“ Notre espoir, c’est que nos enfants soient plus heureux que nous ” Afin de mieux cerner les difficultés d’insertion, d’intégration éprouvées par les habitants du quartier de la Zaine, en particulier des plus jeunes, j’ai voulu établir un état des lieux le plus exact, en vue d’une meilleure connaissance de la population concernée. J’ai voulu rassembler des témoignages, des études de cas, concrets, grâce à des entretiens approfondis, des statistiques émanant du Ministère de l’Education Nationale, du Ministère de la justice, du Ministère du travail, etc. Mon objectif : Exposer la situation telle qu’elle est, afin d’aider à l’élaboration de propositions donc mieux répondre aux vrais besoins de cette population et donc permettre aux politiques publiques de s’exercer plus efficacement. Je m’adresse aussi en direction des habitants, afin qu’ils comprennent mieux la vie de ce quartier.
Cependant, il est difficile, sur un plan d’une recherche, de décrire des procédures de qualification, de définition des groupes sociaux par des administrations spécialisées on entend par-là toutes les collectivités locales. Ces administrations perçoivent leurs administrés de manière homogène, en s’appuyant sur les différenciations officielles disponibles dans l’univers bureaucratiques en vue de qualifié leurs relations. Ainsi, les rapports, interventions de spécialistes, d’experts permettent de redéfinir, de remettre à jour ces catégories d’administrés et de moduler les actions qui leurs sont rattachée. Dans cet univers de la rationalité bureaucratique Il faudrait déployer un protocole de recherche important pour avoir accès aux procédures catégorielles produites par les acteurs sociaux engagés dans le champs de l’administrations (vision générale); Il faut considérer des perceptions généralistes. L’administration est perçue comme un univers uniforme pour ses administrés qui eux aussi sont traités uniformément. Ce travail se veut une information à la disposition de tous (et des administrations) pour un regard plus affiné sur une zone qualifiée de difficile. Cette négligence est le résultat d’une jeunesse stigmatisée par “l’extérieur”. Ces jeunes se sont installés dans l’immobilisme et traînent ce sentiment qu’on les a trompés sans toutefois pouvoir l’expliquer. Ces jeunes souffrent de leur spécificité dont ils veulent gommer l’apparence. Ils comprennent d’autant moins qu’ils se sentent en même combat que les jeunes issus d’autres quartiers de France. L’échec scolaire, la faiblesse de la formation professionnelle, le chômage, l’effondrement des modèles parentaux, le refuge dans des formations de substitution, les bandes, l’ambiguïté de leur identification à l’islam constituent autant d’empêchements à leur intégration donc insertion à part entière dans la société française. Il y a aussi un problème majeur que nous avons constaté c’est le retour devenu incertain, il est un élément symbolique, de ressourcement vers le pays d’origine. La plupart des immigrés de la première génération ne rentrent que de manière épisodique dans leur pays d’origine pour la principale raison que leurs enfants peuvent pas et ne veulent pas, quitter la France. De plus ces immigrés ont constitué des réseaux relationnels spécifiques aux situations de diaspora et un mode de vie français : connaissance de la démocratie, recours et usage des syndicats (culture syndicale ), bières à la terrasse d’un bar.
Catégorie: | Mémoire Educateur spécialisé |
Type de fichier: | application/pdf |
Historique du document: |
0 |
Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.
En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.