L'histoire de l'épuisement professionnel est déjà longue et a parcouru beaucoup de chemin.
Bien que ce sujet soit longtemps resté tabou car synonyme de culpabilité et d'incompétence, ce
phénomène est de plus en plus connu et reconnu par les personnes les plus exposées à ce risque.
Mais il reste encore des progrès à faire comme introduire, étendre et approfondir la notion de
burnout dans l'ensemble des formations professionnelles, ou encore reconnaître l'épuisement
professionnel comme une maladie de travail...
Bien que cela ait déjà beaucoup évolué durant ces trois dernières décennies, les facteurs individuels
du burnout, même s'ils ne prédominent pas, sont encore difficiles à admettre par les personnes
touchées.
Pourtant, il me semble que le professionnel est le meilleur acteur de la prévention. Connaisseur de
lui-même, défenseur de l'outil collectif de travail, mais aussi veilleur attentif au maintien de la juste
distance affective entre lui-même et l'autre...
Bien que les politiques et les moyens dont nous disposons ne soient pas en notre faveur, nous
sommes les premiers à pouvoir nous protéger, restons mobilisés et vigilants...