Je reste seule sur le groupe avec Océane et Amélie. Nous convenons toutes les trois de faire une activité « danse ». Les filles se montrent très enthousiastes. Je leur propose de faire le « jeu de la statue », qui consiste à occuper l’espace en dansant librement puis à s’immobiliser lorsque la musique s’arrête. Les filles prennent beaucoup de plaisir, elles sont dans le jeu. Nous partageons un moment très agréable.
Une vingtaine de minutes plus tard, observant qu’Amélie est un peu fatiguée, je leur propose un temps « relaxation ».
La réalisation de ce dossier m’a permis, grâce à l’éclairage théorique, d’accéder à une meilleure connaissance de ce qu’est la carence affective et de ce qu’elle induit. Cela m’a véritablement permis de mieux comprendre, dans l’après-coup, ce qui a pu se jouer pour Océane. En effet, je me suis rendue compte que je n’avais pas mesuré tout ce que cette situation avait pu éveiller chez elle et l’ampleur de sa souffrance.