvénile. Nous le constatons au travers des mesures, ou des projets de loi, qui sont mis en œuvre et avec le durcissement des sanctions appliquées.
La détention étant un milieu professionnel dans lequel nous pourrions être amené à travailler dans le futur, et, un milieu que nous ne connaissions pas ou peu, nous avons eu l’envie de parler de ce sujet.
Quelle place a l’éducateur qui intervient à différents moments de l’incarcération du mineur ?