Les derniers événements qui ont touchés les banlieues, et pris une ampleur nationale, appelés médiatiquement : « violences ou émeutes urbaines », ont suscité en moi plusieurs interrogations. Questionnement, non pas sur les causes exactes de ces émeutes, mais sur la condition de vie de ces habitants.
Il est facilement remarquable, que ces événements « ultra médiatisé », sont du « pain bénit » pour les politiques, en basant leur fond de commerce sur l’insécurité. On peut entendre moult jugements et idées préfabriquées, dans leurs discours sur les quartiers dits « difficiles ».
En effet, il est aisé de remarquer que ces quartiers sont très médiatisés, mais toujours mis en relation avec une ou des situations problématiques. On relate toujours des faits divers, insinuant ainsi qu’ils font partis du quotidien de ces citoyens, habitants des « zones » toujours définis par des termes, tout aussi péjoratifs (difficiles, défavorisés, sensibles…).
Les questionnements préliminaires à cette étude, m’avaient conduit à dégager la question suivante : « Quelles sont les causes de l’isolement de la jeunesse issue des quartiers dits populaires ? ».
Tout d’abord, à travers l’approche théorique, j’ai pu dans un premier temps, établir une définition de la jeunesse, car dans ce sujet, il n’est pas question de n’importe quels jeunes. L’étude sociologique de cette population, m’a permis de mettre en évidence cette partie de la jeunesse, celle dite de relégation.
Dans un second temps, j’ai souhaité comprendre, ce qu’était ces quartier difficile à définir, de part le grand nombre d’adjectif, qu’on lui accorde (difficile, de relégation, sensible, populaire…). J’ai donc, étudié leur histoire, à travers leurs origines politiques, leurs champs architecturaux et les enjeux économiques qui en découlaient.