La communication non verbale et ses limites dans la compréhension
Certes, la communication ne peut pas toujours être idéale, il n’y a pas de réponses toutes faîtes pour une communication de qualité, c’est en fait un équilibre à créer, en un instant donné, avec une personne donné et la personne que nous sommes.
Aujourd’hui, je me rends compte que dans l’accompagnement éducatif, peu importe la manière de communiquer, il faut adapter notre communication dans la temporalité pour plus d’efficacité, rechercher un équilibre dans la relation afin de créer un lien de confiance et se questionner constamment sur sa pratique professionnelle afin d’ajuster celle-ci.
Comme le dit Carl Rogers « tout être est une île, au sens le plus réel du mot, et il ne peut construire un pont pour communiquer avec d’autres îles que s’il est prêt à être lui-même et s’il lui est permis de l’être »
En tant que stagiaire, j’ai trouvé que les activités proposées dans l’institution et le cadre déjà mis en place ne laissaient pas de possibilités de changements. Normalement, l’activité ne se fait pas à deux voix, en sortant du cadre habituel de l’activité nous avons provoqué chez Sarah une réaction étonnante.
En imaginant que ma voix lui ai rappelé une voix familière, Sarah était peut-être dans du transfert. Cela signifie que les sentiments, les pulsions et les désirs qui apparaissent dans un moment présent et par rapport à une personne déterminée, ne peuvent être expliqués d’après les aspects réels de cette relation mais, en revanche en les référant au passé.
Sarah est dans un mode de communication non verbal, il est difficile de pouvoir échanger avec elle sur ce qu’elle ressent vraiment et la difficulté majeure est d’interpréter trop vite.
La communication non verbale se définit par le fait d’envoyer et de recevoir des messages sans passer par la parole, elle est basée sur la compréhension des signes non exprimés verbalement (gestes, mimiques, vocalises, expressions du visage, postures….).