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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Le role de l'éducatrice dans un ITEP

Le role de l'éducatrice dans un ITEP Tout au long de ce stage de 3ème année, je me suis longuement questionnée sur la place, le rôle que l’éducatrice pouvait avoir, en tant que professionnelle féminine, à l’ITEP, dans l’accompagnement éducatif des adolescents. Du fait de la constitution des équipes, qui sont majoritairement masculines, je me suis demandée quelle était la place que l’on pouvait faire aux éducatrices, et plus spécifiquement celle qu’elle pouvait avoir dans l’accompagnement des jeunes. En effet, celles ci étant minoritaires, j’avais l’impression qu’il existait des stéréotypes de genre dans la fonction éducative. Je ne comprenais pas pourquoi, et voulais en donner du sens. Le travail de recherche m’a permis d’élargir ma vision, et de mettre du sens sur ma pratique. C’est pourquoi, dans un premier temps, je présenterai l’institution, ses missions, son cadre législatif et administratif, ainsi que les dispositifs d’accompagnement et le public accueilli. Après quoi, dans une première partie, je poserai les observations et les constats que j’ai pu faire durant ce temps de stage, pour alors élaborer une question de recherche. Dans une seconde partie, je définirai ce que j’entends par concept de représentations sociales sur le genre féminin. A la suite de quoi, je tenterai de voir comment celui ci se construit chez les sujets.

Pour conclure mon travail de mémoire, je dirai que malgré des évolutions socio politiques récentes, quant aux rapports sociaux de sexe, il persiste des stéréotypes de genre, dans la société, et plus particulièrement dans le travail social. L’éducateur, et plus spécifiquement l’éducatrice, se trouve confronté à agir à travers ses propres codes et son propre genre. Inconsciemment et consciemment, nous sommes amenés à reproduire des rôles genrés, et à nous enfermer dans des comportements spécifiques. Il me paraît important de dire que ces représentations ne doivent pas être figées. Celles ci doivent pouvoir évoluer : Abric , dans Pratiques sociales et représentations, explique que ces représentations modifient les pratiques éducatives, et que ces dernières modifient les représentations sociales. Cependant au-delà de ces représentations l’être éducateur doit pouvoir s’adapter au sujet accompagné, afin de l’aider à cheminer dans sa propre existence. Tout au long de ma réflexion, j’ai pu mettre en exergue les mécanismes sociaux, et m’ouvrir aux représentations du sujet. Cette compréhension m’a permise d’être à l’écoute des représentations du sujet, et de cerner les difficultés qui peuvent en découler dans la pratique éducative, et plus particulièrement dans la relation éducative. C’est pourquoi, je dirai que prendre conscience de ces représentations permet à l’éducateur d’acquérir une identité professionnelle et de prendre du recul vis à vis de son identité personnelle, dans la relation éducative.
Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Identité,crise d'identité : L'A.E.M.O.

INTRODUCTION Ce travail porte sur l’identité professionnelle de l’éducateur spécialisé au travers du champ de la prévention et donc sur la question de la délimitation de ce champ. Il s’agit d’examiner son évolution du 19ème siècle jusqu’à nos jours, au travers des différents contextes, historiques, législatifs et politiques. Notre recherche est circonscrite à la prévention générale inscrite dans l’Aide à Domicile telle qu’elle est définie par le code de l’action sociale et de la famille (C.A.S.F.) et plus précisément à l’Action Educative en Milieu Ouvert administrative, qui en est une composante. 1 – Un foisonnement de questions.

Quelques questions centrales m’ont guidée dans cette recherche : Tout d’abord, comment l’identité salariale des éducateurs spécialisés et leur professionnalisation se sont-elles construites et comment évoluent-elles aujourd’hui? Une politique néo-libérale, originaire des Etats-Unis, a envahi le secteur social par le biais du management, à partir des années 1984. Dans les services d’Action Educative en Milieu Ouvert (A.E.M.O.), la montée des pratiques libérales basées sur le management a conduit à une modification de l’organisation, à présent centrée sur la hiérarchisation des services et la division du travail. Quels en sont les effets sur la dynamique institutionnelle, la créativité, et le sentiment de reconnaissance professionnelle des acteurs ?

Le corps, support éducatif pour accompagner le jeune psychotique dans sa relation à autrui

INTRODUCTION GENERALE J’ai effectué mon stage long à responsabilités dans un Institut Médico- Educatif (I.M.E.) grenoblois qui dépend de l’A.F.I.P.A.E.I.M., l’Association Familiale Iséroise des Parents et Amis d’Enfants Infirmes Mentaux. Les I.M.E. sont des structures médico-sociales, créées dans le cadre de la loi de 1975, qui relèvent à la fois du ministère des Affaires sanitaires et sociales et du ministère de l’Education Nationale. Ils accueillent des enfants et adolescents déficients intellectuels, qui peuvent aussi être atteints de divers handicaps moteurs (Infirmes Moteurs Cérébraux) ou d’encéphalopathies graves. Ils fonctionnent soit en externat soit en internat, et leur visée est avant tout pédagogique. Ils disposent par ailleurs d’une section éducative et d’une section professionnelle. L’I.M.E Daudignon est un semi-internat, qui accueille sur deux sections 90 enfants et adolescents déficients intellectuels moyens, autistes, psychotiques et déficitaires graves. A mon arrivée sur le groupe 3 de la Section Education, qui accueille huit jeunes de 12 à 14 ans, j’ai d’emblée été intriguée par certains d’entre eux, dont le comportement particulier me déstabilisait. Ainsi, leur relation à l’autre semblait excessivement perturbée : certains ne pouvaient se détacher de l’adulte et agissaient de manière très agressive et incontrôlée, d’autres au contraire étaient très inhibés, semblant craindre la moindre tentative d’approche. Ils m’ont peu à peu émue, étonnée, j’ai alors voulu mieux les connaître et tenter de comprendre le monde dans lequel ils vivaient. Dans ce mémoire, je m’attacherai donc à retracer ma réflexion éducative concernant ma rencontre avec les jeunes psychotiques. Au fil du temps, j’ai essayé de trouver un moyen pour les approcher, tout en m’inscrivant dans le projet de groupe et, au delà, dans le projet de la section Education. La section éducation vise entre autres, à travers de nombreuses activités, l’expression et l’autonomie des jeunes ainsi qu’un travail relationnel et un travail sur le corps. Quant à l’objectif éducatif majeur du groupe 3, il est d’aider les jeunes à « grandir » : l’éducateur les accompagnera donc au quotidien pour qu’ils se développent à partir de leurs capacités, tout en leur permettant d’acquérir une plus grande confiance en eux. Peu à peu, j’ai ainsi pu comprendre tout l’intérêt des activités médiatrices, comme élément moteur de la prise en charge dans l’établissement. Ma réflexion a commencé à se structurer avec l’observation des jeunes et le partage de moments du quotidien avec eux. J’ai constaté qu’ils expriment leur état intérieur à travers leur corps plus qu’à travers la parole. Cependant, cette expression symptomatique ne permet pas l’échange avec autrui. Je me suis alors demandée comment le corps, que de nombreux auteurs ont mis en évidence comme le premier élément de la relation au monde, pourrait être pour eux un support à la relation. Tout en s’incluant dans le projet éducatif du groupe 3, la mise en place d’un atelier ayant le corps comme support m’a donc semblé pertinente pour inscrire ces jeunes dans une relation d’échange, tout en prenant en compte leurs difficultés d’expression. Pour débuter cette étude, je situerai le cadre de mon action éducative : après avoir présenté de manière générale les psychoses infantiles, je développerai les constats qui m’ont amenée à m’intéresser à un outil éducatif particulier pour accompagner les jeunes psychotiques. Je m’attacherai ensuite à analyser les symptômes que j’ai pu observer, avant d’évoquer l’intérêt du support choisi pour accompagner ces jeunes. Je décrirai dans un deuxième temps la manière dont j’ai construit mon projet d’action éducative et ses caractéristiques, avant de présenter deux jeunes psychotiques qui ont participé à l’atelier. Dans ces études, je tenterai de voir si le support choisi leur a permis ou non de s’ouvrir à autrui et j’émettrai des hypothèses à ce sujet. Pour finir, je questionnerai le rôle de l’éducateur en m’attardant sur les limites et les apports de mon action.

Comprendre, s'approprier, se projeter - Accompagner l'enfant vers la mise en sens de son accueil en MECS

En effet, en observant les jeunes au quotidien, je me suis rendu compte qu’ils ont du mal à comprendre, pour la plupart, leur situation. Ils disent en effet ne pas accepter la mesure de placement, certains nient les difficultés familiales, adoptent des conduites d’échec, et adhèrent difficilement au projet que nous essayons de mettre en place avec eux. Cependant, au travers de ces manifestations, j’ai aussi repéré des jeunes qui se sentent coupables, qui craignent d’être de nouveaux « abandonnés », qui sont en quête manifeste d’affection et qui semble s’apaiser au sein de la Maison d'Enfants. Ainsi les jeunes se retrouvent souvent en prise avec des sentiments clivés pour essayer de vivre au mieux leur situation qu’ils ne comprennent pas. Plusieurs questionnements sont apparus suite à ces différentes observations : quels sont les causes et les objectifs des séparations parents-enfants dans le cadre d’un placement ? Qu’est ce qui peut contribuer au fait que les jeunes adoptent ce comportement de refus du placement ? Vers quoi l’accompagnement éducatif s’oriente pour amener l’enfant vers la compréhension de la mesure ? Partant de l’observation que le phénomène de « séparation-placement », entraînait chez l’enfant des sentiments ambivalents qui ne lui permettaient pas d’investir le placement, j’ai posé les hypothèses suivantes.

L’accompagnement éducatif tend à permettre au jeune de mettre du sens sur son placement et de se projeter dans une perspective d’avenir. Ma seconde hypothèse est que les outils qui permettent cette mise en sens sont le travail autour de la temporalité, l’écoute, la disponibilité proposé par l’éducateur et le travail engagé auprès de la famille. Afin de vérifier ces hypothèses, je tiens à étayer mon exposé d’exemples tirés de mon expérience et de celles de mes collègues. Je tiens cependant à préciser que la particularité des difficultés parentales, la reconduction des mesures (8 jeunes sur 10 sont accueillis depuis plus de trois ans) m’amène à moduler mes propos et à ne pas les généraliser. En cela il m’importe de préciser que ma réflexion fait principalement état de mes observations auprès des jeunes du groupe 2 de la Maison d'Enfants Verdier et de leurs parents. Dans un premier chapitre, je retrace l’évolution, au cours des siècles, des comportements sociaux à l’égard de la protection de l’enfance avant d’en expliquer le fonctionnement actuel. Je distingue ainsi les mesures de prévention administrative des mesures judiciaires, avant d’aborder le contexte d’un accueil en MECS. J’essaie ensuite de préciser clairement à l’aide d’exemples, quelles sont les difficultés qui ont été repérées dans la cellule familiale et qui ont provoqué une mesure de placement.

La Re-Co-Naissance de la femme victime de violences conjugales

La réalité des violences conjugales est un fait établi et connu depuis longtemps (même si il est parfois mal reconnu), néanmoins le travail effectué avec les victimes de ces maltraitances est beaucoup plus récent. En effet, la victimologie est une science qui s’est créée en se distinguant de la criminologie, Pendant de nombreuses années les scientifiques ont tenté de comprendre ce qui poussait telle personne à transgresser la loi et devenir criminel. Progressivement un nouveau regard est porté sur la victime, qui n’est plus étudiée pour mieux appréhender le phénomène criminel, mais pour que cette dernière retrouve une place dans la société en tant qu’acteur.

Ainsi, dans les années 80, un mouvement féministe prend son essor en France donnant naissance à des associations d’aide aux victimes, à la nouvelle victimologie de la réaction sociale, mais aussi à un droit des victimes. Cependant qu’entendons nous par victime ? Le mot victime du latin « victima » a été créé en 1495 et renvoie à une connotation sacrificielle. Dans les textes juridiques la victime n’a qu’une définition presque inexistante, il s’agit de partie lésée, de plaignant, de partie civile, de personne ayant subi un préjudice ou ayant personnellement souffert du dommage causé par l’infraction.

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